Anarchisme et marxisme
L'avancement de cette traduction est de %. |
Catégorie:En traduction Même si le communisme libertaire et le marxisme sont deux philosophies politiques très différentes, il y a quelques similarités entre la méthodologie et l'idéologie de plusieurs anarchistes et marxistes.
L'Association internationale des travailleurs, à sa fondation, était une alliance de plusieurs groupes socialistes, incluant des anarchistes et des marxistes. Les deux côtés avaient un but commun (le communisme sans État) et des adversaires politiques communs (conservateurs et les autres politicailles de droite). Mais chacun était critique envers l'autre, et le conflit inhérant a ensuite pris corps dans l'argumentation entre Bakounine, représentant les idées anarchistes, et Karl Marx lui-même. En 1872, un conflit dans la Première internationale amena l'expulsion de Bakounine et des "bakounistes", décidée par le parti de Marx au Congrès de Hague en 1872.
Contents
Arguments entourant le sort de l'État
Les États-nation sont originaires d'Europe avec le Treaty of Westphalia en 1649. Les scientifiques de la politique moderne décrivent l'État comme centralisé, hiérarchique, gouvernant des institutions qui maintiennent un « monopole sur l'utilisation légitime de la force physique », pour utiliser les termes proposés par le sociologue allemand Max Weber dans son essai de 1918, La Vocation de politique [1]. Cette définition est acceptée par un peu tous les courants excepté le marxisme.
Le marxisme a une définition unique de l'État : que l'État est l'organe de la répression d'une classe sociales sur toutes les autres. Pour les marxistes, tout état est intrinsèquement une dictature d'une classe sur les autres. Dans cette définition, l'idée de dictature du prolétariat peut vouloir dire n'importe quoi de l'utilisation légitime de la force physique par des conseils d'ouvriers/ères armés/es jusqu'au monopole de la force par un parti composé d'intellectuels se réclamant d'être chefs du prolétariat. Dans la théorie marxiste, si la différence entre les classes disparraîssait, l'État disparaîtrait aussi.
Cependant, il y a des divergeancse de points de vue. Les anarchistes estiment que n'importe quel État sera inévitablement dominé par une élite politique ou économique, devenant de fait un organe de domination au service d'une classe. À l'inverse, les marxistes estiment que la répression réussie envers une classe dominante requiert inévitablement une violence d'une capacité supérieure, et que toutes les sociétés précédant le socialisme sont régies par une classe minoritaire, si bien que d'après la théorie marxiste, chaque état non-socialiste possèdera les propriétés attribuées à tous les États par les anarchistes et les autres. Bakounine écrit dans son essai Étatisme et Anarchie [2] :
« Ils [les marxistes] maintiennent qu'uniquement une dictature — la leure, évidement — peut créer la volonté du peuple, alors que notre réponse à cette question est : aucune dictature ne peut avoir d'autres buts que sa propre perpétuation, et cela ne peut uniquement engendrer l'esclavage du peuple la tolérant ; la liberté ne peut être créée uniquement à partir de la liberté, c'est-à -dire, par une rébellion universelle de la part du peuple et la libre organisation des masses laborieuses de bas en haut. »
Plus loin, il ajoute suite aux écrits de Marx proclamant que l'État serait par la suite éventuellement aboli, considérant que l'État serait le plus sûr moyene pour parvenir à une société anarchiste : « L'anarchisme ou la liberté est le but, alors que l'État et la dictature sont les moyens, donc [pour les marxistes] afin que les masses soient libérées, elles doivent d'abord être enchaînées. » [3]
Le processus de transition
La théorie de l'État mène directement à la question pratique de savoir quelle forme de la transition vers une société sans état doit être utilisée, afin que cette société sur laquelle les marxistes et les anarchistes sont d'accord puisse voir le jour.
Les marxistes estiment que la transition réussie vers le communisme sans État (ce que Marx appelle le « vrai communisme ») requiert la répression des capitalistes qui rétabliraient sinon leur propre contrôle, et donc l'existence d'un État mené par les ouvriers (voir dictature du prolétariat). Pour les anarchistes, cela signifie que l'idéologie revendiquée par les différents types d'État — qu'ils soit capitalistes, fascistes ou communistes — n'est franchement pas pertinente puisque tous les États sont fondamentalement violents et répriment la majorité travailleuse au profit de la minorité dirigeante. En outre, les anarchistes soutiennent que « l'État ouvrier » défendu par les marxistes est une impossibilité logique, puisque dès qu'une quelconque « avant-garde » auto-proclamée prend le pouvoir étatique, elle cesse de faire partie du prolétariat (si tant est qu'elle en est jamais fait partie) et devient membre de la « classe coordinante ». L'idée de la dictature du prolétariat a également été critiquée par la plupart des anarchistes, sur le plan théorique comme sur le plan historique. Généralement, il est avancé que ce n'est pas une classe qui prend le pouvoir, mais une minorité, un parti dans l'optique léniniste, et donc qu'il s'agit d'une dictature sur le prolétariat. Les anarchistes mettent en évidence les mesures prises par Lénine, Trotsky et Staline durant la révolution russe dès le début même de cette révolution.
Les anarchistes défendent l'argument que l'Union Soviétique n'avait rien de démocratique, tout comme les autres États auto-proclamés « marxistes », alors que les marxistes pointent du doigt les défaites des révolutions menées par les anarchistes telle que celle d'Espagne.
Les marxistes et les anarchistes souhaitent les un-e-s comme les autres abolir l'existance de l'État bourgeois. Immédiatement après l'abolition de ce dernier, les marxistes cherchent à lui substituer un État ouvrier, par exemple la dictature du prolétariat, ou bien une classe dirigeante ouvrière. Comme l'explique Friedrich Engels, l'État ouvrier commencera à dépérir, pour finalement cesser d'exister lorsque les antagonismes de classe auront disparu. Les anarchistes quant à eux estiment que la création d'un quelconque nouvel État placera le pouvoir dans la main d'une faible minorité, que les États avec leurs capacités répressives et leurs bureaucraties massives tendent à se perpétuer et non pas à « dépérir », et qu'en pratique, la création d'un nouvel État est contre-révolutionnaire car au lieu d'éventuellement l'éliminer, il faudra une seconde révolution pour le mettre à bas ; les anarchistes préfèrent susbstituer à l'État des conseils ouvriers, des syndicats ou toutes autres méthodes d'organisation décentralisées et non-hiérarchiques. Les anarchistes pointent également la chute de l'Union Soviétique ainsi les mouvements venant de la base à travers le bloc soviétique demandant l'abolition de la dictature et qui furent durement réprimés, démontrant ainsi la quasi-impossibilité de faire cette fameuse seconde révolution.
Les marxistes répondent que la répression centralisée et organisée de la classe capitaliste est absolument nécessaire, et que le prolétariat ne peut l'accomplir uniquement par le biais de l'État.
Les positions marxiste et anarchiste se rejoignent quelque peu, puisque les anarchistes ne sont pas d'accord entre eux quant à savoir si les conseils ouvriers démocratiques ayant le monopole de la violence constituent ou non un État, et les marxistes ne sont quant à eux pas d'accord entre eux quant à la forme que doit revêtir la dictature du prolétariat. Cependant, les arguments marxistes prêtent à la critique, puisqu'ils mettent en avant de façon contradictoire l'autonomie des conseils ouvriers, l'existence d'une police secrète, la légitimité du terrorisme d'État comme stratégie révolutionnaire[4], et la transparence de la justice.
Le problème inhérent à l'État, et l'idée de s'en emparer à des fins révolutionaires mène aux problèmes des partis politiques, qui divisent également marxistes et anarchistes.
Partis politiques
Le problème lié à la prise du pouvoir étatique soulève la question des partis politiques, question qui divise également les anarchistes et les marxistes. La plupart des marxistes voient les partis politiques comme des outils utiles, voire nécessaires, pour s'emparer du pouvoir étatique, puisqu'ils considèrent qu'un effort central coordiné est nécessaire pour mettre à bas avec succès la classe capitaliste et l'État, ainsi que pour établir un moyen de contrôler et de maintenir le pouvoir face aux éventuelles contre-révolutions. Cependant, les marxistes ne sont pas d'accord quant à savoir si un parti révolutionnaire se doit de participer aux élections bourgeoises, quel rôle il doit jouer après la révolution, et comment doit-il être organisé[5]. Les anarchistes quant à eux refusent généralement de participer aux gouvernements[6], et donc ne forme pas partis politiques, puisqu'ils considèrent qu'une structure organisée hiérarchiquement possède une tendance inhérente à devenir autoritaire et oppressante. Cependant, la plupart de ces derniers s'organisent politiquement sur la base de la démocratie directe et du fédéralisme, afin de participer de façon efficace aux luttes populaires et de mener le peuple vers la révolution sociale.
Violence et révolution
Une autre question pratique étroitement liée à la conception de l'État est de savoir si la violence est acceptable et si oui, jusqu'à quel point afin de mener à bien la révolution. Les anarchistes estiment que tous les États sont « illégitimes » car la survie de ces dernier dépend d'une violence systématique, et donc que la violence à petite échelle voire l'assassinat planifié d'une élite criminel peut être utile et nécessaire en certaines circonstances[7], alors que la violence massive à l'encontre du peuple – telle que la pratiquèrent Lénine et Trotsky face à la révolte de Kronstadt, par Staline durant les Grandes Purges ou les pogroms, ou par Mao durant la Révolution culturelle – ne peut jamais être ni acceptable, ni justifiée. La plupart des marxistes estiment que la violence à grande échelle est légitime et qu'une « juste guerre » est possible, au moins dans les circonstances limitées d'une auto-défense collective, par exemple face à une tentative de coup d'État ou une invasion impérialiste. Certains marxistes (des stalinistes notoires) vont même jusqu'à dire qu'en général, « la fin justifie les moyens », et donc qu'en théorie n'importe quelle violence ou autre effusion de sang peut être justifiée dans le but de parvenir au communisme.
Le conflit provoqué par ces deux conceptions opposées cache souvent un conflit larvé quant à savoir quelles idées doivent motiver et mener la révolution, et ainsi aboutir historiquement à l'utilisation massive de la violence par les soi-disant « États ouvriers » à l'encontre des anarchistes et des autres révolutionnaires.
Peuvent être cités à titre d'exemples les arrestations et exécutions massives d'anarchistes et de gauchistes non-blchéviks durant la révolution russe, et la répression sanglante du soulèvement de Kronstadt, les accusations durant la révolution espagnole envers les marxistes, censés être alliés des anarchistes, d'avoir ouvert le feu dans le dos des troupes anarchistes pendant que celles-ci menaient l'assaut sur les tranchées fascistes, la répression sanglante effectuée par le gouvernement « communiste » des dissidents durant la révolution chinoise et des manifestants de la place Tian'anmen, les exécutions massives d'anarchistes et autres dissidents décidées par Che Guevara durant la révolution cubaine[8], pour n'en citer que quelques uns.
Les marxistes répliquent que les anarchistes sont systématiquement désorganisé-e-s et que leur refus de se soumettre à la règle des États marxistes « révolutionnaires » ou d'approuver le terrorisme d'État les rend « contre-révolutionnaires ». Ils vont même jusqu'à oser dire que si les anarchistes étaient capables de mener un bien une révolution, ils ne seraient pas encore et toujours massacré-e-s.
La compréhension anarchiste et marxiste des classes
L'analyse des classes des anarchistes et des marxistes est basée sur l'idée que la société est divisée en plusieurs classes, chacune avec des intérêts différents en accord avec leur circonstance matérielle. Les deux diffèrent cependant, dans où ils tracent les lignes entre ces groupes.
Pour les marxistes, les deux classes principales sont la bourgeoisie et la classe prolétarienne. Marx a cru que les circonstances historiques que vivaient les travailleurs industriels, les inciteraient à s'organiser et saisir l'État et les moyens de production de la bourgeoisie. Il faudra ensuite, les collectiviser et créer une société sans classe administré par et pour les travailleurs. He explicitly dismissed peasants, agricultural workers, and the "lumpen-proletarians" - the "underclass" as incapable of creating revolution and argued that the social revolution, led by the Proletariat" was a historical and scientific certainty. Ironiquement, aucune révolution marxiste en n'importe quel pays a été dirigés par les "prolétaires". Post-Marxist and neo-Marxist theories such as Leninism and Maoism seek to explain this as the result of Imperialism artificially raising the standards of living for industrial workers in developed capitalist nations, making them less likely to rebel, and leading to revolutions in poorer less developed nations with majority Peasant populations - such as Russia and China. Lenin further argued that Imperialism was thus ultimately a good thing because it brought advanced western technology to backward and primitive nations and would thus speed up the global industrialization process - and thus bring about the global revolution which Marx had predicted.
The anarchist class analysis predates Marxism, drawing its lineage from the early socialist movement. Anarchists argue that there are three “classes,†which have relevance to social change - not two. Roughly, these are the working class (which includes everyone whose labor is involved in producing and distributing goods as well as much of the so-called “service†industry), the coordinating class (which includes everyone whose labor is primarily concerned with “coordinating†and managing the labor of the working class), and the elite or “owning class,†(which derives its income from it’s control of wealth and resources). Since most Anarchists reject dialectics and historical materialism, Anarchists do not claim that revolution and the reorganization of society are "inevitable", only that they are desirable, and see all liberation movements by oppressed people as fundamentally legitimate, be they "proletarians", "peasants", indigenous peoples, ethnic minorities, or cultural minorities (such as homosexuals) without needing to fit these movements into any predetermined "future history."
Anarchism further contends that Marxism fails, and will always fail, because it creates a dictatorship of the coordinating class and that "dictatorship of the proletariat" is a logical impossibility.
Key differences thus include the fact that Anarchists do not differentiate between peasants, lumpen, and proletarians and instead define all people who work for wage labor as members of the working class, regardless of occupation; and that Anarchists do differentiate between the economic and political elites who set policy and the business and government functionaries that carry those policies out whereas Marxists lump the two together.
Argumentation concernant la méthode du matérialisme historique
Le marxisme utilise une forme d'analyse dialectique des sociétés humaines appelées le matérialisme historique. Le noeud dans l'analyse du matérialisme historique est l'idée que les gens se trouvent dans un monde matériel prédéfini, et agissent pour produire des changements sur ce monde dans les limites des changements qu'ils et elles peuvent concevoir. Un exemple de matérialisme historique pourrait être des paysans féodaux qui se trouveraient sous les ordres d'un seigneur, et qui imagineraient des solutions religieuses plutôt que politique au problème de leur status non-libre. _Underlying these processes is an idea that contradictions and opposed social groups will naturally form and drive social progress.
Le matérialisme historique est dérivé d'une méthode de raisonnement appelés la Dialectique. Cette méthode fonctionne dans l'assumation que tous les phénomènes naturels sont définis dans un contrastre avec les autres phénomènes, que les quantités peuvent être vues qualitativement, que la compréhension précise de phénomènes imprécis est possible(comparable à plusieurs principes physiques d'incertitude). Marx et son collègue Friedrich Engels commente, que les dialectiques peuvent en outre, être appliquées à la société humaine dans le forme du matérialisme historique, pour que les classes puissent être étudiées en observant les contrastes entre elles. Par exemple, entre les propriétaires et les travailleurs/euses, ou en traduisant la distribution inégale de la propriété privée pour montrer la disparité de classe.
Les anarchistes utilisent une grande variété d'outils dans leur analyse sociale et plusieurs anars valorisent le matérialisme historique, en tant qu'outil d'analyse sociale. Le Workers Solidarity Movement, par exemple, fait de son accord sur l'utilité de la méthode du matérialisme historique, un de ses points centrales d'unité dans l'organisation. Bien des anarchistes, toutefois, écartent le matérialisme historique, en tant que pseudo-science basée des dires universels impossible à tester ou vérifier. Les anarchistes furent parmi les premiers/ières à critiquer la tendance matérialiste dialectique sur cette base, et sur la base qu'il déshumanise l'analyse sociale et politique et qu'il n'est pas soutenable en tant que méthodologie universelle.
Points politiques communs
En tant que mouvements, les "défenseur(e)s" du marxisme et de l'anarchisme ne sont pas nécessairement incompatibles. Au début du 20ième siècle, plusieurs marxistes et anars furent unis dans le mouvement des syndicats révolutionnaires et militants (voir le De Leonisme et l'IWW). Plusieurs marxistes ont honnêtement participé(e)s aux révolutions anarchistes, de même que plusieurs anars ont honnêtement participé(e)s aux révolutions marxistes. De plus, plusieurs organisations révolutionnaires tentent une synthèse entre les traditions marxistes et anarchistes dans le but d'une société où la classe du bas serait enfin libre. Des exemples pourraient inclure le marxisme autonomiste et Joseph Dietzgen.
Note et référence
- ↑ La citation exacte est : « Par contre il faut concevoir l'État contemporain comme une communauté humaine qui, dans les limites d'un territoire déterminé - la notion de territoire étant une de ses caractéristiques - revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime. », Le Savant et le Politique (Wissenschaft als Beruf et Politik als Beruf), section La Vocation de politique (Politik als Beruf), p.29 du fichier PDF disponible sur Les Classiques des sciences sociales
- ↑ Texte disponible en anglais
- ↑ Ibidem
- ↑ Sur ce point, lire [Terrorisme et communisme] de Léon Trotsky.
- ↑ Sur ce point, voir l'opposition entre les léninistes et les conseillistes (ou luxembourgistes).
- ↑ Certaines exceptions, comme durant la guerre d'Espagne, où des ministres anarchistes entrent au gouvernement le 3 mai 1937.
- ↑ Voir l'article propagande par le fait.
- ↑ Lorsque Guevara était « procureur suprême » de la prison de la forteresse de la Cabaña, du 2 janvier au 12 juin 1959, il supervisa le procès et l'exécution de plusieurs personnes, que ce soient des anciens dirigeants du régime de Batista, des membres de la police secrète du BRAC (Buró de Represión de Actividades Comunistas : Bureau de Répression des Activités Communistes), des criminels de guerre, et des gens soupçonné-e-s d'être des dissident-e-s politiques.
Bibliographie
- Barker, John H. Individualism and Community: The State in Marx and Early Anarchism. New York: Greenwood Press, 1986. ISBN: 031324706.
- D'Agostino, Anthony. Marxism and the Russian Anarchists. San Francisco: Germinal Press, 1977. ISBN: 0918064031.
- Dolgoff, Sam (ed.). Bakunin on Anarchism. Montreal: Black Rose Books, 2002. ISBN: 0919619053 (Hardcover), 0919619061 (Paperback)
- Vincent, K. Steven. Between Marxism and Anarchism: Benoit Malon and French Reformist Socialism. Berkeley: University of California Press, 1992. ISBN: 0918064031
- Libertarian Communist Library - Contains many Anarchist and Marxist Texts, as well as texts which crossover between the two
- REDIRECT Modèle:Wikipedia(traduit)