Difference between revisions of "Joseph Déjacque"

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(Au panthéon des grands absents)
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'''Joseph Déjacque''' (né le 27 décembre 1821 et mort en 1864 à Paris), militant et écrivain anarchiste, a créé le néologisme [[libertaire]], par opposition à [[libéral]], dans son pamphlet ''De l'Être-Humain mâle et femelle - Lettre à [[Pierre_Joseph_Proudhon|P. J. Proudhon]]'' publié en 1857 à la Nouvelle-Orléans. « Ouvrier-poète » selon un modèle né dans les milieux saint-simoniens de la Monarchie de Juillet et authentique [[prolétaire]], Joseph Dejacque a écrit lors d'un long exil de dix ans en Europe puis aux Etats-Unis consécutif au coup d’État du 2 décembre 1851 une Å“uvre abondante et emportée qui restera longtemps méconnue dans son pays d'origine malgré le succès du mot qu'il a inventé.   
 
'''Joseph Déjacque''' (né le 27 décembre 1821 et mort en 1864 à Paris), militant et écrivain anarchiste, a créé le néologisme [[libertaire]], par opposition à [[libéral]], dans son pamphlet ''De l'Être-Humain mâle et femelle - Lettre à [[Pierre_Joseph_Proudhon|P. J. Proudhon]]'' publié en 1857 à la Nouvelle-Orléans. « Ouvrier-poète » selon un modèle né dans les milieux saint-simoniens de la Monarchie de Juillet et authentique [[prolétaire]], Joseph Dejacque a écrit lors d'un long exil de dix ans en Europe puis aux Etats-Unis consécutif au coup d’État du 2 décembre 1851 une Å“uvre abondante et emportée qui restera longtemps méconnue dans son pays d'origine malgré le succès du mot qu'il a inventé.   
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C'est l'instauration de la dictature bonapartiste qui a conduit Déjacque en Amérique. Incarcéré en août 1851 après la publication d'un recueil de poésies jugées subversives et contraint à quitter la France, il se réfugie d'abord à Bruxelles puis à Londres, avant de rejoindre la petite communauté de proscrits regroupés à Jersey. Le 26 juillet 1853, il prononce un discours lors de l'enterrement d'une proscrite du Belleville populaire, morte dans la misère, prenant la parole après [[Victor Hugo|Hugo]] l'orateur désigné en assemblée générale des proscrits.  
 
C'est l'instauration de la dictature bonapartiste qui a conduit Déjacque en Amérique. Incarcéré en août 1851 après la publication d'un recueil de poésies jugées subversives et contraint à quitter la France, il se réfugie d'abord à Bruxelles puis à Londres, avant de rejoindre la petite communauté de proscrits regroupés à Jersey. Le 26 juillet 1853, il prononce un discours lors de l'enterrement d'une proscrite du Belleville populaire, morte dans la misère, prenant la parole après [[Victor Hugo|Hugo]] l'orateur désigné en assemblée générale des proscrits.  
  
Installé à New-York à partir de 1854, durablement marqué par la défaite de 1848, Joseph Délacque dénonce violemment dans ses écrits l'injustice de la société dans laquelle il vit et en particulier l'exploitation et les conditions de vies misérables des prolétaires et appelle à la révolution sociale. Ses réflexions sur l'existence individuelle dans le monde industriel et capitaliste l'amène à élaborer aussi une théorie originale de l'universalité et à proner une politique anarchique intransigeante qu'il expose notamment dans ''L’Humanisphère, utopie anarchique'', (New-York, 1857) et à travers divers autres textes qu'il publie dans ''Le Libertaire'' dont 27 numéros paraissent à New-York de 1858 à 1861.
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Installé à New-York à partir de 1854, durablement marqué par la défaite de 1848, Joseph Déjacque dénonce violemment dans ses écrits l'injustice de la société dans laquelle il vit et en particulier l'exploitation et les conditions de vies misérables des prolétaires. Il appelle à la révolution sociale tout en désirant sauvegarder la liberté, la « souveraineté individuelle » :
  
Anarchiste intransigeant, Joseph Déjacque rejette tout système de représentation ou de délégation politique qui conduirait l'individu à abdiquer sa volonté en laissant un autre s'exprimer à sa place, refus qui, selon ses propres déclarations, a motivé son intervention en réponse à Victor Hugo et qu'il développe dans ''La question révolutionnaire'' écrite à Jersey et publiée à son arrivée à New-York en 1854. Partisan de la plus complète liberté qu'il nomme « souveraineté individuelle », dans un monde sans exploitation, Joseph Déjacque est connu aussi pour avoir, parmi les premiers, réclamé notamment dans ''De l'Être-Humain mâle et femelle'', en réponse à la mysoginie de Proudhon, la parité totale pour les femmes.  
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:''"Privilégiés! - pour qui a semé l'esclavage, l'heure est venue de récolter la rébellion. Il n'est pas un travailleur qui, sous les lambris de sa cervelle, ne confectionne clandestinement quelques pensées de destruction. Vous avez, vous, la baïonnette et le Code pénal, le catéchisme et la guillotine; nous avons, nous, la barricade et l'utopie, les sarcasme et la bombe."''
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:In: ''l'Humanisphère, utopie anarchique''.  
  
Profitant de l’amnistie, Déjacque rentre en France en 1861. « Il est mort, fou de misère, à Paris en 1864 » note [[Gustave Lefrançais]] dans ses ''Souvenirs d’un révolutionnaire''.
 
  
==Au panthéon des grands absents==
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Ses réflexions sur l'existence individuelle dans le monde industriel et capitaliste l'amènent à élaborer une théorie originale de l'universalité et à proner une politique anarchique intransigeante qu'il expose notamment dans ''L’Humanisphère, utopie anarchique'', (New-York, 1857) et dans divers textes qu'il publie dans ''Le Libertaire''.  
:« Plus près de nous, Dejacque, un prolétaire de talent, et Cœurderoy, un négateur paradoxal et éloquent qui maria, dans sa ''Révolution par les Cosaques'', le saisissant pessimisme de Herzen et la pandestruction de Bakounine.<br />
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:C’était en 1854. Ni Cœurderoy ni Dejacque n’eurent d’écho dans le parti révolutionnaire. »
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B. Malon, dans « le Socialisme Intégral » (''La Plume'' n°91 - 1893) situe Déjacque, en compagnie de l'étrange [[Cœurderoy]], qu'il connut, en bonne place dans une aussi brève que précise généalogie de l'anarchisme militant de son époque, « ''fils légitime de la propagande bakouniste'' ». Deux ans plus tard [[Sébastien Faure]] fonde avec [[Louise Michel]] un nouveau journal, intitulé ''Le Libertaire'' qui consacre le succès du terme. L'époque qui chérissait la [[propagande par le fait]] ne pouvez que se reconnaître dans la prose enflammée de Déjacque. Il reste cependant peu lu et la note que lui consacre l'auteur de l'article aussi vague : « ''Principal rédacteur du Libertaire et auteur de l’humanisphère, productions parfois incorrectes, mais pleines de souffle et de chaude et généreuse inspiration'' » que ce qu'en retiendra le siècle suivant.
 
  
Au {{XXe siècle}}, ses textes ne font guère l'objet que de quelques rares rééditions partielles, l’Institut International d’Histoire Sociale d’Amsterdam conservant l’unique collection complète du ''Libertaire'' connue, avant que ses œuvres complètes (à l'exclusion de sa poésie) soient éditées en 2003 sur Internet.
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: ''« Élevez la voix contre cette exploitation de la femme par l’homme. Dites au monde que l’homme ne pourra désembourber la révolution, l’arracher de sa fangeuse et sanglante ornière qu’avec l’aide de la femme ; que seul il est impuissant. Dites à l’homme et dites à la femme qu’ils n’ont qu’un seul et même nom comme ils ne font qu’un seul et même être, l’être humain ; qu’ils en sont, tour à tour et tout à la fois, l’un le bras droit et l’autre le bras gauche. Dites-leur encore qu’à cette condition seule ils pourront percer les ombres qui séparent le présent de l’avenir, la société civilisée de la société harmonique.»
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:In : De l’être humain mâle & femelle. Lettre à P. J. Proudhon, Joseph Déjacque''
  
==Bibliographie ==
 
  
*''Les Lazaréennes, fables et poésies sociales'', Paris, Chez l'Auteur, 37 rue Descartes, In-8. 47 p., 1851
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Profitant de l’amnistie, Déjacque rentre en France en 1861. « Il est mort, fou de misère, à Paris en 1864 » note [[Gustave Lefrançais]] dans ses ''Souvenirs d’un révolutionnaire''.
  
* « [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/AnnexeIII.htm Discours prononcé le 26 juillet 1853 sur la tombe de Louise Julien, proscrite] », ''Almanach des Femmes, Women's Almanach for 1854'', Londres-Jersey, 1853-1854  
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==Au panthéon des grands absents==
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:« Plus près de nous, Dejacque, un prolétaire de talent, et Cœurderoy, un négateur paradoxal et éloquent qui maria, dans sa ''Révolution par les Cosaques'', le saisissant pessimisme de Herzen et la pandestruction de Bakounine.<br />
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:C’était en 1854. Ni Cœurderoy ni Dejacque n’eurent d’écho dans le parti révolutionnaire. »
  
*''[http://joseph.dejacque.free.fr/ecrits/qr.htm La question révolutionnaire]'', New-York, 1854
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Benoît Malon, dans « le Socialisme Intégral » (''La Plume'' n°91 - 1893) situe Déjacque, en compagnie de l'étrange [[Ernest Cœurderoy]], qu'il connut, en bonne place dans une aussi brève que précise généalogie de l'anarchisme militant de son époque, « ''fils légitime de la propagande bakouniniste'' ». Deux ans plus tard [[Sébastien Faure]] fonde avec [[Louise Michel]] un nouveau journal, intitulé ''Le Libertaire'' qui consacre le succès du terme. L'époque qui chérissait la [[propagande par le fait]] ne pouvait que se reconnaître dans la prose enflammée de Déjacque. Il reste cependant peu lu et la note que lui consacre l'auteur de l'article assez évasive : « ''Principal rédacteur du ''Libertaire'' et auteur de l’''humanisphère'', productions parfois incorrectes, mais pleines de souffle et de chaude et généreuse inspiration'' ». Voilà à peu près ce qu'en retiendra le siècle suivant.
  
*''[http://joseph.dejacque.free.fr/ecrits/lettreapjp.htm De l'être-humain mâle et femelle. Lettre à P.J. Proudhon''], La Nouvelle-Orléans, 1857
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Au XXe siècle, ses textes ne font l'objet que de quelques rares rééditions partielles, l’Institut International d’Histoire Sociale d’Amsterdam conservant l’unique collection complète du ''Libertaire'' connue, avant que ses œuvres complètes (à l'exclusion de sa poésie) soient éditées en 2003 sur Internet.
  
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== Œuvre écrite ==
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* ''Les Lazaréennes, fables et poésies sociales'', Paris, Chez l'Auteur, 37 rue Descartes, In-8. 47 p., 1851
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* [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/AnnexeIII.htm Discours prononcé le 26 juillet 1853 sur la tombe de Louise Julien, proscrite], ''Almanach des Femmes, Women's Almanach for 1854'', Londres-Jersey, 1853-1854
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* [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/ecrits/qr.htm ''La question révolutionnaire''], New-York, 1854
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* [http://joseph.dejacque.free.fr/ecrits/lettreapjp.htm ''De l'être-humain mâle et femelle. Lettre à P.J. Proudhon''], La Nouvelle-Orléans, 1857
 
*''Les Lazaréennes'', deuxième édition, Nouvelle-Orléans, 1857
 
*''Les Lazaréennes'', deuxième édition, Nouvelle-Orléans, 1857
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* [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/ecrits/beranger.htm ''Béranger au pilori''], La Nouvelle-Orléans, 1857
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* [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/n01/humanisphere.htm ''L'Humanisphère, utopie anarchique''], New-York, 1857
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* [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/libertaire.htm ''Le Libertaire, Journal du mouvement social''], New-York, juin 1858 à février 1861, 27 numéros de 4 pages
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* [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/n08/lib01.htm ''Le Circulus dans l’Universalité''], n° 8 et 9, 1858-1859
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* [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/n12/lib01.htm ''L’autorité — La Dictature''], n° 12, 1859 (rééd. in ''A bas les Chefs !'', Champ libre, 1971)
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* [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/n22/lib02.htm ''L'Organisation du travail''], n° 22, 24, 26, 1860 
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* [http://joseph.dejacque.free.fr/ecrits/lettreapv.htm Lettre à Pierre Vésinier], 1861
  
*''Béranger au pilori'', La Nouvelle-Orléans, 1857
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== Liens externes ==
 
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*''[http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/n01/humanisphere.htm L’Humanisphère, utopie anarchique]'', New-York, 1857
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*''[http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/libertaire.htm Le Libertaire, Journal du mouvement social]'', New-York, juin 1858 à février 1861, 27 n° de 4 pages
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** [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/n08/lib01.htm « Le Circulus dans l’Universalité »], n° 8 et 9, 1858-1859
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** [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/n12/lib01.htm « L’autorité — La Dictature »], n° 12, 1859 (rééd. in ''A bas les Chefs !'', Champ libre, 1971)
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** [http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/n22/lib02.htm « L'Organisation du travail »], n° 22, 24, 26, 1860 
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*« [http://joseph.dejacque.free.fr/ecrits/lettreapv.htm Lettre à Pierre Vésinier] », 1861
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* [http://joseph.dejacque.free.fr http://joseph.dejacque.free.fr] Site de référence
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* [http://recollectionbooks.com/bleed/Encyclopedia/DejacqueJoseph.htm ''The Anarchist Encyclopedia''] , sur les lecteurs anarchistes de Déjacque (Kroptokine, Sébastien Faure).
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* [http://apache-editions.blogspot.com/2009/01/dejacques-de-letre-humain-male-et.html De l'être humain mâle et femelle] et [http://apache-editions.blogspot.com/2008/12/dejacques-bas-les-chefs.html A bas les chefs!] en brochures
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* [http://www.non-fides.fr/?Dejacque-ou-la-passion-anarchiste Déjacque ou la passion anarchiste] introduction de ''Autour de la question révolutionnaire'', [http://mutineseditions.free.fr/ Mutines Séditions]
  
Å’uvres : [http://joseph.dejacque.free.fr/ Dejacque.free]
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[[Catégorie:Anarchiste]]
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[[Catégorie:Auteur-e]]
  
== Etudes ==
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[[en:Joseph Déjacque]]
* [http://joseph.dejacque.free.fr/ecrits/preludeqr.htm L'agité prolétaire], étude de Valentin Pelosse en ouverture à la ''Question révolutionnaire''.
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[[fr:Joseph Déjacque]]
* [http://recollectionbooks.com/bleed/Encyclopedia/DejacqueJoseph.htm Joseph Déjacques (1821-1864)] ''The Anarchist Encyclopedia'', sur les lecteurs anarchistes de Déjacques (Kroptokine, Sébastien Faure).
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[[it:Joseph Dejacque]]
* [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Déjacque Joseph Déjacque] sur la Wikipédia.
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Latest revision as of 10:36, 13 April 2012