Difference between revisions of "Le livre noir du capitalisme"

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Les auteurs sont : Gilles Perrault, Caroline Andréani, Francis Arzalier, Roger Bordier, Maurice Buttin, Canale, François Chesnais, Maurice Cury, François Delpla, François Derivery, André Devriendt, Pierre Durand, Jean-Pierre Fléchard, Yves Frémion, Yves Grenet, Jacques Jurquet, Jean Laïlle, Maurice Moissonnier, Robert Pac, Philippe Paraire, Paco Pena, Gilles Perrault, André Prenant, Maurice Rajsfus, Jean Suret, Subhi Toma, Monique et Roland Weyl, Claude Willard, Jean Ziegler.  
 
Les auteurs sont : Gilles Perrault, Caroline Andréani, Francis Arzalier, Roger Bordier, Maurice Buttin, Canale, François Chesnais, Maurice Cury, François Delpla, François Derivery, André Devriendt, Pierre Durand, Jean-Pierre Fléchard, Yves Frémion, Yves Grenet, Jacques Jurquet, Jean Laïlle, Maurice Moissonnier, Robert Pac, Philippe Paraire, Paco Pena, Gilles Perrault, André Prenant, Maurice Rajsfus, Jean Suret, Subhi Toma, Monique et Roland Weyl, Claude Willard, Jean Ziegler.  
 
Il est à signaler qu'un ancien dirigeant mao-stalinien du PCML (Parti communiste marxiste-léniniste), Jacques Jurquet (" Génocide anticommuniste en Indonésie "), signe une étude sur la répression menée par l’Etat indonésien après 1965, au nom de la " lutte contre le communisme ". Mais Jurquet se garde bien de parler du massacre concomitant d’ouvriers et paysans chinois par le maoïsme, à l’époque où il était reçu officiellement par l’Etat chinois.
 
  
 
La quatrième de couverture annonce que : « Nous n’avons pas eu la prétention de faire un livre exhaustif. Les crimes du capitalisme constituent un sujet malheureusement inépuisable. Du moins pour l’instant…Plutôt que de réaliser un ouvrage collectif, nous avons pris le parti de solliciter des participations individuelles d’historiens, d’économistes, de sociologues, de syndicalistes, d’écrivains, qui s’expriment ici en toute liberté sur le sujet de leur choix ».
 
La quatrième de couverture annonce que : « Nous n’avons pas eu la prétention de faire un livre exhaustif. Les crimes du capitalisme constituent un sujet malheureusement inépuisable. Du moins pour l’instant…Plutôt que de réaliser un ouvrage collectif, nous avons pris le parti de solliciter des participations individuelles d’historiens, d’économistes, de sociologues, de syndicalistes, d’écrivains, qui s’expriment ici en toute liberté sur le sujet de leur choix ».
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[[Catégorie:Capitalisme]]
 
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Commentaire. Mettre sur un même plan les mots "communisme" et "capitalisme" [voir "le Livre noir du Capitalisme" contre la même chose sur le communisme], comme s'il s'agissait des deux côtés d'une même médaille ou des deux pôles opposés d'un même globe, est d'emblée une supercherie et une manipulation médiatique (pour rester décent et ne pas dire de la poudre aux yeux). Le mot "communisme" désigne une idéologie compacte, bien circonscrite, et un manuel de politique servant à sa mise en pratique, tandis que "capitalisme" n'est qu'un mode de financement de la production et des échanges qui existe indépendamment du mode de gouvernement des différents Etats. Malgré certaines différences de styles et de rigueurs d'application des principes communistes, cette notion implique un régime politique, un pouvoir politique et une, ou, si l'on veut, des manières de l'exercer, mais qui se sont toutes inspirées d'une même source. Le capitalisme, par contre, n'est qu'un état de fait qui n'a été théorétisé qu'après-coup et qui a coexisté et 
 
coexiste avec les régimes politiques les plus différents, monarchique, républicain, dictatorial aussi bien que théocratique et peut-être bien même - communiste... Le capitalisme n'est un mode d'exercer le pouvoir politique (une "oppression") que dans le langage volontariste de l'idéologie communiste et de ceux qui s'en inspirent. Les horreurs et les massacres commis dans différents Etats à l'économie capitaliste ne sont pas à mettre sur le compte d'un mode de fonctionnement de l'économie, bien que l'idéologie communiste ait réussi à faire accepter par le monde - une partie, la plus tonitruante, du monde intellectuel compris - cette confusion des concepts. Mais les horreurs et le massacres du communisme, eux, découlent bel et bien de l'essence même du communisme, ainsi que l'a suffisemment montré le Livre noir du Communisme par des citations de Lénine, Trotski, Dzerjinski et d'autres, de même que le fait que le régime communiste s'est avéré incapable de se perpétuer sans la contrainte.
 

Latest revision as of 19:43, 13 January 2011