Difference between revisions of "FAQAnar:F.2.2 - Les capitalistes-"libertariens" supportent-ils l'esclavage ?"

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Ça peut paraître comme une surprise pour plein de gens, mais '''le libertarianisme est une des quelques théories politiques qui justifient l'esclavage'''. Par exemple, Robert Nozick demande ceci "Un systéme libre permettrait [à l'individu] de se vendre lui-même en esclavage" et il répond "Je pense que oui."<ref>Anarchie, État et Utopie, p. 371</ref> Bien que quelques "libertarians" soient en désaccord avec Nozick, il n'y a pas de base logique dans leur idéologie pour un tel désaccord.
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Ça peut paraître comme une surprise pour plein de gens, mais '''le libertarianisme est une des quelques théories politiques qui justifient l'esclavage'''. Par exemple, Robert Nozick demande ceci "Un système libre permettrait [à l'individu] de se vendre lui-même en esclavage" et il répond "Je pense que oui."<ref>Anarchie, État et Utopie, p. 371</ref> Bien que quelques "libertarians" soient en désaccord avec Nozick, il n'y a pas de base logique dans leur idéologie pour un tel désaccord.
  
Cela peut être vu de par le capitaliste-"anarcho" Walter Block, qui, comme Nozick, supporte l'esclavage volontaire. Tel qu'il écrit ça, "si je posséde quelquechose, je peux le vendre (et je devrais être autorisé par la loi à le faire). Si je peux pas vendre, alors, et jusqu'à ce degré, Je ne le posséde pas vraiment."<ref>traduction à revoir</ref> Cet accord pour se vendre pour une durée donnée "est un véritable contrat" qui, si "abrogé, le vol se produit." Il critique ces autres "libertarians" (tel Murray Rothbard) qui s'opposent à l'esclavage volontaire en étant contradictoire à leurs principes. Block, de par ses mots, cherche à faire "un petit ajustement" qui "renforce le libertarianisme en lui donnant une plus grande cohérence interne." Il considére que cette position montre que "le contrat, affirmé sur la propriété privée [peut] s'étendre aux autres domaines de l'interaction humaine, même aux contrats d'esclavage volontaires." <ref>"Towards a Libertarian Theory of Inalienability: A Critique of Rothbard, Barnett, Smith, Kinsella, Gordon, and Epstein," pp. 39-85, Journal of Libertarian Studies, vol. 17, no. 2, p. 44, p. 48, p. 82 and p. 46</ref>
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Cela peut être vu de par le capitaliste "anarcho" Walter Block, qui, comme Nozick, supporte l'esclavage volontaire. Tel qu'il écrit ça, "si je posséde quelquechose, je peux le vendre (et je devrais être autorisé par la loi à le faire). Si je peux pas vendre, alors, et jusqu'à ce degré, Je ne le posséde pas vraiment."<ref>traduction à revoir</ref> Cet accord pour se vendre pour une durée donnée "est un véritable contrat" qui, si "abrogé, le vol se produit." Il critique ces autres "libertarians" (tel Murray Rothbard) qui s'opposent à l'esclavage volontaire en étant contradictoire à leurs principes. Block, de par ses mots, cherche à faire "un petit ajustement" qui "renforce le libertarianisme en lui donnant une plus grande cohérence interne." Il considère que cette position montre que "le contrat, affirmé sur la propriété privée [peut] s'étendre aux autres domaines de l'interaction humaine, même aux contrats d'esclavage volontaires." <ref>"Towards a Libertarian Theory of Inalienability: A Critique of Rothbard, Barnett, Smith, Kinsella, Gordon, and Epstein," pp. 39-85, Journal of Libertarian Studies, vol. 17, no. 2, p. 44, p. 48, p. 82 and p. 46</ref>
  
Donc la logique est simple, tu ne peux pas vraiment posséder quelquechose à moins que tu puisses la vendre. La possession de soi-même est une pierre angulaire de l'idéologie capitaliste du laissez-faire. Donc, depuis que tu te possédes, tu peux te vendre.
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Donc la logique est simple, tu ne peux pas vraiment posséder quelque chose à moins que tu puisses la vendre. La possession de soi-même est une pierre angulaire de l'idéologie capitaliste du laissez-faire. Donc, depuis que tu te possèdes, tu peux te vendre.
  
Cette défense de l'esclavage ne devrait pas être une surprise pour ceux qui sont familiers avec le libéralisme classique. Une idéologie élitiste, sa principale raison est de défendre la liberté et le pouvoir des possédants et de justifier les relations sociales non libre (tel que le gouvernement et le travail salarié) en termes de "consentement." Nozick et Block aménent juste cela à ces conclusions logiques. C'est pourquoi cette position n'est pas nouvelle mais, comme avec d'autres libertarians, peut être trouvé dans le travail de John Locke. La différence clef est que Locke refusait le terme "esclavage" en faveur de "servitude", car, pour lui, l'esclavage signifie une relation "entre un conquérant légal et un captif" où le premier a le pouvoir de vie et de mort sur le dernier. Une fois qu'un "contrat" est accepté entre eux, "un accord pour un pouvoir limité d'un côté, et l'obéissance de l'autre... l'esclavage cesse." Aussi longtemps que le maitre ne pouvait pas tuer l'esclave, alors c'était de la "servitude". Comme Nozick, il reconnait que "''Les hommes se sont vendus ; mais, c'est clair, c'était seulement à la servitude, pas à l'esclavage : il est évident que, la personne vendue n'était pas sous un pouvoir absolu, arbitraire, despotique : le maître ne pourrait pas avoir le pouvoir de le tuer, à tout moment, à qui, à un certain moment, il a été obligé de laisser aller librement hors de son service.''" <ref>[Locke, Second Treatise of Government, Section 24]</ref>. En d'autres mots, l'esclavage volontaire était bien mais il l'appelait autrement.
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Cette défense de l'esclavage ne devrait pas être une surprise pour ceux qui sont familiers avec le libéralisme classique. Une idéologie élitiste, sa principale raison est de défendre la liberté et le pouvoir des possédants et de justifier les relations sociales non libre (tel que le gouvernement et le travail salarié) en termes de "consentement." Nozick et Block amènent juste cela à ces conclusions logiques. C'est pourquoi cette position n'est pas nouvelle mais, comme avec d'autres libertarians, peut être trouvé dans le travail de John Locke. La différence clef est que Locke refusait le terme "esclavage" en faveur de "servitude", car, pour lui, l'esclavage signifie une relation "entre un conquérant légal et un captif" où le premier a le pouvoir de vie et de mort sur le dernier. Une fois qu'un "contrat" est accepté entre eux, "un accord pour un pouvoir limité d'un côté, et l'obéissance de l'autre... l'esclavage cesse." Aussi longtemps que le maitre ne pouvait pas tuer l'esclave, alors c'était de la "servitude". Comme Nozick, il reconnait que "''Les hommes se sont vendus ; mais, c'est clair, c'était seulement à la servitude, pas à l'esclavage : il est évident que, la personne vendue n'était pas sous un pouvoir absolu, arbitraire, despotique : le maître ne pourrait pas avoir le pouvoir de le tuer, à tout moment, à qui, à un certain moment, il a été obligé de laisser aller librement hors de son service.''" <ref>[Locke, Second Treatise of Government, Section 24]</ref>. En d'autres mots, l'esclavage volontaire était bien mais il l'appelait autrement.
  
 
Pas que Locke fut dérangé par l'esclavage involontaire. Il était lourdement impliqué dans le commerce d'esclave. Il possédait des parts dans la "compagnie royale d'afrique"<ref>"Royal Africa Company"</ref> laquelle portait sur le commerce d'esclave pour l'angleterre, faisant un profit quand ils les vendaient. Il tenait une part significative dans d'autres compagnies d'esclaves, la "Bahama Adventurers". Dans le "Second traité", Locke justifie l'esclavage en terme de "Captifs capturés dans une guerre juste", une guerre payé contre les agresseurs <ref>[Section 85]</ref>. Cela, bien sur, n'avait rien à faire avec l'esclavage actuel auquel Locke profitait (Les incursions d'esclaves étaient communes, par exemple). Ni que ses principes "liberaux" le stoppait en lui suggerant une constitution qui assurerait que "tous les hommes libres de Caroline devrait avoir le pouvoir absolu et l'autorité au dessus de leurs esclaves noirs". La constitution elle-même était typiquement autocratique et hiérarchique, désignait explicitement d'"éviter l'emergence d'une démocratie du nombre"<ref>[The Works of John Locke, vol. X, p. 196]</ref>.
 
Pas que Locke fut dérangé par l'esclavage involontaire. Il était lourdement impliqué dans le commerce d'esclave. Il possédait des parts dans la "compagnie royale d'afrique"<ref>"Royal Africa Company"</ref> laquelle portait sur le commerce d'esclave pour l'angleterre, faisant un profit quand ils les vendaient. Il tenait une part significative dans d'autres compagnies d'esclaves, la "Bahama Adventurers". Dans le "Second traité", Locke justifie l'esclavage en terme de "Captifs capturés dans une guerre juste", une guerre payé contre les agresseurs <ref>[Section 85]</ref>. Cela, bien sur, n'avait rien à faire avec l'esclavage actuel auquel Locke profitait (Les incursions d'esclaves étaient communes, par exemple). Ni que ses principes "liberaux" le stoppait en lui suggerant une constitution qui assurerait que "tous les hommes libres de Caroline devrait avoir le pouvoir absolu et l'autorité au dessus de leurs esclaves noirs". La constitution elle-même était typiquement autocratique et hiérarchique, désignait explicitement d'"éviter l'emergence d'une démocratie du nombre"<ref>[The Works of John Locke, vol. X, p. 196]</ref>.
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Donc, la notion d'esclavage contractuel a une longue histoire au sein du libéralisme de droite, malgré que la plupart refusent d'appeler cela par son nom. C'est bien sur un simple embarras, qui stoppe beaucoup de libertarians d'appeler une bêche une bêche. Ils supposent de maniére inexacte que l'esclavage doit être involontaire. En fait, historiquement, les contrats d'esclavage volontaire ont étés courant ("Property and Contract in Economics" de David Ellerman est une excellente ouverture à ce sujet). Toutes les nouvelles formes d'esclavage volontaire serait une forme "civilisé" d'esclavage et pourrait se produire quand un individu donnerait son "accord" pour vendre son temps de travail à un autre (autant que quand un travailleur affamé donnerait son "accord" pour devenir un esclave en retour de nourriture). En outre, le contrat pourrait être cassé sous certaines conditions (peut-être en retour de la rupture de contrat, le premier esclave aurait à payer des dommages à sa ou son maitre pour le travail que leur maitre perdrait -- une importante quantité sans aucun doute et un tel paiement pourrait avoir comme conséquence l'esclavage de dette, qui est la plus courante forme d'esclavage "civilisé". De tels dommages peuvent être convenus dans le contrat comme une "obligation d'execution" ou d'un "échange conditionnel".
 
Donc, la notion d'esclavage contractuel a une longue histoire au sein du libéralisme de droite, malgré que la plupart refusent d'appeler cela par son nom. C'est bien sur un simple embarras, qui stoppe beaucoup de libertarians d'appeler une bêche une bêche. Ils supposent de maniére inexacte que l'esclavage doit être involontaire. En fait, historiquement, les contrats d'esclavage volontaire ont étés courant ("Property and Contract in Economics" de David Ellerman est une excellente ouverture à ce sujet). Toutes les nouvelles formes d'esclavage volontaire serait une forme "civilisé" d'esclavage et pourrait se produire quand un individu donnerait son "accord" pour vendre son temps de travail à un autre (autant que quand un travailleur affamé donnerait son "accord" pour devenir un esclave en retour de nourriture). En outre, le contrat pourrait être cassé sous certaines conditions (peut-être en retour de la rupture de contrat, le premier esclave aurait à payer des dommages à sa ou son maitre pour le travail que leur maitre perdrait -- une importante quantité sans aucun doute et un tel paiement pourrait avoir comme conséquence l'esclavage de dette, qui est la plus courante forme d'esclavage "civilisé". De tels dommages peuvent être convenus dans le contrat comme une "obligation d'execution" ou d'un "échange conditionnel".
  
En résumé, les libertarians parlent d'esclavage "civilisé" (ou, en d'autres termes, d'esclavage civil) et non d'esclavage forcé. Pendant que certains peuvent avoir des reserves quant à appeler cela esclavage, ils sont d'accord avec le concept basique que depuis que les gens se possédent ils peuvent se vendre, par la vente de leur travail pour un moment de leur vie plutôt qu'à la piéce.
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En résumé, les libertarians parlent d'esclavage "civilisé" (ou, en d'autres termes, d'esclavage civil) et non d'esclavage forcé. Pendant que certains peuvent avoir des réserves quant à appeler cela esclavage, ils sont d'accord avec le concept basique que depuis que les gens se possèdent ils peuvent se vendre, par la vente de leur travail pour un moment de leur vie plutôt qu'à la pièce.
  
Nous devons insister sur le fait que ce n'est aucunement une discussion d'universitaire. L'esclavage "Volontaire" a été un probléme dans beaucoup de sociétés et existe encore dans plusieurs pays aujourd'hui (particuliérement au tiers monde où le travail obligatoire -- i.e. où les dettes sont utilisées pour soumettre les gens -- est la forme la plus courante). Avec la montée du travail des enfants et des centres d'exploitations dans beaucoup de pays "développés" tel que les USA, l'esclavage "volontaire" (peut-être via les dettes et le travail obligatoire) peut devenir courant dans toutes les parties du monde -- un résultat ironique (sans surprise) par "libération" du marché et étant indifférent à la liberté réelle de ceux qui y vivent soumis.
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Nous devons insister sur le fait que ce n'est aucunement une discussion d'universitaire. L'esclavage "Volontaire" a été un problème dans beaucoup de sociétés et existe encore dans plusieurs pays aujourd'hui (particulièrement au tiers monde où le travail obligatoire -- i.e. où les dettes sont utilisées pour soumettre les gens -- est la forme la plus courante). Avec la montée du travail des enfants et des centres d'exploitations dans beaucoup de pays "développés" tel que les USA, l'esclavage "volontaire" (peut-être via les dettes et le travail obligatoire) peut devenir courant dans toutes les parties du monde -- un résultat ironique (sans surprise) par "libération" du marché et étant indifférent à la liberté réelle de ceux qui y vivent soumis.
  
 
Quelques libertarians sont évidemment mal à l'aise avec la conclusion logique de leur propre définition de la liberté. Murray Rothbard, par exemple, insistait sur l'"innaplicabilité, dans la théorie libertarienne, du contrat d'esclavage volontaire". Bien sûr, d'autres théoriciens "libertarians" affirment l'exact opposé, du coup la "théorie libertarienne" ne fait plus de quelconque prétention, mais on s'en fout ! Essentiellement, son objection tourne autour de l'affirmation qu'une personne "ne peut pas, en nature, se vendre en esclavage et imposer cette vente -- ceci signifierait que sa volonté future dépasserait son propre corps qui serait prévu à l'avance<ref>traduction à revoir : '''for this would mean that his future will over his own body was being surrendered in advance"'''</ref> et que si un "travailleur reste totalement soumis à la volonté de son maître volontairement, il n'est pas encore un esclave puisque sa soumission est volontaire". Cependant, tel que nous l'avons noté dans la section F.2, Rothbard ''insiste sur stopper à reconnaitre le démenti actuel de la volonté et du contrôle de ceux possèdant le corps qui est explicite dans le travail salarié''<ref>traduction à revoir : '''emphasis on quitting fails to recognise the actual denial of will and control over ones own body that is explicit in wage labour'''</ref>. It is this failure that pro-slave contract "libertarians" stress -- they consider the slave contract as an extended wage contract. Moreover, a modern slave contract would likely take the form of a "performance bond," on which Rothbard laments about its "unfortunate suppression" by the state. In such a system, the slave could agree to perform X years labour or pay their master substantial damages if they fail to do so. It is the threat of damages that enforces the contract and such a "contract" Rothbard does agree is enforceable. Another means of creating slave contracts would be "conditional exchange" which Rothbard also supports. As for debt bondage, that too, seems acceptable. He surreally notes that paying damages and debts in such contracts is fine as "money, of course, is alienable" and so forgets that it needs to be earned by labour which, he asserts, is not alienable!<ref>[The Ethics of Liberty, pp. 134-135, p. 40, pp. 136-9, p. 141 and p. 138]</ref>
 
Quelques libertarians sont évidemment mal à l'aise avec la conclusion logique de leur propre définition de la liberté. Murray Rothbard, par exemple, insistait sur l'"innaplicabilité, dans la théorie libertarienne, du contrat d'esclavage volontaire". Bien sûr, d'autres théoriciens "libertarians" affirment l'exact opposé, du coup la "théorie libertarienne" ne fait plus de quelconque prétention, mais on s'en fout ! Essentiellement, son objection tourne autour de l'affirmation qu'une personne "ne peut pas, en nature, se vendre en esclavage et imposer cette vente -- ceci signifierait que sa volonté future dépasserait son propre corps qui serait prévu à l'avance<ref>traduction à revoir : '''for this would mean that his future will over his own body was being surrendered in advance"'''</ref> et que si un "travailleur reste totalement soumis à la volonté de son maître volontairement, il n'est pas encore un esclave puisque sa soumission est volontaire". Cependant, tel que nous l'avons noté dans la section F.2, Rothbard ''insiste sur stopper à reconnaitre le démenti actuel de la volonté et du contrôle de ceux possèdant le corps qui est explicite dans le travail salarié''<ref>traduction à revoir : '''emphasis on quitting fails to recognise the actual denial of will and control over ones own body that is explicit in wage labour'''</ref>. It is this failure that pro-slave contract "libertarians" stress -- they consider the slave contract as an extended wage contract. Moreover, a modern slave contract would likely take the form of a "performance bond," on which Rothbard laments about its "unfortunate suppression" by the state. In such a system, the slave could agree to perform X years labour or pay their master substantial damages if they fail to do so. It is the threat of damages that enforces the contract and such a "contract" Rothbard does agree is enforceable. Another means of creating slave contracts would be "conditional exchange" which Rothbard also supports. As for debt bondage, that too, seems acceptable. He surreally notes that paying damages and debts in such contracts is fine as "money, of course, is alienable" and so forgets that it needs to be earned by labour which, he asserts, is not alienable!<ref>[The Ethics of Liberty, pp. 134-135, p. 40, pp. 136-9, p. 141 and p. 138]</ref>

Revision as of 18:13, 13 April 2008