police
Institution majeure de contrôle et de répression des états modernes, la police est l'instrument de coercition physique et mentale du pouvoir séparé. Sa mission est par le maintien de la fiction de la légalité la conservation des relations sociales existantes contre la vie réelle des individus. Se dit par analogie aussi pour d'autres groupes de surveillance qui usent d'autorité de violence physique ou symbolique (exemple : « wikipolice » pour l'administration de la Wikipédia).
La lutte contre la police et les contraintes qu'elle impose dans les corps et les esprits est depuis ses débuts une caractéristique essentiel du mouvement anarchiste, attaques délibérées ou affrontement dans le cadre de luttes objectives. Cette lutte a pris diverses formes : opposition physique et violente individuelle ou organisée, déclarée ou clandestine, plus rarement élimination directe, affrontement publique plus ou moins ritualisé avec les forces de maintien de l'ordre, méfiance systématique (réponse classique à qui se montre trop curieux : « T'es de la Police ? »), dénonciation et défis pacifiques.
La police a été un des cibles favorite de diverses forme de propagande par le fait. L'animosité qu'éprouve les anarchsites et tous les libertaires envers la flicaille, pour reprendre un des multiples surnom dont l'on qualifie cette engeance, les rapproche d'autres illégalistes, même si une conscience et une motivation politiques explicites les différencie.
Le personnel de cette organisation est affublé d'un certains nombre de sobriquets pittoresques qui servent aussi d'insultes. Issu de divers argots populaires plus ou moins spécialisés ce riche répertoire va du classique poulet à toute une collection de terme plus ou moins usités : keufs, condés, pandores, argousins, agents de la force publique et autres mort aux vaches !