Difference between revisions of "Coordination des Groupes Anarchistes"

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La '''Coordination des Groupes Anarchistes''' s'est créée en juin [[2002]] à la suite du 60ème congrès de la [[fédération anarchiste]] qui s'est tenu dans la banlieue Rouennaise. Créée à l'origine à partir de l'URSO (Union Régionale du Sud Ouest de la FA : Toulouse/ Perpignan/Auch/Aude/Ariège...) et rapidement rejointe par le Groupe "Un Autre Futur" (Montpellier), en septembre 2002. La CGA est essentiellement implantée dans le sud de la France (Perpignan, Montpellier, Toulouse, Ariège, Cerdagne et Capcir, Marseille, Albi, Auch, Aude, etc.) mais des groupes et liaisons existent aussi sur Lyon (2 groupes), Le Mans, Saint-Étienne, Cantal et la Seine-Saint-Denis.
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La '''Coordination des Groupes Anarchistes''' s'est créée en juin [[2002]] à la suite du 60ème congrès de la [[Fédération anarchiste]] qui s'est tenu dans la banlieue [[Rouen]]naise. Créée à l'origine à partir de l'URSO (Union Régionale du Sud Ouest de la FA : Toulouse/ Perpignan/Auch/Aude/Ariège...) et rapidement rejointe par le Groupe "Un Autre Futur" ([[Montpellier]]), en septembre 2002. La CGA est essentiellement implantée dans le sud de la France (Perpignan, [[Montpellier]], [[Toulouse]], Ariège, Cerdagne et Capcir, Albi, Auch, Aude, les Cévennes) mais des groupes et liaisons existent aussi sur [[Lyon]], [[Tours]] Le Mans, Saint-Étienne, [[Lille]], Cantal, Caen, Clermont-Ferrand et la Seine-Saint-Denis.
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La '''CGA''' essaie d'être une organisation propice à la réunion de conditions favorables pour faire face et lutter contre le capitalisme.
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La '''CGA''' essaie d'être une organisation propice à la réunion de conditions favorables pour faire face et lutter contre le [[capitalisme]].
 
Son organisation tient à redonner aux individus (contre l'isolement) et à la collectivité une prise sur les événements sociaux et politiques.  
 
Son organisation tient à redonner aux individus (contre l'isolement) et à la collectivité une prise sur les événements sociaux et politiques.  
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Les moyens préconisés sont l'[[autogestion]] à tous niveaux et le fédéralisme, afin de permettre des décisions (prises à la majorité des trois quart) collectives et égalitaires dans le but d'une société égalitaire (égalité économique et sociale) et libertaire.
  
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Les moyens préconisés sont l'autogestion à tous niveaux, afin de permettre des décisions (l'unanimité en interne) collectives et égalitaires dans le but d'une société égalitaire (égalité économique et sociale) et libertaire.
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L'organisation rejette l'[[Étatisme]] et le [[nihilisme]], autant dans les luttes (pour la [[lutte des classes]]) que dans les propositions, et elle se veut révolutionnaire, et désire travailler dans la perspective du [[communisme libertaire]]. Pas de participation aux élections.
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L'organisation rejette l'Étatisme et le nihilisme, autant dans les luttes (pour la lutte des classes) que dans les propositions, et elle se veut révolutionnaire, et désire travailler à la perspective du communisme libertaire. Pas de participation aux élections.
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L'organisation ne rejette pas l'individualisme, mais, met une priorité à la dimension collective.  
 
L'organisation ne rejette pas l'individualisme, mais, met une priorité à la dimension collective.  
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Les moyens d'action, sont l'[[action directe]], l'investissement dans les luttes sociales et la diffusion des idées et des pratiques libertaires. Les buts sont, entres autres, la [[gestion directe]] des moyens de productions et de la vie politique par tous et toutes.
  
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La CGA produit un journal bimestriel, Infos et analyses libertaires.
 
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LES PRINCIPES DE LA CGA
 
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L'adhésion à la Coordination des Groupes Anarchistes suppose l'acceptation sans réserves de ce qui suit. Ces « principes » ne seront révisables qu'à l'unanimité. Ce qui fonde notre engagement anarchiste et révolutionnaire, c'est la dénonciation constante de toutes les inégalités sociétaires et des injustices de tous ordres: exploitation capitaliste, aliénation étatique, système de domination masculine, racisme. Ces inégalités et injustices ne sont pas le fruit du hasard et encore moins les « conséquences naturelles » de la vie en société. Elles sont en réalité le fruit de volontés politiques clairement définies et sont mises en place pour le plus grand profit d'un petit nombre de privilégiés et de privilégiées, au détriment de l'écrasante majorité des populations du globe. A partir de ce simple constat et de l'évidente réalité que les politiques d'exploitation et d'aliénation sont menées malgré les conséquences terribles dans lesquelles elles placent des centaines de millions d'individus - misère, déclassement, famine, racisme, aliénation, déficit culturel, etc. - nous nous sentons fondés à nous organiser et à organiser la lutte contre les conséquences de ces politiques et contre ceux qui les mènent, à savoir les Etats, les gouvernements, le patronat et les institutions d'aliénation et de coercition : Armées, Polices, Justice, Religions, etc.
 
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La CGA ne se propose pas de participer au Pouvoir. Elle lutte pour l'abolition de toutes les formes de pouvoir et d'autorité. Antiétatique, elle ne tient pas à développer, ni en son sein ni dans la société future, des relations de dominant-e-s / dominé-e-s. Seules des relations égalitaires sont susceptibles d'engendrer une organisation harmonieuse et égalitaire de nos vies. La CGA rejette, ce faisant, le recours à l'électoralisme qui favorise la distinction politicienne dominant-e/dominé-e, qui offre à une catégorie de « citoyens » et de « citoyennes » la possibilité de décider pour les autres et qui pérennise la domination et l'aliénation de l'Etat sur l'ensemble des individus. Ce rejet concerne toutes les consultations bourgeoises : municipales, cantonales, régionales, nationales et européennes. La CGA se revendique de la lutte des classes et favorise autant que faire se peut les luttes sociales, les luttes à caractère syndical et les luttes de citoyens et de citoyennes qui s'auto organisent dans le but de faire reculer l'exploitation et la domination ! Nous favorisons l'action directe des individus et des masses afin de réaliser, dès à présent leur nécessaire auto-organisation, alternative réelle à la politique politicienne et à la délégation de pouvoir.
 
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La CGA prône un mode organisationnel, le fédéralisme libertaire, qui a pour objet d'assurer les rapports des individus entre eux, de l'individu avec le groupe et des groupes entre eux. Il a pour base l'autonomie des individus et des groupes et repose pour l'essentiel sur la Solidarité et l'Entraide. La CGA a l'ambition d'aboutir à une société basée sur le communisme libertaire d'où les aspects de l'exploitation et de l'aliénation auront disparu.
 
  
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La CGA produit un journal bimestriel, [http://www.c-g-a.org/public/modules/news/index.php?storytopic=4 Infos et Analyses Libertaires]
  
 
==Liens externes==
 
==Liens externes==
  
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http://www.c-g-a.org
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* [http://www.c-g-a.org/public/index.php Site fédéral de la CGA]
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* [http://cgalyon.ouvaton.org Site du groupe de Lyon de la CGA]
 
[[Catégorie:Organisation anarchiste]]
 
[[Catégorie:Organisation anarchiste]]

Latest revision as of 20:49, 27 March 2014

La Coordination des Groupes Anarchistes s'est créée en juin 2002 à la suite du 60ème congrès de la Fédération anarchiste qui s'est tenu dans la banlieue Rouennaise. Créée à l'origine à partir de l'URSO (Union Régionale du Sud Ouest de la FA : Toulouse/ Perpignan/Auch/Aude/Ariège...) et rapidement rejointe par le Groupe "Un Autre Futur" (Montpellier), en septembre 2002. La CGA est essentiellement implantée dans le sud de la France (Perpignan, Montpellier, Toulouse, Ariège, Cerdagne et Capcir, Albi, Auch, Aude, les Cévennes) mais des groupes et liaisons existent aussi sur Lyon, Tours Le Mans, Saint-Étienne, Lille, Cantal, Caen, Clermont-Ferrand et la Seine-Saint-Denis.

La CGA essaie d'être une organisation propice à la réunion de conditions favorables pour faire face et lutter contre le capitalisme. Son organisation tient à redonner aux individus (contre l'isolement) et à la collectivité une prise sur les événements sociaux et politiques. Les moyens préconisés sont l'autogestion à tous niveaux et le fédéralisme, afin de permettre des décisions (prises à la majorité des trois quart) collectives et égalitaires dans le but d'une société égalitaire (égalité économique et sociale) et libertaire.

L'organisation rejette l'Étatisme et le nihilisme, autant dans les luttes (pour la lutte des classes) que dans les propositions, et elle se veut révolutionnaire, et désire travailler dans la perspective du communisme libertaire. Pas de participation aux élections. L'organisation ne rejette pas l'individualisme, mais, met une priorité à la dimension collective. Les moyens d'action, sont l'action directe, l'investissement dans les luttes sociales et la diffusion des idées et des pratiques libertaires. Les buts sont, entres autres, la gestion directe des moyens de productions et de la vie politique par tous et toutes.


La CGA produit un journal bimestriel, Infos et Analyses Libertaires

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