Difference between revisions of "Individualisme aristocratique"

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(La volonté de puissance)
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Nietzsche rejette le primat de la conscience et de la raison qui se trouve à la base de la philosophie occidentale. Pour lui, la conscience n'est que la traduction en termes grégaires de ce que nous sommes réellement. Le rationalisme de Descartes est donc pour lui une illusion : les forces qui agissent en l'individu et qui motivent ses actions ne sont pas conscientes. Il s'agit plutôt d'instincts, de pulsions qui luttent en son sein et qui lui donnent son énergie.
 
Nietzsche rejette le primat de la conscience et de la raison qui se trouve à la base de la philosophie occidentale. Pour lui, la conscience n'est que la traduction en termes grégaires de ce que nous sommes réellement. Le rationalisme de Descartes est donc pour lui une illusion : les forces qui agissent en l'individu et qui motivent ses actions ne sont pas conscientes. Il s'agit plutôt d'instincts, de pulsions qui luttent en son sein et qui lui donnent son énergie.
  
Ces pulsions tirent leur sens et leur unité de la volonté de puissance, qui tend à diriger les instincts de l'individu vers un accroissement de force et de puissance. Le concept de volonté de puissance de Nietzsche a souvent été mal interprété  elle n'est pas volonté de dominer autrui, ni de se dominer soi-même (comme le proposent les stoïciens). Elle est plutôt pour l'individu la volonté de se surpasser soi-même, en laissant jouer librement ses instincts les plus forts et sans chercher à les soumettre à sa raison ou se laisser berner par la clarté illusoire de sa conscience.
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Ces pulsions tirent leur sens et leur unité de la volonté de puissance, qui tend à diriger les instincts de l'individu vers un accroissement de force et de puissance. Le concept de volonté de puissance de Nietzsche a souvent été mal interprété. Elle est pour l'individu la volonté de se surpasser soi-même, en laissant jouer librement ses instincts les plus forts et sans chercher à les soumettre à sa raison ou se laisser berner par la clarté illusoire de sa conscience.
  
 
Ainsi, Nietzsche traite souvent l'individu ou le sujet dans son oeuvre d'illusion. Il rejette ainsi le sujet conscient de Descartes et la personne kantienne mais non l'individu en tant que tel, qu'il défini comme un centre de volonté de puissance et considère comme source de valeurs positives.
 
Ainsi, Nietzsche traite souvent l'individu ou le sujet dans son oeuvre d'illusion. Il rejette ainsi le sujet conscient de Descartes et la personne kantienne mais non l'individu en tant que tel, qu'il défini comme un centre de volonté de puissance et considère comme source de valeurs positives.

Revision as of 21:51, 9 October 2007