Difference between revisions of "Autorité"
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Revision as of 23:04, 17 August 2006
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Catégorie:Articles à retravailler L'autorité (du latin "auctoritas"[1]) renvoit à divers sens. L'un des sens étymologique est celui d'augmenter le pouvoir d'une personne/entité du fait de ces ancêtres, de ses "vertus" publiques, de ses succés militaires, ou à la suite d'élections ; ceci la menant à un rôle d'autorité dans la hiérarchie sociale... Dans la rome antique, l'auctoritas est l'augmentation du pouvoir juridique du Sénat, sur la société et sur les individus (la magistrature étant l'executif du droit au sein de la société).
Contents
Autorité et Coercition
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De par l'histoire, l'autorité s'est réalisé et se réalise selon diverses formes et pour diverses raisons. Depuis l'apparition de l'autorité (donc etymologiquement de la loi immuable et du droit intangible définit par des hiérarches) et de l'État... Elle aura eu des formes empiriques (rome antique), des formes religieuses (église romaine), des formes diverses... usant de coercition afin d'appliquer leur lois.
Lois intangibles/principes fondateurs
L'autorité est donc l'institution faisant du droit un principe intangible permettant de s'approprier/d'augmenter, petit à petit, par la législation continue, le pouvoir juridique sur la société (donc sur les individus). Donc le droit de commander et de se faire obéir. Il y a donc "L'autorité judiciaire", qui définit les lois, et la "magistrature", qui tend à faire executer le droit, ou à surveiller son application, voire à réprimer pour faire respecter leurs lois.
leurs principes sont le ferment qui leur permettent de protéger l'existence de leur autorité passé, actuelle ou future.
Relations sociales et individuelles
Les relations sociales existantes au sein des sociétés, se concrétisent dans l'un (autorité) ou l'autre (liberté) des sens. La domination, la concurrence, la complémentarité et l'entraide sont des modes relationnels expliquant l'existence ou non de l'autorité au sein de certaines sociétés.
Autorité individuelle/sociale
domination et concurrence
La domination d'individus ou groupes sur d'autres individus ou groupes, de par les capacités individuelle ou autres symboles de puissance inhérente à une société est souvent dû au respect de l'idée de hiérarchie.
complémentarité et entraide
La relation de complémentarité et d'entraide au sein de la société est rejeté ou admise selon que cela serve ou pas à l'autorité.
Institutions de l'Autorité
- "Quoi d'étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons ?"
Institution de décision
L'État
L'église
Le capital
L'École
Institution Executive
Police
Armée
Justice
Médias(Critique des mass-médias
Les anarchistes et l'autorité
les anarchistes refusent toute autorité, et recherchent la liberté (au sein d'une société/groupe ou non), que l'on peut définir par le terme d'autonomie (et donc "responsabilité individuelle"). Ils refusent également la domination des uns sur les autres (et inversement), mais ils désirent que les individus soient maitres de leur propre vie, de leurs propres choix, qu'ils s'émancipent de toute autorité, et qu'ils réalisent leur propre autonomie, qu'ils deviennent libres...
Autonomie
Droit naturel
Responsabilité individuelle
citations
« L’autorité a régné si longtemps sur les hommes, elle a tellement pris possession de l’humanité, qu’elle a laissé partout garnison dans son esprit. [...] Ils se disent républicains, démocrates et socialistes, et ils n’ont de penchant et ils n’ont d’amour que pour l’autorité au bras de fer, au front de fer, au cœur de fer ; plus monarchistes en réalité que les monarchistes, qui à côté d’eux pourraient presque passer pour des an... archistes. [...] Bien des gens, je le sais, parlent de la liberté sans la comprendre, ils n’en ont ni la science ni même le sentiment. Ils ne voient jamais dans la démolition de l’autorité régnante qu’une substitution de nom ou de personne ; ils n’imaginent pas qu’une société puisse fonctionner sans maîtres ni valets, sans chefs ni soldats [...] L’autorité officielle ou légale, de quelque nom qu’on la décore, est toujours mensongère et malfaisante. Il n’y a de vrai et de bienfaisant que l’autorité naturelle ou anarchique. [...] Autorité naturelle et anarchique, il eut toute la part d’influence à laquelle il pouvait prétendre. Et c’est une autorité qui n’a que faire des prétoriens, car elle est la dictature de l’intelligence ; elle échauffe et elle vivifie. Sa mission n’est pas de garotter ni de raccourcir les hommes, mais de les grandir de toute la hauteur de la tête, mais de les développer de toute la force d’expansion de leur nature mentale. [...] L’autorité gouvernementale, la dictature, qu’elle s’appelle empire ou république, trône ou fauteuil, sauveur de l’ordre ou comité de salut public, qu’elle existe aujourd’hui sous le nom de Bonaparte ou demain sous le nom de Blanqui ; qu’elle sorte de Ham ou de Belle-Isle, qu’elle ait dans ses insignes un aigle ou un lion empaillé... la dictature n’est que le viol de la liberté par la virilité corrompue, par les syphilitiques » Joseph Déjacque, dans A bas les Chefs ! - L’autorité et la paresse.
«Dugène édentée, Mégère aux doigts crochus, Méduse au front couronné de vipères, Autorité ! Arrière et place à la liberté !... Place au peuple en possession directe de sa souveraineté, à la commune organisée» Joseph Déjacque, dans A bas les Chefs ! - L’autorité et la paresse.
«L'auctoritas exprime à son tour l'idée d'augmenter l'efficacité d'un acte juridique ou d'un droit.[...] De même le Sénat, grâce à son incomparable prestige, a la vertu d'augmenter la portée de tout acte pour lequel il a donné son accord (son auctoritas).[...] Aucune de ces décisions ne sera prise directement par le Sénat (il n'en a pas le pouvoir). Mais tous ces projets, enrichis de l' auctoritas du Sénat, sont assurés du succès.[...]» tiré du livre « Institutions politiques et sociales de l'antiquité » de Michel HUMBERT.
«Nous sommes tous tellement pervertis par une éducation qui dès le bas-âge cherche à tuer en nous l’esprit de révolte et développe celui de soumission à l’autorité ; nous sommes tellement pervertis par cette existence sous la férule de la loi qui régente tout : notre naissance, notre éducation, notre développement, notre amour, nos amitiés, que, si cela continue, nous perdrons toute initiative, toute habitude de raisonner par nous-mêmes. [...] « L’an I de la Liberté » n’a jamais duré plus d’un jour, car après l’avoir proclamé, le lendemain même on se remettait sous le joug de la Loi, de l’Autorité. [...] Pas plus que le capital individuel, né de la fraude et de la violence et développé sous l’auspice de l’autorité, la Loi n’a donc aucun titre au respect des hommes. Née de la violence et de la superstition, établie dans l’intérêt du prêtre, du conquérant et du riche exploiteur, elle devra être abolie en entier le jour où le peuple voudra briser ses chaînes. [...] Que l’on considère enfin quelle corruption, quelle dépravation de l’esprit est maintenue dans l’humanité par cette idée d’obéissance - essence de la loi, - de châtiment, d’autorité ayant le droit de punir, de juger, en dehors de la conscience ; par ces fonctions de bourreaux, de geôliers, de dénonciateurs, -bref, de tous ces attributs de la Loi et de l’Autorité. [...] » Pierre Kropotkine, dans La loi et l’Autorité
«L’autorité déprave, la soumission à l’autorité abaisse» Bakounine sur son lit de mort
Voir aussi
liens internes
liens externes
- L'État dans l’histoire de Gaston Leval.
- L’autorité — La Dictature (A bas les Chefs !) et L’autorité et la paresse de Joseph Déjacque.
- Autoritaires et Libertaires de Sébastien Faure.
- La loi et l’Autorité de Pierre Kropotkine.
- Idéal libertaire et idée du droit naturel de Alain Perrinjaquet.
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