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Le mot '''capitalisme''' désigne au sens strict un système économique fondé sur la propriété privée individuelle/collective/Étatique des [[moyens de production]]. Est considéré comme [[capital]] tout bien qui n'a pas été consommé immédiatement par son détenteur, mais réservé à un usage futur, directement (simple stockage) ou indirectement (conversion en un bien de production, capable par combinaison avec plus ou moins de travail de générer des biens nouveaux). Selon les cas ([[socialisme]], [[libéralisme]]...) le capitalisme est plus ou moins dépendant du système [[politique]] et [[loi|législatif]] en place.
  

Revision as of 20:16, 1 December 2005

Catégorie:Économie

Catégorie:Articles à retravailler Le mot capitalisme désigne au sens strict un système économique fondé sur la propriété privée individuelle/collective/Étatique des moyens de production. Est considéré comme capital tout bien qui n'a pas été consommé immédiatement par son détenteur, mais réservé à un usage futur, directement (simple stockage) ou indirectement (conversion en un bien de production, capable par combinaison avec plus ou moins de travail de générer des biens nouveaux). Selon les cas (socialisme, libéralisme...) le capitalisme est plus ou moins dépendant du système politique et législatif en place.

Mécanisme

Le capitalisme est basé sur le principe d'accumulation continue du capital, sachant que celui-ci se déprécie au cours du temps. L'investissement permet l'augmentation et le renouvellement du capital. L'entreprise est le lieu central de cette accumulation. La base de la production de plus-value est le travail salarié.

Pour démarrer une entreprise, un investisseur (le capitaliste) fournit un capital initial sous forme d'argent, d'apports physiques, matériel ou immatériel. Cela va servir dans un premier temps à acheter ou louer les moyens de production (machines, locaux, terrains, bureaux) ou rétribuer des employés. La production de l'entreprise est propriété du capitaliste, de même que le résultat des ventes réalisées par l'entreprise. Le chiffre d'affaires doit servir à couvrir les coûts de production et à procurer un profit au capitaliste (dividendes).

On appelle capitalisme d'État un régime où la propriété n'est pas individuelle, mais Étatique : la richesse produite y est gérée par des responsables politiques élus, qui sont chargés de la distribuer. Les régimes d'URSS, de Chine, etc, sont souvent définis comme des « capitalisme d'État ».

Les deux formes de capitalisme sont parfaitement compatibles, conduisant à un régime d'économie mixte.

Sont souvent considérées aussi comme « capital » des ressources immatérielles, notamment éducation, réseau social, propriété intellectuelle, etc. On parle parfois alors de capitalisme cognitif.

Le capitalisme est un régime économique et social dans lequel les capitaux, source de revenus, n'appartiennent pas, en règle générale, à celles et ceux qui les mettent en valeur par leur travail.

Trois positions

Utilitarisme

Les utilitaristes de gauche et de droite, qui jugent le système à ses résultats sociaux, auront deux points de vue plus ou moins compatibles.

  • Pour les uns, le capitalisme produit des rapports entre riches et pauvres toujours plus déséquilibrés en terme de pouvoir et d'inégalités économiques, et une sclérose sociale. Il appartient alors au pouvoir politique de rétablir l'équilibre ;
  • Pour les autres, il résulte du capitalisme une coopération générale qui inclut les générations passées et futures, et un accroissement de production général qui bénéficie à tous. Une interférence du pouvoir politique ne peut que perturber le système économique et provoquer des pertes.
  • Selon leur sensibilité à l'un ou l'autre aspect, les utilitaristes préconiseront un arbitrage politique variable.

Libéralisme

Pour les libéraux, le système ne doit pas être jugé (seulement) en terme d'utilitarisme, mais (surtout) d'un point de vue moral : il appartient à chacun de déterminer ce qu'il fait de son capital de départ, et l'important est surtout d'assurer un bon départ. Les libéraux ne nient pas les rapports de forces économiques, mais ils nient que l'on puisse les équilibrer ou les résoudre : on peut seulement les déplacer avec une perte due à la prise en compte de critères moins pertinents du point de vue de l'allocation optimum des ressources, et sans garantir plus de « justice sociale ». Toute notion d'arbitrage est alors considérée comme un leurre.

Marxisme

L'analyse marxiste, développée par Marx à travers plusieurs ouvrages dont le plus connu, Le Capital, est que dans une société capitaliste, les prolétaires sont obligés de vendre leur force de travail pour subvenir à leurs besoins. Ils peuvent se salarier, l'échange de leur force de travail contre un salaire, louer leur force de travail, etc. Cette dépendance les place dans une situation d'exploitation (domination) par les capitalistes, propriétaires du capital, nécessaire à la valorisation de la force de travail des prolétaires. La force de travail seule ne produit pas de valeur, elle nécessite l'usage de capital, détenu par les capitaliste. Le travail vivant (l'usage de la force de travail) est transformé en travail mort (le capital).

Par sécurité, un prolétaire doit être payé chaque jour de juste ce qu'il faut pour être en mesure de venir travailler le lendemain et rien de plus. Pour cette raison, Karl Liebknecht considère que « la société capitaliste n'est rien d'autre que la domination plus ou moins voilée de la violence ». Par ailleurs les entreprises participatives (par exemple Sociétés coopératives ouvrières de production - ou SCOP) n'ont pas supplanté les entreprises capitalistes traditionnelles comme plusieurs penseurs (dont Victor Hugo et Bertrand Russell) l'avaient espéré .


Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

bilan mortuaire du capitalisme L'Etat dans le mouvement capitaliste


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