Difference between revisions of "Révolution russe"

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La révolution russe qui intéresse le plus souvent les anarchistes est celle de [[1917]] et des années qui suivent. Déjà en [[1905]] et [[1906]] le continent nord-asiatique connait des soubresauts de révolte populaire, avec les grèves des principaux centres ouvriers (Moscou, Saint-Petersbourg, Odessa, et cetera).

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Chronologie

Russie pré-révolutionnaire

Voir l'article Russie pré-révolutionnaire

Le contexte

La révolution russe qui intéresse le plus souvent les anarchistes est celle de 1917 et des années qui suivent. Déjà en 1905 et 1906 le continent nord-asiatique connait des soubresauts de révolte populaire, avec les grèves des principaux centres ouvriers (Moscou, Saint-Petersbourg, Odessa, et cetera).

Situation de la Russie en 1905

La révolution de 1905

La révolution de février 1917

Entre février et septembre 1917

Le premier gouvernement provisoire formé par la Douma était composé par les classes aisées du parti constitutionnel démocrate. Leurs visées politiques ne dépassaient pas celles d'une république bourgeoise modérée. Ses membres (Prince Lvoff, Goutckoff, Milioukov...) préparaient tranquillement l'Assemblée constituante qui devait établir les nouvelles lois fondamentales du pays, pour eux la révolution était terminée. En attendant, les problèmes brûlants "traînaient", la guerre qui était une des causes de la révolution continuait. La colère générale prit de l'ampleur et ce gouvernement soutenu par une bourgeoisie faible dut au bout de soixante jours céder sa place.

Le 6 mai, un gouvernement de coalition avec participation socialiste fut mis en place. Le membre le plus influent était Kérensky un socialiste-révolutionnaire (plutôt modéré), il possédait une grande popularité. A son arrivée au pouvoir, il ne fit rien pour faire avancer la révolution et prit le même comportement que le gouvernement précédent. Deux mois suffirent pour que sa popularité tombât au plus bas. Le 3 juillet éclata une émeute armée (avec l'aide des troupes) à Pétrograd contre le gouvernement en place. Kérensky put difficilement maîtriser la situation et il y perdit son influence de jadis. D'autre part, un général «blanc» nommé Korniloff préleva sur le front quelques milliers de soldats pour les envoyer sur Petrograd «pour en finir avec les bandes de criminels armés», Kerensky ne leur livra aucune résistance. Et ce fut les ouvriers aidés par le Soviet de la ville qui s'armèrent pour opposer une résistance héroïque. Après de durs combats qui coutèrent chère des deux côtés, les soldats refusèrent de se battre contre leurs frères ouvriers et retournèrent sur le front.

L'opinion publique accusa alors Kérensky d'avoir été secrètement de connivence avec Korniloff. C'en était donc fini de la confiance pour les socialistes modérés. Le chemin était donc déblayé pour une offensive résolue du parti bolchevik qui avait gagner en popularité auprès des masses. Le mouvement anarchiste n'ayant encore qu'une moindre importance ne pouvait pas avoir une influence immédiate et concrète sur les évènements.

Octobre rouge, les bolchéviques prennent le pouvoir

La guerre civile

Glissement vers le capitalisme d’État

Luttes des libertaires

Makhnovtchina

Kronstadt

Révolte ouvrière de Pétrograd

Analyse des milieux libertaires

Liens

Bibliographie

  • Boris Savinkov, Le Cheval blême : Souvenirs d'un terroriste, 1908, éd Phébus, 2003, 192 p.
  • Rudolf Rocker, Les soviets trahis par les bolcheviks la faillite du communisme d'état, 1921, éd, Spartacus, n° 53, 1973
  • Rosa Luxemburg, La Révolution russe, septembre 1918 (publié en 1922), rééd. Éditions de l'Aube, coll. « l'Aube poche essai », 2007, 72 p.
  • Piotr Archinov, La Makhnovchtchina. Esquisse succincte du mouvement makhnoviste, 1923, rééd in Alexandre Skirda, Les anarchistes russes, les soviets et la révolution de 1917, Paris, Max Chaleil, 350p, 2000
  • Victor Serge, L'An I de la révolution russe. Les débuts de la dictature du prolétariat (1917-1918), 1930, rééd. La Découverte, 1997, 521 p.
  • Alexandre Berkman, Le Mythe Bolchevik. Journal 1920-1922, 1925, rééd La Digitale, 1996, 310 p.
  • Ante Ciliga, L'Insurrection de Cronstadt et la destinée de la Révolution russe , 1938, rééd Allia, 1998
  • Victor Serge, Le nouvel impérialisme russe, 1946, rééd Spartacus, 1972, 160 p.
  • Voline, La révolution inconnue, 1947, rééd Verticale éditions, 2001, 800 p.
  • Ida Mett, La commune de Cronstadt. crépuscule sanglant des soviets, Spartacus, 1949, 88 p.
  • Jacques Baynac, La terreur sous lenine. 1917-1924, 1975 rééd Livre de Poche, 2003, 382 p.
  • Guy Sabatier, Traité de Brest-Litovsk, 1918, coup d'arrêt à la révolution, R. Lefeuvre, 1977
  • Marc Ferro, 1917, l'Occident devant la Révolution soviétique, Complexe, 1980, 160 p.
  • Marc Ferro, Des Soviets au communisme bureaucratique : Les Mécanismes d'une subversion, Gallimard, 1980, 263 p.
  • Marcel Body, Alexandre Skirda (dir), Au coeur de la Révolution : Mes années de Russie, 1917-1927, 1981, rééd Editions de Paris, 2003, 288 p.
  • Jean Louis Panne, Boris Souvarine, Robert Laffont, 1993, 490 p.
  • Ante Ciliga, Après la Russie, 1936-1990, Digitale, 1994, 254 p.
  • Alain Pessin, Le populisme. le populisme russe : populisme, mythe et anarchie, Acl - Atelier de Creation, 1997, 52 p.
  • Jacques Perdu, La révolution manquée, Editions Sulliver, 1997, 234 p.
  • Marcel Body, Les groupes communistes français de Russie, 1918-1921, Allia, 1998, 98 p.
  • Régis Gayraud, La Grande Mêlée des Utopies. La Russie libertaire (1905-1921), éd. Nautilus, Coll. Utopies en action, 2000.
  • Jan Waclav Makhaïski, Alexandre Skirda (dir), Le socialisme des intellectuels, Les Editions de Paris, 2001, 332 p.
  • Jacques Rossi, Michèle Sarde, Jacques, le Français : Pour mémoire du Goulag, Le Cherche Midi, 2002, 381 p.
  • Ettore Cinnella, Galina Kuzmenko, Isabelle Felici, et Jana Prosperini, Makhno et la révolution ukrainienne, 1917-1921, Atelier de création libertaire, 2003
  • E. Pierremont, Tche-ka : matériaux et documents sur la terreur bolchéviste, Ressouvenances, 2004

Catégorie:Révolution russe