Movimiento Antimilitarista y de Objeción de Conciencia

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Des antimilitaristes chiliens manifestent contre le Service Militaire Obligatoire

Le Movimiento Antimilitarista y de Objeción de Conciencia (Mouvement Antimilitariste et d'Objection de conscience) est un mouvement social chilien aussi connu sous le sigle MAOC. C'est un mouvement antimilitariste qui a pour objectif d'abolir le service militaire, les guerres, le militarisme et qui cherche à construire une société sans domination, ni exploitation.

Il s'agit d'une forme d'organisation anti-autoritaire et assembléiste, antipatriarcale et insoumise, avec une structure de racine fédéraliste, qui s'organise en groupes locaux, autonomes entre-eux, et qui se coordonnent en assemblée annuelles appelées Rassemblement National d'Objection de Conscience et d'Antimilitarisme. Chaque groupe organise des assemblées régulières où se définissent ses politiques et ses actions et des assemblées locales comme celle de coordination à différents niveaux.

De racine libertaire, il rassemble une longue histoire antimilitariste dans l'état chilien. Il développe ses stratégies au moyen de l'action directe et d'une riche activité pédagogico-formative nourrie de l'éducation populaire et de l'éducation libertaire. Il y a aussi un fort travail de diffusion, d'information et de propagande par le biais de fanzines, de publications, d'émissions de radio, de site internet, etc. Le groupe a réussit à mettre la question de l'objection de conscience au service militaire dans l'opinion publique chilienne à partir d'une perspective antimilitariste et assembléiste.

Débuts[edit]

Les origines du MAOC peuvent remonter aux efforts antimilitaristes des anarchistes chiliens lors de la transition chilienne post-Pinochet. Dans différentes publications anarchistes de l'époque comme Acción Directa e Insubordina (Action directe et insubordination en français) et Deserta (Déserte) du début des années 1990, on peut constater la réintroduction du discours antimilitariste. Bien que de courtes durées, surgirent des groupes temporaires d'objection de conscience à Concepción, à Talca, à Valparaíso, à Los Andes et à Arica.

En tant que représentant du mouvement antimilitariste inorganique, le GOC NCNU (voir plus bas) participa de manière critique au Forum National sur le Service Militaire, bien que sa communication sur le fait d'exiger la fin du service militaire comme un événement organisé par le gouvernement et les forces armées fut censurée. À partir de l'an 2000, les groupes qui donnent actuellement vie au MAOC vinrent s'articuler autour de l'organisation déjà existante et depuis la Encuentro Nacional de Objeción de Conciencia y Antimilitarismo (ENOCAM) (Rencontre Nationale d'Objection de Conscience et Antimilitarisme) de Temuco (2002), ils se sont transformés en un congrès du Mouvement Antimilitariste Chilien.

Ainsi la Rencontre Internationale Antimilitariste de 2004, organisée dans le cadre de la Journée internationale de l'objection de conscience de l'Internationale des Résistant(e)s à la Guerre, est considérée comme un événement du mouvement antimilitariste chilien.

La réponse coordonnée à la tuerie de conscrits d'Antuco (2005) renforça les liens organiques du mouvement antimilitariste chilien qui furent consolidés lors de la VIIIe ENOCAM, à Linares (région du Maule, Chili), avec l'apparition du Mouvement Antimilitariste d'Objection de Conscience.

Membres[edit]

Ni Casco Ni Uniforme[edit]

Logo de l'organisation "Ni Casco Ni Uniforme"

Information[edit]

Histoire[edit]

En 1997, à la suite des manifestations nationales contre le service militaire pour la mort du conscrit Pedro Soto Tapia, surgît à Santiago de Chili, le "Grupo de Objeción de Conciencia Ni Casco Ni Uniforme" (GOC NCNU), à caractère assembléiste, antimilitariste et d'action directe.

Ce groupe réalisa les premières présentations d'objection de conscience la même année. EN 1999, il stimula l'insoumission et dans le même temps déposa un recours contre l'État chilien devant le Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme.

En 1998, le GOC Ni Casco Ni Uniforme organisa la première Encuentro Nacional de Objeción de Conciencia y Antimilitarismo (ENOCAM) (Rencontre Nationale d'Objection de Conscience et Antimilitarisme), avec l'objectif d'appuyer la formation de groupes d'objection de conscience dans les régions.

Rompiendo Filas[edit]

Affiche de convocation aux activités du groupe Rompiendo Filas
Actions réalisées par Rompiendo Filas

Rompiendo Filas est un collectif autonome de racines libertaires qui adhère à une déclaration de principes, et qui exige le droit à l'Objection de conscience.

Information[edit]

Histoire[edit]

Il fut créé durant l'année 2001, quand un groupe de jeunes a décidé de se déclarer objecteurs de conscience au service militaire obligatoire. L'expérience devant cette situation étant nulle, ils commencèrent à se rassembler et à tenir des réunions informatives pour toutes les personnes désirant s'informer sur le sujet. Une fois qu'ils furent d'accord sur les dates et lieux, ils procédèrent à des actions contre le service militaire et appelèrent la population à se déclarer objecteurs de conscience. La première action eut lieu devant le bureau de recrutement mais fut durement réprimée. Quelques jours plus tard eut lieu la première déclaration massive d'objecteurs de conscience à l'intendance la région de l'Araucanía et là encore l'action des carabineros (policiers) peut être critiquée.

Au fil du temps, le groupe organisa des activités contre le service militaire et en faveur de la l'antimilitarisme durant les années qui suivirent, des assemblées, causeries éducatives et des actions ont eu lieu.

En 2002, le groupe organisa la Encuentro Nacional de Objeción de Conciencia y Antimilitarismo (ENOCAM) (Rencontre Nationale d'Objection de Conscience et Antimilitarisme), dans laquelle furent jetées les bases pour l'élargissement du mouvement dans tout le pays.

En 2004, le collectif participa à la rencontre internationale organisée par le groupe "Ni Casco Ni Uniforme" à Santiago où il étendit ses contacts par delà les frontières avec d'autres groupes antimilitaristes et avec l'Internationale des Résistant(e)s à la Guerre dont il accepta l'offre de faire partie de ce mouvement international, en plus d'acquérir plus d'habiletés pour l'élaboration d'actions directes non-violentes.

GAMPOC[edit]

Information[edit]

  • Nom complet: Grupo antimilitarista Pro Objeción de Conciencia
  • Année de fondation: 2003
  • Ville: Concepción
  • Membre de: Movimiento Antimilitarista y de Objeción de Conciencia

Histoire[edit]

Re-evolución[edit]

Information[edit]

  • Nom complet: Colectivo Re-evolución
  • Année de fondation: ????
  • Ville: Linares
  • Membre du: Movimiento Antimilitarista y de Objeción de Conciencia

Histoire[edit]

Voir aussi[edit]

Liens externes[edit]

  1. REDIRECT Modèle:Wikipedia(traduit de l'espagnol)

Catégorie:Organisation anarchiste Catégorie:Lutte