Difference between revisions of "Alternative libertaire"

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Alternative libertaire défend des positions [[communisme|communistes]] [[libertaire]]s et syndicalistes révolutionnaires. Elle fonctionne sur la base du [[fédéralisme]]. Ses militants sont généralement syndicalistes à [[Union syndicale Solidaires|SUD]], à la [[Confédération générale du travail|CGT]] et à la [[Confédération nationale du travail (France)|CNT]]. Elle édite un mensuel, ''Alternative libertaire''.
 
Alternative libertaire défend des positions [[communisme|communistes]] [[libertaire]]s et syndicalistes révolutionnaires. Elle fonctionne sur la base du [[fédéralisme]]. Ses militants sont généralement syndicalistes à [[Union syndicale Solidaires|SUD]], à la [[Confédération générale du travail|CGT]] et à la [[Confédération nationale du travail (France)|CNT]]. Elle édite un mensuel, ''Alternative libertaire''.
  
La finalité de l'action d'AL est la rupture avec le capitalisme et la construction d'une société communiste libertaire.
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Lors de son IIIe congrès, en juin 1995, Alternative libertaire a plus particulièrement défini sa stratégie, dite de « Front social », pour Å“uvrer à la « fédération des contre-pouvoirs ». Alternative libertaire a été active dans les grèves de décembre 1995 ou du printemps 2003, comme ses militants l'avaient été dans les coordinations de 1986, ce qui la faisait souvent ressembler à un réseau syndicaliste révolutionnaire.  
Pour y parvenir, au-delà des mots, il faut une stratégie politique. Celle d'AL vise au développement d'une opposition extra-parlementaire, par la construction d'un mouvement social large, et porteur d'un projet de société autonome des partis institutionnels. C'est lors de son IIIe congrès, en juin 1995, qu'Alternative libertaire a plus particulièrement défini cette stratégie, dite de « Front social », pour Å“uvrer à la « fédération des contre-pouvoirs ».  
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L'existence d'une conflictualité sociale forte crédibilise un projet révolutionnaire, et un projet révolutionnaire peut donner un sens aux luttes sociales. C'est cette perspective qui conduit les militants d'AL à être particulièrement actifs dans les syndicats et associations de lutte (AC!, DAL, Droits devant!!, SUD, certains secteurs de la CGT…), y défendant une orientation combative et autogestionnaire.
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Avec de nombreux militants dans les mouvements sociaux, Alternative libertaire a été très active dans les grèves de décembre 1995 ou du printemps 2003, comme ses militants l'avaient été dans les coordinations de 1986.
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Consciente de la richesse mais aussi des limites d'une activité exclusive dans le mouvement social, qui la faisait souvent ressembler à un réseau syndicaliste révolutionnaire, Alternative libertaire décide à son Ve congrès, en juin 2000, d'un « tournant vers la visibilité » et lance plusieurs projets pour se construire davantage en tant qu'organisation.
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Alternative libertaire décide à son Ve congrès, en juin 2000, d'un « tournant vers la visibilité ». En octobre 2003, Alternative libertaire ouvrait un [[espace public]] dans le 19e arrondissement de Paris, au 92, rue d'Aubervilliers. L'association des Ami(e)s d'Alternative libertaire, aide au financement de ses projets.
Ces projets ont tous été couronnés de succès. Dès octobre 2000, le site Web http://www.alternativelibertaire.org était lancé, il allait totaliser 42 000 connexions dès la première année. En avril 2001, le mensuel [[« Alternative libertaire »]] passait en distribution publique. En mai 2001, la première fête d'Alternative libertaire, donnée à l'occasion de ses dix ans, rassemblait un millier de personnes, et un tel événement est depuis programmé chaque année. Enfin, en octobre 2003, Alternative libertaire ouvrait un [[espace public]] dans le 19e arrondissement de Paris, au 92, rue d'Aubervilliers.  
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Ces différentes réalisations se sont faites parallèlement à un accroissement des effectifs, à la création de nouvelles implantations militantes (aujourd'hui une trentaine) et au succès de l'association des Ami(e)s d'Alternative libertaire, qui aide au financement de ses projets.
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Les différentes organisations du mouvement libertaire (AL, [[Fédération anarchiste|FA]], [[No Pasaran]], [[CGA]], [[OCL]], ainsi que la [[CNT]]) ont su, malgré leurs divergences, trouver la voie d'une mobilisation unitaire contre le G8 d'Evian en juin 2003, en formant une coalition, la Convergence des luttes anti-autoritaires et anticapitalistes contre le G8 (Claaac-G8). À cela il faut ajouter la participation active des militants de la Claaac-G8 à la construction d'un Village anticapitaliste autogéré, le Vaaag, qui a accueilli plusieurs milliers de manifestants anti-G8 pendant une semaine.
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L'unité d'action s'est poursuivie avec l'addition de l'[[OLS]], pour la tenue d'un Forum social libertaire-Salon du livre anarchiste en novembre 2003 à Saint-Ouen, en parallèle au FSE de Saint-Denis, qui accueillit 5000 à 6000 visiteurs.
  
Les différentes organisations du mouvement libertaire (AL, [[Fédération anarchiste|FA]], [[No Pasaran]], [[CGA]], [[OCL]], ainsi que la [[CNT]]) ont su, malgré leurs divergences, trouver la voie d'une mobilisation unitaire contre le G8 d'Evian en juin 2003, en formant une coalition, la Convergence des luttes anti-autoritaires et anticapitalistes contre le G8 (Claaac-G8). Une initiative qui a été une véritable réussite puisque le bloc rouge et noir était le plus massif de la grande manifestation anti-G8. À cela il faut ajouter la participation active des militants de la Claaac-G8 à la construction d'un Village anticapitaliste autogéré, le Vaaag, véritable centre nerveux du contre-sommet, qui a accueilli plusieurs milliers de manifestants anti-G8 pendant une semaine.
 
L'unité d'action s'est poursuivie avec l'addition de l'[[OLS]], pour la tenue d'un Forum social libertaire-Salon du livre anarchiste en novembre 2003 à Saint-Ouen, en parallèle au FSE de Saint-Denis. Un événement dans le paysage anticapitaliste, puisque le FSL accueillit 5000 à 6000 visiteurs.
 
 
Les communiqués d’Alternative libertaire ont "regretté" la violence des manifestants lors des [[émeutes de novembre 2005]] en banlieue. [http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article1086]
 
Les communiqués d’Alternative libertaire ont "regretté" la violence des manifestants lors des [[émeutes de novembre 2005]] en banlieue. [http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article1086]
Ses militants furent présents lors des luttes contre la loi dite d'"égalité des chances."
 
Pour les élections 2007 Alternative libertaire n'a donné aucune consigne de vote.
 
  
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Ses militants furent présents lors des luttes contre la loi dite d'"égalité des chances." Pour les élections 2007 Alternative libertaire n'a donné aucune consigne de vote.
  
 
== Liens externes ==
 
== Liens externes ==

Revision as of 20:16, 16 October 2008

Alternative libertaire est une organisation française fondée en 1991, issue de la fusion entre le Collectif jeunes libertaires (CJL) et l'Union des travailleurs communistes libertaires (UTCL, elle-même tendance syndicaliste révolutionnaire expulsée de l'Organisation révolutionnaire anarchiste en 1976), rejointe par la suite par Daniel Guérin et Georges Fontenis.

Alternative libertaire défend des positions communistes libertaires et syndicalistes révolutionnaires. Elle fonctionne sur la base du fédéralisme. Ses militants sont généralement syndicalistes à SUD, à la CGT et à la CNT. Elle édite un mensuel, Alternative libertaire.

Lors de son IIIe congrès, en juin 1995, Alternative libertaire a plus particulièrement défini sa stratégie, dite de « Front social », pour Å“uvrer à la « fédération des contre-pouvoirs ». Alternative libertaire a été active dans les grèves de décembre 1995 ou du printemps 2003, comme ses militants l'avaient été dans les coordinations de 1986, ce qui la faisait souvent ressembler à un réseau syndicaliste révolutionnaire.

Alternative libertaire décide à son Ve congrès, en juin 2000, d'un « tournant vers la visibilité ». En octobre 2003, Alternative libertaire ouvrait un espace public dans le 19e arrondissement de Paris, au 92, rue d'Aubervilliers. L'association des Ami(e)s d'Alternative libertaire, aide au financement de ses projets.

Les différentes organisations du mouvement libertaire (AL, FA, No Pasaran, CGA, OCL, ainsi que la CNT) ont su, malgré leurs divergences, trouver la voie d'une mobilisation unitaire contre le G8 d'Evian en juin 2003, en formant une coalition, la Convergence des luttes anti-autoritaires et anticapitalistes contre le G8 (Claaac-G8). À cela il faut ajouter la participation active des militants de la Claaac-G8 à la construction d'un Village anticapitaliste autogéré, le Vaaag, qui a accueilli plusieurs milliers de manifestants anti-G8 pendant une semaine.

L'unité d'action s'est poursuivie avec l'addition de l'OLS, pour la tenue d'un Forum social libertaire-Salon du livre anarchiste en novembre 2003 à Saint-Ouen, en parallèle au FSE de Saint-Denis, qui accueillit 5000 à 6000 visiteurs.

Les communiqués d’Alternative libertaire ont "regretté" la violence des manifestants lors des émeutes de novembre 2005 en banlieue. [1]

Ses militants furent présents lors des luttes contre la loi dite d'"égalité des chances." Pour les élections 2007 Alternative libertaire n'a donné aucune consigne de vote.

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