Le livre noir du communisme

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Le Livre noir du communisme. Crimes, terreur, répression (1997) est un ouvrage rédigé par un collectif d'universitaires, publié chez Robert Laffont. Rédigé pour marquer le quatre-vingtième anniversaire de la Révolution russe de 1917, il entend dresser un bilan des victimes du « communisme » (il est cependant précisé dans le livre qu’il s’agit en fait de parler des « régimes se réclamant du marxisme-léninisme »).

Il énonce sur 840 pages les dysfonctionnements et crimes dans les pays qui se sont réclamés (ou se réclament encore) du "communisme" léniniste. En calculant scrupuleusement le nombre de morts causés par les "communismes" léninistes au pouvoir (85 millions). Stéphane Courtois fait scandale en comparant le "communisme" léniniste aux atrocités nazis. Pour les défenseurs de l'idéologie "communiste" léniniste, le rapprochement entre ces deux totalitarismes est tout à fait incongru.

Succès commercial, traduit en plusieurs langues, le livre a provoqué deux violentes polémiques : la première parmi les auteurs au sujet du chapitre introductif (dont le contenu a été plus médiatisé que le reste de l’ouvrage), la deuxième concernant plus largement l'ensemble de l'ouvrage.

Contenu[edit]

Les auteurs sont Stéphane Courtois, Nicolas Werth, Jean-Louis Panné, Karel Bartosek, Jean-Louis Margolin et Andrzej Paczkowski. Ont également collaboré Rémi Kauffer, Pierre Rigoulot, Pascal Fontaine, Yves Santamaria et Sylvain Boulouque.

Le livre décrit sur 840 pages les crimes commis par les États dont les dirigeants se sont revendiqués du "communisme" : États léninistes ou « marxiste-léninistes ». Les principales parties concernent l’URSS sous Lénine puis Staline, et la Chine sous Mao Zedong. Plus précisément, les faits décrits dans le livre incluent :

- Les goulags, camps de travail forcé, principalement de 1930 à 1953.
- La grande famine de 1932-1933.
- L'arrestation de communistes anti-staliniens (y compris non-russes), l'assassinat de milliers d'entre eux à partir de 1934 (principalement en URSS mais aussi à l'étranger).
- Les « grandes purges » de 1936-1938.
- L'invasion de la Pologne pendant l'application du pacte germano-soviétique (1939-1941).
- Les déplacements forcés de populations.

En particulier, l'étude du système soviétique cherche à montrer l'existence d'une continuité dans les politiques répressives des gouvernements issus de la révolution d'octobre 1917 tout au long de l'histoire de l'URSS, en confirmant que le processus de terreur s'est mis en place en Russie peu après la prise du pouvoir par les Bolcheviks, avec la création de la tchéka, l'interdiction progressive des journaux d’opposition, l'arrestation et exécution de nobles, bourgeois, mencheviks, SR de gauche, anarchistes et paysans, la répression brutale des grèves ouvrières, ou de révoltes (Kronstadt). L’auteur de cette partie du Livre noir, Nicolas Werth, précise qu’il « n’a pas la prétention de présenter des révélations sur l’exercice de la violence d’État en URSS » qui « a déjà été, depuis longtemps, explorée par les historiens »[1].

  • Europe de l'Est : Les procès politiques (par exemple le procès Slansky), les camps de travail forcé (principalement de 1948 à 1956), la répression de manifestations populaires : en RDA en juin 1953, en Hongrie en 1956, en Tchécoslovaquie en 1968.

- La famine sans précédent de 1959-1961, conséquence de l'échec du « grand bond en avant ».
- Les laogais, camps de travail forcé, principalement de 1954 à 1978.
- La « révolution culturelle », décrite comme étant une « guerre civile, ouverte ou larvée ».
- L'occupation du Tibet.

  • Corée du Nord : Les répressions exercées par le régime dictatorial de la « République populaire démocratique de Corée », depuis sa mise en place en 1948.
  • Cambodge : La déportation, puis l'élimination d'une grande partie de la population urbaine par le régime des Khmers rouges, au pouvoir de 1975 à 1979.
  • Cuba : Les emprisonnements et condamnations à mort depuis la prise de pouvoir par Fidel Castro en 1959.
  • Afghanistan : L'intervention militaire de l'URSS de 1979 à 1989.

Stéphane Courtois s'est livré à une comptabilisation du nombre de morts. Il affirme que « [l]e total approche la barre des cent millions de morts. »[2] Les chiffres utilisés et le principe même d'addition de causes de mort parfois très différentes a été sujet d'une polémique.

Dissensions entre auteurs[edit]

La moitié des auteurs — Nicolas Werth, Jean-Louis Margolin et Karel Bartosek — ont protesté publiquement contre le chapitre introductif de Stéphane Courtois, ils y refusent son rapprochement du génocide nazi et de la répression stalinienne, ainsi que le calcul du nombre de victimes, dont ils contestent à la fois l’opportunité, la méthode, et les chiffres utilisés, qui pour certains sont leurs chiffres mais augmentés sans raison par Courtois.

Dans un article du Monde daté du 14 novembre 1997, Nicolas Werth et Jean-Louis Margolin listent les principaux points mis en cause du chapitre introductif :

« la centralité du crime de masse dans les pratiques répressives des communismes au pouvoir ; l'assimilation entre doctrine communiste et mise en application de celle-ci, ce qui fait remonter le crime jusqu'au cÅ“ur même de l'idéologie communiste ; l'affirmation qui en découle de la grande similitude du nazisme et du communisme, tous deux intrinsèquement criminels dans leur fondement même ; un chiffrage des victimes du communisme abusif, non clarifié (85 millions ? 95 ? 100 ?), non justifié, et contredisant formellement les résultats des coauteurs sur l'URSS, l'Asie et l'Europe de l'Est (de leurs études, on peut tirer une « fourchette » globale allant de 65 à 93 millions ; la moyenne 79 millions n'a de valeur que purement indicative). »

Ils ajoutent :

« On chercherait cependant en vain, dans le chapitre introductif comme dans le reste de l'ouvrage, la discussion serrée et approfondie que nécessiteraient des questions aussi complexes et délicates que la comparaison entre fascisme et communisme, ou la présence de potentialités terroristes dans la théorie marxiste elle-même. Nous n'entendons pas disqualifier ces indispensables questionnements. Mais, tout simplement, notre livre ne porte pas là-dessus. »

Nicolas Werth estime que : « le crime est certes une composante essentielle [du communisme], mais le mensonge qui a permis l’occultation de la terreur me paraît plus central que le crime lui-même. »[3] Jean-Louis Margolin va dans le même sens : « Cela [l'analyse de Stéphane Courtois] revient à enlever son caractère historique au phénomène. Même si le terreau communiste peut aboutir aux crimes de masse, le lien entre doctrine et pratique n'est pas évident, contrairement à ce que dit Stéphane Courtois »[4]. Werth et Margolin reprochent à Courtois son « obsession d'arriver aux cent millions de morts ». N. Werth décompte ainsi quinze millions de victimes en URSS, alors que Stéphane Courtois, dans son introduction, parle de vingt millions ; J.-L. Margolin explique « qu'il n'a jamais fait état d'un million de morts au Vietnam », contrairement à ce qu'écrit Courtois[5].

Des auteurs menacent de poursuite l'éditeur avant la sortie de l'ouvrage. Jean-Louis Margolin obtient le changement du titre, qui devait être Le Livre des crimes communistes, et l'adjonction du sous-titre[6].

Karel Bartosek et Nicolas Werth démissionnent de la revue Communisme fondée par Stéphane Courtois, Bartosek dit protester non contre le livre mais pour refuser « absolument toute approche idéologique et politique de ces souffrances »[7].

S. Courtois répond que « c'est une équipe entièrement de gauche et qui, parce qu'elle est de gauche, se pose des questions. »[8]

Débat sur l'ouvrage[edit]

Un certain nombre de critiques du Livre noir considèrent qu'il emploie le terme vague de « communisme » pour se rapporter à une grande variété de différents systèmes, alors que les régimes mentionnés dans le livre n'étaient pas communistes. Ce n'est pas une idée nouvelle : la question de savoir si les États concernés sont réellement allés vers le communisme est ouverte depuis leur apparition. Stéphane Courtois propose, pour justifier le titre, une définition d'un « Ã‰tat communiste » comme « un État gouverné par un seul parti qui se proclame ouvertement d'inspiration marxiste-léniniste ».

L'éditeur Maurice Nadeau, dans La Quinzaine littéraire, a considéré le livre comme « une escroquerie » : « l'escroquerie réside en ce que ce collectif d'auteurs appelle "communisme" ce qui en est précisément le contraire ». « Où donc ont-ils fait leurs classes ces "historiens" ? Pour quelques-uns, tiens, pardi ! chez Staline précisément ». « Nos "historiens et universitaires" s'obstinent à appeler "communisme" ce qui en bonne langue française et en connaissance honnête de l'Histoire s'appelle "stalinisme", pour les Chinois "maoïsme", pour les Cambodgiens "Khmers rouges". Quand on fait la publicité d'un livre sur des millions de cadavres on n'a pas le droit de jouer sur les mots »[9].

Le journaliste Gilles Perrault, dans Le Monde diplomatique, a précisé le fait que l'histoire et les traditions locales ont joué, dans chaque cas, un rôle important, et que le livre regroupe des phénomènes historiques trop différent pour être objet d'une condamnation unique : « Par quelle aberration peut-on englober dans la même condamnation des sandinistes nicaraguayens qui remirent démocratiquement en jeu leur pouvoir et les fous furieux du Sentier lumineux ? ». Il regrette que le livre ne discute pas du rôle des États-Unis dont l'obstruction est selon lui cause d'échec de plusieurs expériences communistes. Il reproche également aux auteurs du Livre noir d'avoir occulté l'importance de la contre-révolution comme facteur d'explication du processus de radicalisation de la terreur dans les systèmes communistes : « Un grand absent : l’adversaire. Chaque expérience communiste est décrite comme si elle se déroulait en vase clos, coupée du monde extérieur. Pourquoi Nicolas Werth s’abstient-il d’évoquer l’interventionnisme étranger acharné à juguler la jeune révolution bolchevique ? »[10].

Cette dernière critique rejoint en partie celle de Daniel Bensaïd, selon lequel « L'objectif polémique du Livre noir consiste à établir une stricte continuité entre Lénine et Staline. [...] Selon les auteurs du Livre noir, la guerre civile aurait été voulue par les bolcheviks et la terreur mise en place à partir de l'été 1918 serait la matrice originelle de tous les crimes commis depuis au nom du communisme. L'histoire réelle, faite de conflits, de luttes, d'incertitudes, de victoires et de défaites, est irréductible à cette sombre légende de l'auto-développement du concept, où l'idée engendrerait le monde »[11].

À Alain Blum qui qualifie le livre de « négation de l'Histoire »[12], Nicolas Werth répond : « N'existe-t-il pas bel et bien un terreau commun, un noyau dur constitué par des pratiques politiques fondées, dans tous les pays qui se sont réclamés du communisme, sur de larges et terribles séquences répressives, voire, à certains moments, massivement criminelles, sur l'exclusion de catégories sociales entières, sur "une culture de guerre civile", sur l'idée centrale de l'"exacerbation de la lutte des classes" au fur et à mesure que l'on progresse vers le but idéal, sur un certain nombre de mythes modernisateurs porteurs d'une violence extrême contre "un vieux monde" à abattre (y compris dans le Cambodge de Pol Pot qu'Alain Blum oppose abusivement, sur ce dernier point, à la Chine) ? » Il en conclue que « ces similitudes suggèrent que l'objet "système communiste" est bien autre chose qu'une simple catégorie idéologique. »[13]

Stéphane Courtois rejette vivement l'idée qu'il assimilerait nazisme et communisme[14], accusation faite selon lui pour discréditer toute approche comparative[15]. Il réplique à ses détracteurs que « Face au Livre noir, nombre de communistes admettent désormais que le communisme réel a été "monstrueux", voire meurtrier en masse, mais ils soutiennent que l'idéal serait sauf et exempt de toute responsabilité dans la tragédie. » Il cite Jacques Julliard : « Voir les derniers marxistes de ce pays se réfugier dans une morale de l'intention restera, pour qui aime à rigoler, une des rigolades de cette fin de siècle. »

Courtois poursuit : « il n'était pas dans notre propos d'examiner en quoi la théorie marxiste pouvait, en tant que telle, avoir eu un rôle dans les crimes du communisme au XXe siècle. Cette question est cependant légitime. Ainsi, en 1872, Bakounine dénonçait l'idée de dictature du prolétariat comme l'institution d'"un poste d'ingénieur en chef de la révolution mondiale", qui mènerait inéluctablement à l'asservissement des masses. » Il distingue ensuite communisme et marxisme au profit du second :

« D'ailleurs, nombre de marxistes de la fin du XIXe siècle et de la IIe Internationale, tous imprégnés de culture démocratique et de respect de la personne humaine, furent parmi les premiers à dénoncer avec force l'expérience léninienne. À Tours en 1920, s'adressant à ses camarades socialistes qui allaient fonder le PCF, Léon Blum analysait "l'ensemble doctrinal" proposé par l'Internationale communiste : "Votre dictature n'est plus la dictature temporaire. (…) Elle est un système de gouvernement stable, presque régulier dans votre esprit. (…) C'est dans votre pensée un système de gouvernement créé une fois pour toute. (…) Vous concevez le terrorisme comme moyen de gouvernement." Il nous semble donc abusif d'assimiler l'idéologie communiste à l'idéologie marxiste, nombre de marxistes parmi les plus éminents ayant combattu le communisme de Lénine. (...) L'idéologie communiste, Lénine l'a définie. Cette doctrine, bientôt codifiée en "marxisme-léninisme" par Staline, est une doctrine d'élimination de la "bourgeoisie" (puis d'autres classes sociales, en premier lieu des fractions de la paysannerie), de dictature du prolétariat (devenue en fait dictature sur le prolétariat), de guerre civile permanente, d'agression et d'expansion par les armes du système soviétique. »[16]

Pour l'historien Jean-Jacques Becker[17], le décompte « des morts du communisme » a une « valeur historique nulle », puisqu'il s'agit de réalités très différentes qui échappent à toute forme de comptabilité. De fait, la comparaison avec le nazisme, qui se réduit à une dimension statistique, est « illégitime ». Même si telle n'était pas l'intention de Stéphane Courtois, cela conduit à minorer le phénomène nazi, car, à l'arrivée, « l'extermination de six millions de juifs fait pâle figure à côté des "cent millions de victimes" du communisme ». Enfin, Stéphane Courtois a « définitivement quitté le domaine de l'histoire » lorsqu'il condamne les historiens d'avoir failli à leur devoir moral en ne mettant pas en valeur les crimes du communisme, ce qui est faux selon Jean-Jacques Becker.

Réception[edit]

Le livre dépasse immédiatement ses objectifs de vente (seulement 19.000 exemplaires initiaux). Trois ans après sa vente, il est diffusé à 700 000 exemplaires et est traduit en 16 langues[18].

En France et, dans une moindre mesure, en Allemagne et en Italie, le livre a été jugé sévèrement, suscitant des débats très animés[19]. Par contre, le Livre noir a été reçu plus favorablement dans les ex-Pays de l'Est, suscitant de nombreux débats, traductions et poussant même des historiens à proposer des compléments (RDA, Roumanie, pays Baltes…). Ces compléments ont été recueillis dans Du Passé, faisons table rase (Robert Laffont, 2002), ouvrage prolongeant le livre initial. Dans la préface, Stéphane Courtois revient longuement sur les polémiques suscitées en France par la publication du Livre noir.

Selon le World Socialist Web Site (structure trotskiste), le livre « jette arbitrairement ensemble des phénomènes historiques complètement différents tels que la guerre civile de 1918-21, le collectivisation obligatoire et la Grande Terreur en Union soviétique, le règne de Mao en Chine et Pol Pot au Cambodge, le gouvernement militaire de l'Éthiopie aussi bien que de divers mouvements politiques latino-américains, des sandinistes au Nicaragua au Sentier lumineux du Pérou[20]. »

  • Le Siècle des communismes, publié par les Éditions de l'Atelier en 2000[21], est un ouvrage historique qui part de l’idée que « le communisme est une réalité autrement plus complexe. L’heure est venue d’interprétations plus distanciées et plus lucides. » En effet, selon Bernard Pudal, « Le Livre noir du communisme tend à donner une image appauvrie du communisme, réduite à l'une des dimensions de son histoire. Cette image ne correspond ni à la réalité ni à l'état des connaissances. Il est apparu nécessaire d'offrir un ouvrage de synthèse destiné à un public bien plus large que celui des spécialistes. Le pluriel du titre Le Siècle des communismes suggère le refus d'une vision monocausale et le dessein d'associer les multiples facettes de l'histoire du communisme. »[22]

Notes et références[edit]

  1. Livre noir du communisme, p. 289. Les faits avaient déjà été étudiés, notamment par Jacques Baynac : La Terreur sous Lénine (1917-1924), Sagittaire, 1975.
  2. Le Livre noir du communisme, p. 8.
  3. Dans un entretien pour L'Humanité
  4. Le Monde, 31 octobre 1997
  5. Le Monde, 31 octobre 1997
  6. Le Monde, 31 octobre 1997
  7. Le Monde, 31 octobre 1997
  8. Le Monde, 31 octobre 1997
  9. La Quinzaine littéraire, n° 728, décembre 1997.
  10. Gilles Perrault, « Loin de l’Histoire, une opération à grand spectacle. Communisme, les falsifications d’un "livre noir" », Le Monde diplomatique, décembre 1997.
  11. Communisme et stalinisme – Une réponse au Livre noir du communisme , Daniel Bensaïd
  12. Le Monde, 18 novembre 1997
  13. Le Monde, 27 novembre 1997
  14. Selon Nicolas Werth : « Plus on compare le communisme et le nazisme, plus les différences sautent aux yeux. », Le Monde, 21 septembre 2000.
  15. Le Monde, 20 décembre 1997
  16. Le Monde, 20 décembre 1997
  17. « Le Livre noir du communisme : de la polémique à la compréhension », Vingtième siècle. Revue d'histoire, n° 59, juillet-septembre 1998, p. 177-179.
  18. Le Monde, 21 septembre 2000
  19. Signalons tout de même l'ouvrage de Pierre Rigoulot et Ilios Yannakakis, Un pavé dans l'histoire : le débat français sur Le Livre noir du communisme, paru en 1998, qui constitue un plaidoyer en faveur du Livre noir.
  20. {Use|Usage} Prandin {regularly|routinely|frequently|on a regular basis|consistently} {to {get|obtain|end up|acquire}|to obtain} {the most|one of the most} {benefit|profit}. {Get|Obtain|Acquire} your {prescription|prescribed} #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] {refilled|filled up|re-filled|replenished} {before|prior to|just before} you {run out of|lack|lose} {medicine|medication} {completely|totally|entirely}. 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There are #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] {also|likewise|additionally} {a number of|a variety of|a lot of} {medications|medicines} that {can|could} {interact|communicate|connect} with Deltasone - and you {will|will certainly} {let|allow|permit} your {doctor|physician|medical professional} {{know|understand} {about|regarding|concerning}|learn about|understand about|find out about} them if you are {using|utilizing|making use of} {any of|any one of} them {at the {moment|minute}|currently|presently|right now}. Ulrich Rippert, « The spectre returns! A political evaluation of Schwarzbuch des Kommunismus (The Black Book of Communism) », World Socialist Web Site, 15 juillet 1998.
  21. Le Siècle des communismes, réédition augmentée, Seuil, 2004. Voir aussi un entretien avec trois des auteurs.
  22. Entretien avec trois des auteurs du Siècle des communismes

Voir aussi[edit]

Articles connexes[edit]

Liens externes[edit]

  1. REDIRECT Modèle:Wikipedia

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