Gustave Courbet
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Gustave Courbet (10 juin 1819 à Ornans, Doubs - 1877 à La Tour-de-Peilz en Suisse) est un peintre réaliste français, qui s'est engagé dans les mouvements démocratiques de son temps. Il a été l'un des élus de la Commune de 1871.
Contents
L'homme[edit]
D'un profil assyrien, buvant fort, parlant dru, pérorant, vaniteux, hâbleur, d'une truculence affichée, dont les outrances entretiennent la chronique scandaleuse dont Baudelaire s’afflige, mais sa correspondance révèle des traits plus subtils et sa peinture ne reflète nullement une nature aussi fruste.
Falstaff peintre[edit]
Comme les anciens maîtres (et son ambition n’est-elle pas d’être le maître-peintre d’Ornans ?), il enduit sa toile d’un fond sombre, presque noir, à partir duquel il remonte vers la clarté. Proudhon, le théoricien socialiste (et l’homme qu’il admira le plus) aurait voulu faire de lui un peintre prolétarien mais hormis les casseurs de pierre, pas d’ouvriers sur ses toiles et, somme toute, bien peu de paysans.
Deux tableaux feront beaucoup parler de lui : L'enterrement à Ornans (1850) et L’Origine du monde (1866). Il n’hérite de personne, il n’aura pas de disciple.
La colonne Vendôme[edit]
La Commune de Paris proclamée, il en est élu membre et s'occupe de la commission de l'enseignement, puis devient un des responsables de la Fédération des artistes. La destruction de la colonne Vendôme ayant été décrété, il en réclame l'exécution, ce qui le désignera ensuite comme responsable de sa destruction. Arrêté le 7 juin 1871, il est condamné à six mois de prison, mais la réaction conçoit ensuite le projet de lui faire payer la reconstruction de la colonne. Courbet se réfugie en Suisse, mais ses biens et tableaux sont saisis. Antiautoritaire (il s'était opposé au Comité de Salut Public), il participe le 1er août 1875, à un congrès de la Fédération Jurassienne à Vevey, où il s'était fixé, et où il meurt le 31 décembre 1877.
Quelques Å“uvres[edit]
- L'embouchure de la Seine, 1841, Palais des Beaux-Arts, Lille
- Les Bords de la mer à Palavas, 1854, Musée Malraux, Le Havre
- La Mer à Palavas, (1858), Musée Fabre, Montpellier
- Le Chêne de Flagey, (1864), 90x110 cm., Murauchi Art Museum, Tokyo
- La Femme au perroquet, (1866), 129.5x195.5 cm., Metropolitan Museum of Art, New-York
- L’Origine du monde . (1866). Paris: Musée d'Orsay
- La Trombe, (1866), 43x56 cm., Philadelphia Museum of Art, Philadelphie
- La vague, 1869, Musée Malraux, Le Havre
- Mer calme, (1869), 59.7x73 cm., Metropolitan Museum of Art, New-York
Bibliographie[edit]
- L'ABCdaire de Courbet. (éditions Flammarion)
- Courbet l'inventeur du réalisme. dossier de l'Art juillet 97
- Courbet et Ornans. (éditions Herscher)
- Courbet le Watteau du laid. (éditions Segnier)
- Courbet le peintre de la nature. de Pierre Gorgel (Découverte Gallimard)
- Gustave Courbet et la Colonne vendôme. (Dulerot éditeur)
- Courbet, un émeutier au salon. (éditions Séguier)
- Gustave Courbet, un peintre en liberté. (Le cherche midi éditeur)
- Courbet, l'enterrement à Ornans : un tombeau pour la République. par J.Luc Mayaud (la boutique de l'histoire)
- Correspondance de Courbet. chez Flammarion texte présenté par Petra Ten Doesschate Chu
- Gustave Courbet au-delà de la pastorale. ou la tentation de St Gustave (édition l'art en bref)
- Le réalisme de Courbet. par Michael Fried, essai (Gallimard)
- Gustave Courbet. par Jules Castagnary (Séquences
- Courbet souvenirs intimes. de Gros Kost (Bibliothèque des Arts).
- Catalogue raisonné. par Robert Fernier
Liens externes[edit]
- Gustave Courbet 1819-1877 sa vie, son Å“uvre ...
- Gustave Courbet biographie et quelques Å“uvres.
- Gustave Courbet biographie et quelques Å“uvres dans Insecula.com.
- Gustave Courbet
- REDIRECT Modèle:Wikipedia