Difference between revisions of "Groupement d'Action et de Réflexion Anarcho-Syndicaliste"

Revision as of 20:41, 16 October 2008

Définition et objectifs

Le G.A.R.A.S. s'inscrit dans la mouvance anarcho-syndicaliste. Il considère que cette mouvance est un moyen approprié et cohérent pour lutter contre le capitalisme tout en expérimentant dès à présent les principes d'une société de type communiste libertaire.

Malgré des dérives constatées ici ou là, le durcissement du rapport de forces conduisant à une pratique difficile d’un syndicalisme de lutte cohérent, le G.A.R.A.S. considère que l’anarcho-syndicalisme reste d’actualité car ce mode d’organisation révolutionnaire réunirait de manière cohérente et rigoureuse la fin et les moyens. En effet, pour les militants de cette organisation, l’anarchosyndicalisme est le moyen qui leur paraît le plus pertinent dans le contexte actuel pour lutter contre le capitalisme (moyen) et pour parvenir - éventuellement un jour - au communisme libertaire (fin).

• D’une part, le G.A.R.A.S. défend l’idée que les principes anarcho-syndicalistes permettent de lutter collectivement contre le capitalisme en agissant sur sa clef de voûte (l’exploitation par le travail). C'est la dimension "syndicaliste" de l'"anarchosyndicalisme", avec des visées à court et moyen terme.
• D’autre part, une organisation anarcho-syndicaliste permet, d’après le G.A.R.A.S., un fonctionnement (rotation des tâches, autogestion, formation militante,...) qui prépare déjà la réappropriation des savoirs-faire et conditions de vie ; fonctionnement (fédéralisme) qui préfigure l’organisation collective d’une éventuelle société anti et post-capitaliste (communisme libertaire).

Historique

Le G.A.R.A.S. a été créé fin 2001, en partie suite à des tensions internes à la Confédération nationale du travail (France)-A.I.T. et à des divergences sur l'activité syndicale, par des anarchosyndicalistes ne voulant pas, ou plus, militer dans une des deux CNT. Au point de départ, deux militants de l'ex-UR Centre de la C.N.T.-A.I.T. et un autre anarchosyndicaliste , mettent donc sur pied le Groupement d'Action et de Réflexion Anarcho-Syndicaliste (garas@altern.org). Le GARAS n'est donc la scission d'aucune autre organisation, pas plus qu'il n'est un syndicat (c'est une structure de transition vers une confédération anarchosyndicaliste que chacun est invité à créer). Actuellement, plus de la moitié de sa dizaine d'adhérents (Tours, Le Mans, Nantes, Marseille, Montpellier et Paris) n'étaient pas ou plus (depuis des années) adhérents à la C.N.T.-A.I.T. au moment de la création du G.A.R.A.S.

La plupart interviennent localement sous forme de participation ou d'appui à des luttes sociales de grande envergure (retraites en 2003, lutte anti-CPE...), ou locales (type le conflit à La Poste dans les Bouches-du-Rhône), participent à des collectifs (contre la loi de prévention de la délinquance...), ou sont parfois contraint à un simple travail de propagande. Le fait de ne pas être une confédération syndicale n'empêche pas l'activité syndicale, et un travail en sous-main, ou simplement d'appui aux adhérents par rapport à leur travail est également mené à l'occasion.

Des rencontres fédérales annuelles sont organisées de façon tournante sur 2/3 jours (dont une journée est ouverte aux sympathisants) ; les dernières, 6ème du nom, à Nantes sur le W.E. du 1er mai 2006, ont permis d'adopter le texte d'orientation du G.A.R.A.S. et d'organiser un débat ouvert sur le thème : Anarchosyndicalisme et société industrielle, en rapport avec la lutte anti-OGM).

Le GARAS publie la La Lettre de Liaison

Autour du G.A.R.A.S.

Karim Landais s'était rapproché du G.A.R.A.S. peu avant sa disparition fin juin 2005. Au niveau national, le G.A.R.A.S. collabore avec notamment le Syndicat Interco Anarchosyndicaliste (S.I.A.) de Caen (BP 257, 14013 Caen Cedex), mais aussi à la marge avec Echange et Mouvement (BP 241, 75866 Paris CEDEX 18 ; http://www.mondialisme.org). Cela dit,le G.A.R.A.S. n'a jamais posé de candidature ou initié une structure francophone, ni même européenne, et encore moins internationale. La Lettre de Liaison assez largement envoyée en échange de presse, dans les librairies (par exemple Publico) ou bibliothèques militantes est le principal moyen de rayonnement du G.A.R.A.S. en dehors de l'activité locale.

" Cependant, notre but définitif n'est pas de devenir un groupement théorique, mais de mettre en place une confédération anarchosyndicaliste sur des bases claires..." Présentation du G.A.R.A.S., Lettre de Liaison n°16 (p28), 3ème trimestre 2006

Le G.A.R.A.S. sur la Toile (non exhaustif)

• Le site fédéral du GARAS

• Le commentaire de 11h30 du 28/04/2006 est la reproduction d'un texte de la mi 2004 expliquant le pourquoi du G.A.R.A.S., rédigé par l'ex U.L. C.N.T.-A.I.T. de Tours, aujourd'hui dissoute, Cf. supra
• Polémique autour du G.A.R.A.S. sur le forum de l'U.L. de la C.N.T.-A.I.T. de Caen
• Sortons de l'impasse, gagnons nos luttes ; Marre d'être de la chair à patrons, tracts du G.A.R.A.S. Marseille garas_marseille@no-log.org
• Où en est la riposte des travailleurs, chômeurs, étudiants et lycéens ?, Lutter contre le Contrat Première Embauche ?Oui, mais pas seulement… Une étape de plus dans la restriction de nos libertés : la loi de prévention de la délinquance. ; tracts du G.A.R.A.S. Nantes garas_44@no-log.org
• La lutte n?est pas terminee, loin de la...
• Comment se débarasser des chefs ? Tableau pratique
• Le blog d'un adhérent du GARAS

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