Anarchisme et marxisme
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Catégorie:En traduction Même si le communisme libertaire et le marxisme sont deux philosophies politiques très différentes, il y a quelques similarités entre la méthodologie et l'idéologie de plusieurs anarchistes et marxistes.
L'Association internationale des travailleurs, à sa fondation, était une alliance de plusieurs groupes socialistes, incluant des anarchistes et des marxistes. Les deux côtés avaient un but commun (le communisme sans État) et des adversaires politiques communs (conservateurs et les autres politicailles de droite). Mais chacun était critique envers l'autre, et le conflit inhérant a ensuite pris corps dans l'argumentation entre Bakounine, représentant les idées anarchistes, et Karl Marx lui-même. En 1872, un conflit dans la Première internationale amena l'expulsion de Bakounine et des "bakounistes", décidée par le parti de Marx au Congrès de Hague en 1872.
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Arguments entourant le sort de l'État
Les États-nation sont originaires d'Europe avec le Treaty of Westphalia en 1649. Les scientifiques de la politique moderne décrivent l'État comme centralisé, hiérarchique, gouvernant des institutions qui maintiennent un « monopole sur l'utilisation légitime de la force physique », pour utiliser les termes proposés par le sociologue allemand Max Weber dans son essai de 1918, La Vocation de politique [1]. Cette définition est acceptée par un peu tous les courants excepté le marxisme.
Le marxisme a une définition unique de l'État : que l'État est l'organe de la répression d'une classe sociales sur toutes les autres. Pour les marxistes, tout état est intrinsèquement une dictature d'une classe sur les autres. Dans cette définition, l'idée de dictature du prolétariat peut vouloir dire n'importe quoi de l'utilisation légitime de la force physique par des conseils d'ouvriers/ères armés/es jusqu'au monopole de la force par un parti composé d'intellectuels se réclamant d'être chefs du prolétariat. Dans la théorie marxiste, si la différence entre les classes disparraîssait, l'État disparaîtrait aussi.
Cependant, il y a des divergeancse de points de vue. Les anarchistes estiment que n'importe quel État sera inévitablement dominé par une élite politique ou économique, devenant de fait un organe de domination au service d'une classe. À l'inverse, les marxistes estiment que la répression réussie envers une classe dominante requiert inévitablement une violence d'une capacité supérieure, et que toutes les sociétés précédant le socialisme sont régies par une classe minoritaire, si bien que d'après la théorie marxiste, chaque état non-socialiste possèdera les propriétés attribuées à tous les États par les anarchistes et les autres. Bakounine écrit dans son essai Étatisme et Anarchie [2] :
« Ils [les marxistes] maintiennent qu'uniquement une dictature — la leure, évidement — peut créer la volonté du peuple, alors que notre réponse à cette question est : aucune dictature ne peut avoir d'autres buts que sa propre perpétuation, et cela ne peut uniquement engendrer l'esclavage du peuple la tolérant ; la liberté ne peut être créée uniquement à partir de la liberté, c'est-à -dire, par une rébellion universelle de la part du peuple et la libre organisation des masses laborieuses de bas en haut. »
Plus loin, il ajoute suite aux écrits de Marx proclamant que l'État serait par la suite éventuellement aboli, considérant que l'État serait le plus sûr moyene pour parvenir à une société anarchiste : « L'anarchisme ou la liberté est le but, alors que l'État et la dictature sont les moyens, donc [pour les marxistes] afin que les masses soient libérées, elles doivent d'abord être enchaînées. » [3]
Le processus de transition
La théorie de l'État mène directement à la question pratique de savoir quelle forme de la transition vers une société sans état doit être utilisée, afin que cette société sur laquelle les marxistes et les anarchistes sont d'accord puisse voir le jour.
Les marxistes estiment que la transition réussie vers le communisme sans État (ce que Marx appelle le « vrai communisme ») requiert la répression des capitalistes qui rétabliraient sinon leur propre contrôle, et donc l'existence d'un État mené par les ouvriers (voir dictature du prolétariat). Pour les anarchistes, cela signifie que l'idéologie revendiquée par les différents types d'État — qu'ils soit capitalistes, fascistes ou communistes — n'est franchement pas pertinente puisque tous les États sont fondamentalement violents et répriment la majorité travailleuse au profit de la minorité dirigeante. En outre, les anarchistes soutiennent que « l'État ouvrier » défendu par les marxistes est une impossibilité logique, puisque dès qu'une quelconque « avant-garde » auto-proclamée prend le pouvoir étatique, elle cesse de faire partie du prolétariat (si tant est qu'elle en est jamais fait partie) et devient membre de la « classe coordinante ». L'idée de la dictature du prolétariat a également été critiquée par la plupart des anarchistes, sur le plan théorique comme sur le plan historique. Généralement, il est avancé que ce n'est pas une classe qui prend le pouvoir, mais une minorité, un parti dans l'optique léniniste, et donc qu'il s'agit d'une dictature sur le prolétariat. Les anarchistes mettent en évidence les mesures prises par Lénine, Trotsky et Staline durant la révolution russe dès le début même de cette révolution.
Les anarchistes défendent l'argument que l'Union Soviétique n'avait rien de démocratique, tout comme les autres États auto-proclamés « marxistes », alors que les marxistes pointent du doigt les défaites des révolutions menées par les anarchistes telle que celle d'Espagne.
Les marxistes et les anarchistes souhaitent les un-e-s comme les autres abolir l'existance de l'État bourgeois. Immédiatement après l'abolition de ce dernier, les marxistes cherchent à lui substituer un État ouvrier, par exemple la dictature du prolétariat, ou bien une classe dirigeante ouvrière. Comme l'explique Friedrich Engels, l'État ouvrier commencera à dépérir, pour finalement cesser d'exister lorsque les antagonismes de classe auront disparu. Les anarchistes quant à eux estiment que la création d'un quelconque nouvel État placera le pouvoir dans la main d'une faible minorité, que les États avec leurs capacités répressives et leurs bureaucraties massives tendent à se perpétuer et non pas à « dépérir », et qu'en pratique, la création d'un nouvel État est contre-révolutionnaire car au lieu d'éventuellement l'éliminer, il faudra une seconde révolution pour le mettre à bas ; les anarchistes préfèrent susbstituer à l'État des conseils ouvriers, des syndicats ou toutes autres méthodes d'organisation décentralisées et non-hiérarchiques. Les anarchistes pointent également la chute de l'Union Soviétique ainsi les mouvements venant de la base à travers le bloc soviétique demandant l'abolition de la dictature et qui furent durement réprimés, démontrant ainsi la quasi-impossibilité de faire cette fameuse seconde révolution.
Les marxistes répondent que la répression centralisée et organisée de la classe capitaliste est absolument nécessaire, et que le prolétariat ne peut l'accomplir uniquement par le biais de l'État.
Les positions marxiste et anarchiste se rejoignent quelque peu, puisque les anarchistes ne sont pas d'accord entre eux quant à savoir si les conseils ouvriers démocratiques ayant le monopole de la violence constituent ou non un État, et les marxistes ne sont quant à eux pas d'accord entre eux quant à la forme que doit revêtir la dictature du prolétariat. Cependant, les arguments marxistes prêtent à la critique, puisqu'ils mettent en avant de façon contradictoire l'autonomie des conseils ouvriers, l'existence d'une police secrète, la légitimité du terrorisme d'État comme stratégie révolutionnaire[4], et la transparence de la justice.
Le problème inhérent à l'État, et l'idée de s'en emparer à des fins révolutionaires mène aux problèmes des partis politiques, qui divisent également marxistes et anarchistes.
Partis politiques
Le problème lié à la prise du pouvoir étatique soulève la question des partis politiques, question qui divise également les anarchistes et les marxistes. La plupart des marxistes voient les partis politiques comme des outils utiles, voire nécessaires, pour s'emparer du pouvoir étatique, puisqu'ils considèrent qu'un effort central coordiné est nécessaire pour mettre à bas avec succès la classe capitaliste et l'État, ainsi que pour établir un moyen de contrôler et de maintenir le pouvoir face aux éventuelles contre-révolutions. Cependant, les marxistes ne sont pas d'accord quant à savoir si un parti révolutionnaire se doit de participer aux élections bourgeoises, quel rôle il doit jouer après la révolution, et comment doit-il être organisé[5]. Les anarchistes quant à eux refusent généralement de participer aux gouvernements[6], et donc ne forme pas partis politiques, puisqu'ils considèrent qu'une structure organisée hiérarchiquement possède une tendance inhérente à devenir autoritaire et oppressante. Cependant, la plupart de ces derniers s'organisent politiquement sur la base de la démocratie directe et du fédéralisme, afin de participer de façon efficace aux luttes populaires et de mener le peuple vers la révolution sociale.
Violence et révolution
Une autre question pratique étroitement liée à la conception de l'État est de savoir si la violence est acceptable et si oui, jusqu'à quel point afin de mener à bien la révolution. Les anarchistes estiment que tous les États sont « illégitimes » car la survie de ces dernier dépend d'une violence systématique, et donc que la violence à petite échelle voire l'assassinat planifié d'une élite criminel peut être utile et nécessaire en certaines circonstances[7], alors que la violence massive à l'encontre du peuple – telle que la pratiquèrent Lénine et Trotsky face à la révolte de Kronstadt, par Staline durant les Grandes Purges ou les pogroms, ou par Mao durant la Révolution culturelle – ne peut jamais être ni acceptable, ni justifiée. La plupart des marxistes estiment que la violence à grande échelle est légitime et qu'une « juste guerre » est possible, au moins dans les circonstances limitées d'une auto-défense collective, par exemple face à une tentative de coup d'État ou une invasion impérialiste. Certains marxistes (des stalinistes notoires) vont même jusqu'à dire qu'en général, « la fin justifie les moyens », et donc qu'en théorie n'importe quelle violence ou autre effusion de sang peut être justifiée dans le but de parvenir au communisme.
Le conflit provoqué par ces deux conceptions opposées cache souvent un conflit larvé quant à savoir quelles idées doivent motiver et mener la révolution, et ainsi aboutir historiquement à l'utilisation massive de la violence par les soi-disant « États ouvriers » à l'encontre des anarchistes et des autres révolutionnaires.
Peuvent être cités à titre d'exemples les arrestations et exécutions massives d'anarchistes et de gauchistes non-blchéviks durant la révolution russe, et la répression sanglante du soulèvement de Kronstadt, les accusations durant la révolution espagnole envers les marxistes, censés être alliés des anarchistes, d'avoir ouvert le feu dans le dos des troupes anarchistes pendant que celles-ci menaient l'assaut sur les tranchées fascistes, la répression sanglante effectuée par le gouvernement « communiste » des dissidents durant la révolution chinoise et des manifestants de la place Tian'anmen, les exécutions massives d'anarchistes et autres dissidents décidées par Che Guevara durant la révolution cubaine[8], pour n'en citer que quelques uns.
Les marxistes répliquent que les anarchistes sont systématiquement désorganisé-e-s et que leur refus de se soumettre à la règle des États marxistes « révolutionnaires » ou d'approuver le terrorisme d'État les rend « contre-révolutionnaires ». Ils vont même jusqu'à oser dire que si les anarchistes étaient capables de mener un bien une révolution, ils ne seraient pas encore et toujours massacré-e-s.
La compréhension anarchiste et marxiste des classes
L'analyse des classes sociales des anarchistes et des marxistes est basée sur l'idée que la société est divisée en plusieurs classes, chacune avec des intérêts différents en accord avec leur circonstance matérielle. Les deux analyses diffèrent cependant, là où ils tracent les lignes de frontière entre ces groupes sociaux.
Pour les marxistes, les deux classes les plus importantes sont la bourgeoisie (propriétaire des moyens de productions) et le prolétariat (la classe travailleuse, exploitée par la bourgeoisie). Marx estime que les circonstances historiques uniques des auxquels font face les travailleur/-euse/-s industriels les pousseront à s'organiser ensemble en vue de prendre le pouvoir étatique ainsi que les moyens de production à la bourgeoisie, à collectiviser ces derniers, et à créer une société dénuée de classe dirigée par et pour les travailleur/-euse/-s. Il met volontairement de côté les paysans, les petits propriétaires "petit-bourgeois", ainsi que le « sous-prolétariat » [9] - sous-classe non-salariée - incapables de créer et de participer à la révolution.
L'analyse des classes sociales anarchistes précèdent le marxisme et le contredit. Les anarchistes estiment que ce n'est pas l'ensemble de la classe dominante qui détient le contrôle de l'État, mais une minorité faisant partie de la classe dirigeante (et qui donc, défend les intérêts de toute sa classe sociale), minorité cherchant tout de même à conserver ses propres intérêts, à savoir la détention du pouvoir. Une minorité révolutionnaire prenant le pouvoir et imposant ses vues au peuple ne sera qu'une minorité dirigeant le capitalisme de plus, et constituera une nouvelle classe dirigeante, une bourgeoisie de fonctions. Bakounine le prédit longtemps avant la révolution russe et la chute de l'Union Soviétique lorsqu'il écrivit :
« Si vous prenez le révolutionnaire le plus ardent, donnez lui le pouvoir absolu, et en un an, il sera devenu pire que le Tsar lui-même »[10]
Version de WP :
Also, traditionally anarchists have advocated that a successful revolution needs the support of the peasantry, and that it can only get it by redistribution of land between landless peasants and minifundists. That is, it explicitly rejects imposing state property of the land, although voluntary collectivization is seen as more efficient and thus supported (indeed, during the Spanish revolution anarchists impulsed hundreds of collectivizations but only a tiny minority had all the land in the area, small peasants were allowed to cultivate their own land without hired labour).
Some modern anarchists (particularly pareconists) argue that there are three “classes,†which have relevance to social change - not two. The first is the labor class (which includes everyone whose labor is involved in producing and distributing goods as well as much of the so-called “service†industry). This includes farmers, peasants, small landowners, small business owners who labor with their employees and blue, pink and white-collar workers. The second is the coordinator class which includes everyone whose labor is primarily concerned with “coordinating†and managing the labor of others primarily on behalf of the bourgeoisie, administrating organizations, setting the intellectual status quo or managing the State apparatus. The anarchist definition of the "coordinator class" includes people such as bureaucrats, technocrats, managers, administrators, middle-class intellectuals (such as economists, political and social scientists, mathematicians, philosophers, etc.), physical scientists, judges, lawyers, military officials, political party organizers and leaders, etc. And finally the elite owning class or "capital class" (which derives its income from its control of wealth, land, property and resources). Marxists vigorously debate the exact composition of the middle class under capitalism. Some also describe a "co-ordinating class" which implements capitalism on behalf of the capitalists, composed of the petit bourgeoisie, professionals and managers. Others dispute this, freely using the term "middle class" to refer to affluent white-collar workers as described above (even though, in Marxist terms, they are part of the proletariat—the working class). Still others (for example, Council communists) allege, like anarchists, that there is a class comprising intellectuals, technocrats and managers which seeks power in its own right. This last group of communists allege that such technocratic middle classes seized power and government for themselves in Soviet-style societies (see co-ordinatorism).
Anarchists contend that Marxism fails, and will always fail, because it creates a dictatorship of the coordinating technocratic/managerial class and that a "dictatorship of the proletariat" is a logical impossibility. Bakunin foreshadowed this argument when he wrote:
the "State has always been the patrimony of some privileged class: a priestly class, an aristocratic class, a bourgeois class. And finally, when all the other classes have exhausted themselves, the State then becomes the patrimony of the bureaucratic class and then falls—or, if you will, rises—to the position of a machine."
On the International Workingmen's Association and Karl Marx, Mikhail Bakunin, 1872 [1]
Some believe that Marxism fails because its theoretical "socialist mode of production" involves centralizing and empowering the State apparatus which empowers people from the coordinator class to seize control of the State and means of production to manage the labor class, effectively acting as a surrogate capital class. However, this is less of a problem for libertarian Marxists who believe that such as State apparatus should operate on working class-led participatory democracy or even as a consociational state.
Key differences thus include the fact that Anarchists do not differentiate between peasants, lumpen, and proletarians and instead define all people who work for the profit of others as members of the working class, regardless of occupation; and that anarchists do differentiate between the economic and political elites who set policy and the business and government functionaries that carry those policies out whereas Marxists lump the two together.
Further, some Anarchists argue that Marxism fails because it springs from the minds of middle class intellectuals, while arguing that anarchism springs spontaneously from the self-activity and self-organization of the labor class. They point to the fact that schools of Marxism are often named after the intellectuals who formed the movements through high analytical and philosophical praxis theorization. While schools of Anarchism tend to emerge from organizational principles or forms of practice and are rarely (if ever) named after or centered around an individual intellectual. Anarchists distinguish themselves by what they do, and how they organize themselves where as Marxists tend to distinguish themselves by their strategic approach and their philosophical or intellectual methodology. Marxists, however, contend that their ideas are not new ideologies which sprang from intellectuals but are ideas which form from the class contradictions of each economic and social mode of history. They argue that Marxian socialism in particular arose from the minds of the working class due to the class contradictions of the capitalist mode of production. Some Marxists even argue that Anarchism springs from the ideas of proletarians (or even petty bourgeoisie) who have been marginalized by capitalism as an unorganized and unrefined reactionary struggle against the forces of capitalism.
Other axes of oppression
The Marxist class analysis has consequences for how Marxists relate to the liberation movements of groups such as women, indigenous peoples, ethnic minorities, and cultural minorities (such as homosexuals). Classical Marxism was generally dismissive of such movements and argued that class struggle had to take precedence over all other forms of struggle because it was the class struggle - and only the class struggle - that could allow the working class to seize power by seizing the state. It was assumed that, once State power had been seized, issues such as racism, sexism, could be much more easily dealt with. Since the 1970's, however, most Marxist organizations explicitly support such liberation movements, not only because they are worthy in and of themselves, but also on the grounds that they are seen as necessary for a working-class revolution. Many Marxists believe that attempts by oppressed people to liberate themselves will continue to fail to achieve their full aims until class society is done away with, because under capitalism and other class societies, social power rests at the point of production.
Anarchists and others criticize Marxists for giving class priority in this way and in explaining the causes of historical change, arguing that to do so denigrates other oppressions, which operate with their own independent dynamics. Anarchists see all liberation movements by oppressed people as fundamentally legitimate, be they "proletarians", "peasants", or others, without needing to fit these movements into a predetermined schema for revolution. However, this position is not the only one throughout the anarchist movement, many anarchists believe that single issue struggles are extremely limited in their scope although they participate (as Marxists do) in them, trying to advance their positions and methods in an anarchist way.
Marxists tend to view people as sharing a certain class consciousness based on their station in capitalist society. They believe that people share a collective socio-economic mindset and that freedom comes from liberating the class of it's class status shackles, thus eventually empowering the individual. Anarchists on the other hand tend to view people as social individuals who share a common condition in capitalist society, but don't necessarily share a uniform class consciousness.
Religion
Religion is another area of disagreement amongst anarchists and Marxists. Marxists view religion as an instrument of the bourgeoisie to dominate the minds of the lower classes and inspire subservience to authority and acceptance of the status quo in return for promises of future reward.Template:Fact Marxists tend to envision a "pure communism" as being free of religion, sometimes promoting violence against clergy and religious institutions.
Despite the hostility of Marxism to organized religion, there have been attempts to fuse the two, Liberation theology being the most obvious example. Some Priests associated with Liberation Theology have even joined and fought with armed guerrillas, Camilo Torres, for instance, joined and fought with the ELN (National Liberation Army) in Columbia and died in combat. Although the Vatican has actively condemned liberation theology, liberation theology remains influential in parts of Latin America, most notably with the Landless Workers' Movement of Brazil.
Anarchists advocate resistance to oppressive and authoritarian institutions, including religious ones; and in extreme cases this may include violent resistance. During the Spanish Civil War, for instance, the Catholic Church was one of the biggest landowners and allied itself with the Falangist Fascist movement led by Francisco Franco. Opposition to Catholic institutions and the collectivization of church lands by peasants formed a major part of the anarchist revolution that opposed Franco in Barcelona. In the Basque country, however, most priests defied the church and opposed Fascism and urged their congregations to do likewise, and so on the ground there was little in the way of physical conflict between anarchists and Catholics over religion.
In contrast to Marxism, anarchism has historically been more accepting of personal spirituality and egalitarian religions. Anarchism has also historically gained much more support amongst religious communities and at various times and places explicitly anarchist forms of Christianity, Buddhism, Hinduism, and other religions have claimed tens of thousands of members. Some anarchists envision future society as being free of religion while others envision a future society in which egalitarian religions and spirituality play a prominent role.
Version précédente d'AP : Pour les marxistes, les deux classes principales sont la bourgeoisie et la classe prolétarienne. Marx a cru que les circonstances historiques que vivaient les travailleurs industriels, les inciteraient à s'organiser et saisir l'État et les moyens de production de la bourgeoisie. Il faudra ensuite, les collectiviser et créer une société sans classe administré par et pour les travailleurs. He explicitly dismissed peasants, agricultural workers, and the "lumpen-proletarians" - the "underclass" as incapable of creating revolution and argued that the social revolution, led by the Proletariat" was a historical and scientific certainty. Ironiquement, aucune révolution marxiste en n'importe quel pays a été dirigés par les "prolétaires". Post-Marxist and neo-Marxist theories such as Leninism and Maoism seek to explain this as the result of Imperialism artificially raising the standards of living for industrial workers in developed capitalist nations, making them less likely to rebel, and leading to revolutions in poorer less developed nations with majority Peasant populations - such as Russia and China. Lenin further argued that Imperialism was thus ultimately a good thing because it brought advanced western technology to backward and primitive nations and would thus speed up the global industrialization process - and thus bring about the global revolution which Marx had predicted.
The anarchist class analysis predates Marxism, drawing its lineage from the early socialist movement. Anarchists argue that there are three “classes,†which have relevance to social change - not two. Roughly, these are the working class (which includes everyone whose labor is involved in producing and distributing goods as well as much of the so-called “service†industry), the coordinating class (which includes everyone whose labor is primarily concerned with “coordinating†and managing the labor of the working class), and the elite or “owning class,†(which derives its income from it’s control of wealth and resources). Since most Anarchists reject dialectics and historical materialism, Anarchists do not claim that revolution and the reorganization of society are "inevitable", only that they are desirable, and see all liberation movements by oppressed people as fundamentally legitimate, be they "proletarians", "peasants", indigenous peoples, ethnic minorities, or cultural minorities (such as homosexuals) without needing to fit these movements into any predetermined "future history."
Anarchism further contends that Marxism fails, and will always fail, because it creates a dictatorship of the coordinating class and that "dictatorship of the proletariat" is a logical impossibility.
Key differences thus include the fact that Anarchists do not differentiate between peasants, lumpen, and proletarians and instead define all people who work for wage labor as members of the working class, regardless of occupation; and that Anarchists do differentiate between the economic and political elites who set policy and the business and government functionaries that carry those policies out whereas Marxists lump the two together.
Argumentation concernant la méthode du matérialisme historique
Le marxisme utilise une forme d'analyse dialectique des sociétés humaines appelées le matérialisme historique. Le noeud dans l'analyse du matérialisme historique est l'idée que les gens se trouvent dans un monde matériel prédéfini, et agissent pour produire des changements sur ce monde dans les limites des changements qu'ils et elles peuvent concevoir. Un exemple de matérialisme historique pourrait être des paysans féodaux qui se trouveraient sous les ordres d'un seigneur, et qui imagineraient des solutions religieuses plutôt que politique au problème de leur status non-libre. _Underlying these processes is an idea that contradictions and opposed social groups will naturally form and drive social progress.
Le matérialisme historique est dérivé d'une méthode de raisonnement appelés la Dialectique. Cette méthode fonctionne dans l'assumation que tous les phénomènes naturels sont définis dans un contrastre avec les autres phénomènes, que les quantités peuvent être vues qualitativement, que la compréhension précise de phénomènes imprécis est possible(comparable à plusieurs principes physiques d'incertitude). Marx et son collègue Friedrich Engels commente, que les dialectiques peuvent en outre, être appliquées à la société humaine dans le forme du matérialisme historique, pour que les classes puissent être étudiées en observant les contrastes entre elles. Par exemple, entre les propriétaires et les travailleurs/euses, ou en traduisant la distribution inégale de la propriété privée pour montrer la disparité de classe.
Les anarchistes utilisent une grande variété d'outils dans leur analyse sociale et plusieurs anars valorisent le matérialisme historique, en tant qu'outil d'analyse sociale. Le Workers Solidarity Movement, par exemple, fait de son accord sur l'utilité de la méthode du matérialisme historique, un de ses points centrales d'unité dans l'organisation. Bien des anarchistes, toutefois, écartent le matérialisme historique, en tant que pseudo-science basée des dires universels impossible à tester ou vérifier. Les anarchistes furent parmi les premiers/ières à critiquer la tendance matérialiste dialectique sur cette base, et sur la base qu'il déshumanise l'analyse sociale et politique et qu'il n'est pas soutenable en tant que méthodologie universelle.
Points politiques communs
En tant que mouvements, les "défenseur(e)s" du marxisme et de l'anarchisme ne sont pas nécessairement incompatibles. Au début du 20ième siècle, plusieurs marxistes et anars furent unis dans le mouvement des syndicats révolutionnaires et militants (voir le De Leonisme et l'IWW). Plusieurs marxistes ont honnêtement participé(e)s aux révolutions anarchistes, de même que plusieurs anars ont honnêtement participé(e)s aux révolutions marxistes. De plus, plusieurs organisations révolutionnaires tentent une synthèse entre les traditions marxistes et anarchistes dans le but d'une société où la classe du bas serait enfin libre. Des exemples pourraient inclure le marxisme autonomiste et Joseph Dietzgen.
Note et référence
- ↑ La citation exacte est : « Par contre il faut concevoir l'État contemporain comme une communauté humaine qui, dans les limites d'un territoire déterminé - la notion de territoire étant une de ses caractéristiques - revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime. », Le Savant et le Politique (Wissenschaft als Beruf et Politik als Beruf), section La Vocation de politique (Politik als Beruf), p.29 du fichier PDF disponible sur Les Classiques des sciences sociales
- ↑ Texte disponible en anglais
- ↑ Ibidem
- ↑ Sur ce point, lire [Terrorisme et communisme] de Léon Trotsky.
- ↑ Sur ce point, voir l'opposition entre les léninistes et les conseillistes (ou luxembourgistes).
- ↑ Certaines exceptions, comme durant la guerre d'Espagne, où des ministres anarchistes entrent au gouvernement le 3 mai 1937.
- ↑ Voir l'article propagande par le fait.
- ↑ Lorsque Guevara était « procureur suprême » de la prison de la forteresse de la Cabaña, du 2 janvier au 12 juin 1959, il supervisa le procès et l'exécution de plusieurs personnes, que ce soient des anciens dirigeants du régime de Batista, des membres de la police secrète du BRAC (Buró de Represión de Actividades Comunistas : Bureau de Répression des Activités Communistes), des criminels de guerre, et des gens soupçonné-e-s d'être des dissident-e-s politiques.
- ↑ En allemand « Lumpenproletariat » (prolétariat en haillons, de « Lumpen » = loque, chiffon, haillon et « Proletariat »), cette population a été considérée par de nombreux marxistes comme sans conscience politique. Les théoriciens de la révolution recommandaient de s'en méfier, car cette classe était susceptible de servir de force d'appoint à la bourgeoisie. Voir l'article de Wikipédia
- ↑ Cité par Daniel Guérin, L’Anarchisme, de la doctrine à la pratique, Paris, Gallimard, 1965; 1976, 1981, 1987, p.25-26 (référence à l'édition américaine paru chez New York: Monthly Review Press, 1970). Texte intégral disponible en anglais (avec une introduction de Noam Chomsky) et en espagnol
Bibliographie
- Barker, John H. Individualism and Community: The State in Marx and Early Anarchism. New York: Greenwood Press, 1986. ISBN: 031324706.
- D'Agostino, Anthony. Marxism and the Russian Anarchists. San Francisco: Germinal Press, 1977. ISBN: 0918064031.
- Dolgoff, Sam (ed.). Bakunin on Anarchism. Montreal: Black Rose Books, 2002. ISBN: 0919619053 (Hardcover), 0919619061 (Paperback)
- Vincent, K. Steven. Between Marxism and Anarchism: Benoit Malon and French Reformist Socialism. Berkeley: University of California Press, 1992. ISBN: 0918064031
- Libertarian Communist Library - Contains many Anarchist and Marxist Texts, as well as texts which crossover between the two
- REDIRECT Modèle:Wikipedia(traduit)