Confédération nationale du travail - Association internationale des travailleurs

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Catégorie:Organisation anarcho-syndicaliste

Pour le syndicat espagnol, voir Confederación nacional del trabajo.
Pour le syndicat issu de la scission, voir Confédération nationale du travail - France

La Confédération nationale du travail - Association internationale des travailleurs (ou CNT-AIT) est un syndicat exerçant son influence en France. Elle a pris le nom de CNT en référence à la CNT espagnole. Elle se réclame de l'anarcho-syndicalisme et/ou du syndicalisme révolutionnaire, si bien qu'elle peut être considérée aussi comme un mouvement politique.

Histoire

La Confédération nationale du travail a été fondée en 1946 par des militant-e-s de la Confederación nacional del trabajo (CNT espagnole) en exil et des ancien-ne-s membres de la CGT-SR (syndicaliste révolutionnaire).

La CNT reste un mouvement plus ou moins groupusculaire jusque dans les années 1990. Pendant cette période où le nombre de militant-e-s ne dépasse pas quelques centaines de personnes, deux scissions ont eu lieu au sein de la Confédération :

  • La première scission, qui a eu lieu pour des motifs liés à l'évolution de la situation politique en Espagne (mort de Franco, transition démocratique, etc.), est dite de la tour d'Auvergne (du nom de la rue où se situe leur local) ;
  • La deuxième scission intervient en 1993 et fait suite à une divergence quant aux élections professionnelles. Une partie de la CNT est attachée au principe de non-participation aux élections professionnelles. L'autre partie ne conçoit pas cette position de non-participation comme absolue, notamment dans les entreprises où la lutte est difficile voire impossible.

Cette différence de position va entraîner l'exclusion d'une partie de la CNT de l'Association Internationale des Travailleurs (AIT) au congrès de Madrid en 1996. Ce vote sera qualifié par les exclus de "non démocratique" (peu de sections présentes lors du vote et différence de voix trop faible). Au final, la partie de la CNT qui reste au sein de l'AIT garde le sigle de "CNT-AIT" tandis que l'autre partie abandonne progressivement le sigle "AIT" pour ne garder que celui de "CNT" (celle-ci étant parfois surnommée "CNT-Vignoles" (du nom de la rue où se situe son local parisien) ou "CNT-f" (du nom de son domaine internet), voir l'article consacré à son sujet).

La CNT-AIT, plutôt que de saucissonner les luttes en les particularisant, développe une démarche globaliste, cherchant à relier les luttes entre elles et à les étendre. Ainsi, elle ne se bat pour aucun nationalisme en particulier, préférant œuvrer pour la liberté de tou-tes les exploité-e-s, et pas seulement ceux-celles d'une région en particulier ni pour des alliances interclassistes avec une bourgeoisie locale nationaliste.

Voir aussi

Liens externes