Difference between revisions of "Anarchisme et luttes de libération nationale"

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(De la nation à l'État-nation)
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<!--une frontiére (dont les guerres anciennes, hordiques, religieuses ont tracés des contours incertains) dans laquelle vivent un ou des peuples ayant une identité historique devenue, à la force des choses, commune. -->
 
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Comme beaucoup de révolutionnaires de la moitié du XIX éme siécle, [[Michel Bakounine|Bakounine]] s'engagera, contre l'impérialisme, en faveur des luttes de libération nationales (plus spécialement le mouvement panslaviste, polonais, ...). Il ne s'impliquera que plus tard, vers 1864, dans le mouvement anarchiste. En 1873, dans "Étatisme et anarchie", il évoquera la question nationale en concluant ainsi que : "''rien n'est plus absurde et en même temps plus néfaste, plus mortel pour le peuple que de faire du pseudo principe de la nationalité l'idéal de toutes les apirations populaires [...] la question nationale, selon nous, doit s'éffacer entièrement devant les grands problêmes de la lutte sociale''"
 
Comme beaucoup de révolutionnaires de la moitié du XIX éme siécle, [[Michel Bakounine|Bakounine]] s'engagera, contre l'impérialisme, en faveur des luttes de libération nationales (plus spécialement le mouvement panslaviste, polonais, ...). Il ne s'impliquera que plus tard, vers 1864, dans le mouvement anarchiste. En 1873, dans "Étatisme et anarchie", il évoquera la question nationale en concluant ainsi que : "''rien n'est plus absurde et en même temps plus néfaste, plus mortel pour le peuple que de faire du pseudo principe de la nationalité l'idéal de toutes les apirations populaires [...] la question nationale, selon nous, doit s'éffacer entièrement devant les grands problêmes de la lutte sociale''"
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<blockquote>« ''Le Panther-anarchisme est prêt, décidé et capable d'affronter les vieilles notions nationalistes et révolutionnaires qui ont été acceptées comme « allant de soi ». Il affronte également la connerie de nos vies et dans le soi-disant mouvement qui nous empêche de construire un mouvement intelligent reposant sur le fait d'apprécier la vie, la diversité, l'auto-détermination dans la pratique et la résistance à plusieurs facettes face à la porcocracie<ref>En anglais, ''Pigocracy''.</ref> de Babylone. Cette porcocracie est dans nos « têtes », nos relations et également dans les institutions qui ont un intérêt certains dans notre domination éternelle.'' »<br />Par [[Ashanti Alston]], tiré de ''@narchist Panther Zine'', octobre [[1999]], Édition 1, Volume 1.</blockquote>
 
<blockquote>« ''Le Panther-anarchisme est prêt, décidé et capable d'affronter les vieilles notions nationalistes et révolutionnaires qui ont été acceptées comme « allant de soi ». Il affronte également la connerie de nos vies et dans le soi-disant mouvement qui nous empêche de construire un mouvement intelligent reposant sur le fait d'apprécier la vie, la diversité, l'auto-détermination dans la pratique et la résistance à plusieurs facettes face à la porcocracie<ref>En anglais, ''Pigocracy''.</ref> de Babylone. Cette porcocracie est dans nos « têtes », nos relations et également dans les institutions qui ont un intérêt certains dans notre domination éternelle.'' »<br />Par [[Ashanti Alston]], tiré de ''@narchist Panther Zine'', octobre [[1999]], Édition 1, Volume 1.</blockquote>
 
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L'anarchisme a des positions radicales et sociales vis à vis des luttes de libération nationales. Les anarchistes estiment que pour parvenir à l'indépendance et l'autodétermination complète pour tous les peuples du monde, il faut commencer par lutter au sein du peuple contre les tendances autoritaires avant-gardistes ou gardiennes du peuple, puis en même temps que la révolution sociale se réalise, organiser un système politique anarchiste reposant sur le contrôle local, le fédéralisme, l'internationalisme et l'entraide. Les anarchistes défendent la sécession, comme une possibilité et une necessité pour tout individu, groupe, commune ou région vivant dans ce lieu géographique identifié comme une nation, et habité par un peuple, et ne désirant pas être inscrit dans ce cadre limité.

La nation et l'État

Une nation est une construction mythique (et religieuse), créé par des États-nation ou des autorités ethniques pour justifier l'unité d'un peuple autour d'une langue, d'une culture, d'un territoire. La nation se révéle n'être que la continuation des communautés qui se sont unies de gré ou de force par la poursuite des guerres inter-communautaires, impérialistes ou religieuses. L'appel aux ancêtres améne une hiérarchisation de ces nations en castes militaires et religieuses. La nation est l'alibi moraliste que se donne les chefs ethniques ou les États-nations afin d'exercer la domination sur le peuple.

À la fin de la Révolution française, le nationalisme impérialiste de napoléon imposera l'État-nation (État de droit, État éthnique et territoire strictement délimité) à une grande partie de l'europe, ce qui en retour, par une même logique, ménera de la part des peuples dominés à des insurrections d'indépendance nationales et de surcroît à la création de nouveaux États-nations. L'État-nation, par sa législation des frontiéres, abolira les barriéres douaniéres intérieures de la féodalité afin de permettre l'ascendance de la bourgeoisie et de répondre aux impératifs du capitalisme. Devant les contradictions du capitalisme, l'État-nation optera, selon les besoins contradictoire, pour des politiques économiques de libre-échange ou protectioniste. Et devant les contradictions sociales, et pour une stabilité politique, l'État-nation fabriquera et forcera à l'identité collective, la nation, par l'intermédaire de l'école et de la conscription obligatoire, et le suffrage universel (parfois obligatoire) qui sera le pis-aller civique. La nation a pour but de souder moralement la société, à l'intérieur, en dépassant les antagonismes de classe, et vis à vis de l'exterieur, trouver l'ennemi historique (l'étranger, le non conforme, etc) coupable des maux de la patrie. L'État-nation permettra l'instauration du cadre juridique justifiant ce nationalisme.


Comme beaucoup de révolutionnaires de la moitié du XIX éme siécle, Bakounine s'engagera, contre l'impérialisme, en faveur des luttes de libération nationales (plus spécialement le mouvement panslaviste, polonais, ...). Il ne s'impliquera que plus tard, vers 1864, dans le mouvement anarchiste. En 1873, dans "Étatisme et anarchie", il évoquera la question nationale en concluant ainsi que : "rien n'est plus absurde et en même temps plus néfaste, plus mortel pour le peuple que de faire du pseudo principe de la nationalité l'idéal de toutes les apirations populaires [...] la question nationale, selon nous, doit s'éffacer entièrement devant les grands problêmes de la lutte sociale"


EN COURS DE DEVELOPPEMENT


Notes


Bibliographie

  • Hampson, Norman. 1968. The Enlightenment. Harmondsworth, England: Penguin Books.
  • Hearder, Harry. 1966. Europe in the Nineteenth Century 1830-1880. New York: Longman. ISBN 0-582-48212-7
  • Puri, Karish K. 1983. Ghadar Movement: Ideology, Organisation and Strategy. Guru Nanak Dev University Press.


Liens internes

Liens externes

Catégorie:Anarchisme

  1. REDIRECT Modèle:Wikipedia (traduit de l'article anglais et modifié).