Critiques de l'"anarcho"-capitalisme
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Catégorie:Ébauches Catégorie:Anarcho-capitalisme
Catégorie:L’anarcho-capitalisme est-il un type d’anarchisme ? L'"anarcho"-capitalisme est un oxymore inventé à la seconde moitié du XX eme siécle.
Contents
préambule
Les capitalistes sont toujours désireux de mettre un empaquetage glacé sur de vieux produits fatigués, ceci afin de provoquer un excédent d'achat par le public. De cette façon, ils espèrent rallumer la demande de ce qui est réellement le même produit qu'ils avaient fourni aux personnes dans le passé.
Nous avons donc une obligation de préciser les contradictions éclatantes dans l'utilisation par les capitalistes libéraux de la terminologie anarchiste. Elles emploient le terme « anarchiste », mais aux dépens de leur crédibilité --- pourquoi ? Puisque leur propre-définition ne supporte pas l'interrogation la plus rudimentaire.
Les "anarcho"-capitalistes sont, en fait, simplement des capitalistes qui s'opposent au découpage par l'État de leurs propres bénéfices par des règlements et par l'imposition. C'est leur rogne unique contre l'État.
Les "anarcho"-capitalistes ne s'opposent pas à la propriété privée, aux distinctions de classe, à la stratification sociale, à la concentration de la richesse, et à d'autres piégeages bourgeois existant dans la société. Leur idée utopique est un monde inexplicable et libérée du pouvoir des corporations où littéralement tout est à vendre et à négocier.
Oxymore
FAQAnar:F.7 - Comment l'histoire de l'"anarcho"-capitalisme prouve-t-elle que cette théorie n'est pas anarchiste ? |
Cet oxymore associe deux termes, "anarcho-" (qui se référe à anarchisme) et "capitalisme". Mais les termes "anarcho" et "capitalisme", si on prend leurs propres théories, signifie, respectivement, "individualisme" (au sens libéral) et "libéralisme économique" ultra. Ce qui les met loin des idées anarchistes.
L'apparition de cet oxymore vient de l'évolution de la désignation du terme libéral aux États-unis. Suite à la seconde guerre mondiale (1939-45), de par la crainte psychotique lié à la guerre froide, une répression politique (semblable aux raids de palmer) sera exercé par les libéraux mccarthyiste à l'encontre des socialistes de toute sorte. Du fait de cette répression, les sociaux démocrates se désigneront alors sous le terme de libéral (ce qui ne changera rien à ce qu'ils étaient déjà auparavant). Certains libéraux (rothbard, disciple de mises et appartenant à la société du mont pélerin - dont le but est de diffuser les idées libérales ultra dans le monde -) s'approprieront le terme de "libertarian" (aidés par quelques mouvements individualistes), puis, du fait que la nouvelle désignation ne changera rien à leur pratiques libérales habituelles, d'autres libéraux créeront l'oxymore "anarcho"-capitaliste (sans guillemets) afin de se différencier des libertarians minarchistes.
Positionnement de la doctrine
Les positions de leurs penseurs peuvent être taxés de liberticides, puisque leur vision de la liberté est principalement orientée sur la propriété et la capacité économique d'un acteur ; ceux qui ont beaucoup d'argent ou de propriété auront plus de liberté que ceux qui ont peu d'argent ou de propriété, la liberté pour eux a un prix. D'autres théoriciens, notamment ceux opposés au capitalisme de laissez-faire, récusent cela puisque dès lors, seuls les individus les plus riches sont libres de faire ce qu'il leur plait (d'ailleurs les "anarcho"-capitalistes vénérent les entrepreneurs riches : bill gates & co). Cette critique est généralement résumée en disant qu'ils défendent « la liberté du loup dans la bergerie ».
privatisation
FAQAnar:F.4 - Quelle est la position des libertariens sur la propriété privée ? |
Elle prône la privatisation de tous les services publics qui incombent traditionnellement à l'État, tels la Gestion des routes, de l'environnement, de l'enseignement, de la Justice (Selon Friedman, les règles du Droit seraient produites sur un marché libre, alors que selon Rothbard, elles découlent de la théorie du Droit naturel), de la Sécurité/défense (celle-ci est confiée à des agences privées ou à l'initiative individuelle), de la Monnaie (Des banques assureraient la création monétaire), de la Médecine (Chacun aurait le droit de vendre, de consommer et d'échanger toute sorte de services et produits médicaux).
Tous ces services seraient donc laissés au libre jeu du marché (firmes, multinationales, etc), sans qu'un organisme d'origine étatique n'intervienne pour les réguler et les contrôler (cependant un état serait là pour contraindre les travailleurs à aller travailler pour eux). C'est la concurrence qui assurerait l'équilibre dans tous ces secteurs.
Elle défend le droit pour une personne individuelle de posséder, d'user et de vendre librement de la drogue, des jeux, de la pornographie (p 1), des armes à feu (et éventuellement des armes militaires), des espèces naturelles rares et protégées, etc.
Ils ont une tendance à l'anti-écologisme.
eugénisme et hiérarchisme
FAQAnar:F.3 - Pourquoi les "anarcho"-capitalistes n'attribuent-ils généralement peu ou pas de valeur à l'"égalité" ? |
Ils défendent ainsi La "hiérarchie naturelle". Cette position ne leur est toutefois pas propre, elle est en fait commune à la plupart des liberaux/tariens. Ces derniers défendent en effet le bien-fondé de la hiérarchie économique et sociale, qui ne fait selon eux que refléter une hiérarchie naturelle "inévitable". Hans-Hermann Hoppe s'exclame ainsi : Les riches sont en règle générale intelligents et industrieux, alors que les pauvres sont typiquement stupides ou paresseux, ou les deux à la fois.
Ils ont parfois, suivant la logique de la "hiérarchie naturelle", des positions qu'on peut assimiler à de l'eugénisme; H.H. Hoppe : En subventionnant les tire-au-flanc, les névrosés, les négligents, les alcooliques, les drogués, les sidateux, et les handicapés physiques et mentaux par la règlementation de l'assurance et par l'assurance-maladie obligatoire, on aura davantage de maladie, de paresse, de névroses, d'imprévoyance, d'alcoolisme, de dépendance à la drogue, d'infections par le Sida, de même que de tares physiques et mentales..
anti-immigration
Des libertariens, comme Friedman, soutiennent une immigration illimitée, cependant, de plus en plus (individus et organisations) se rapprochent des conservateurs (voire de partis néo-nazis : vb, ...), prennent des positions anti-immigrationnistes. Hans-Hermann Hoppe se déclare pour des politiques d'immigration restrictives et sélectives : Que doit-on espérer et prôner comme politique d'immigration correcte (...) ? La meilleure que l'on puisse espérer (...) : c'est que les dirigeants démocratiques se conduisent "comme si" ils étaient personnellement propriétaires du pays, comme s'ils avaient à décider qui admettre et qui exclure dans leur propre propriété privée. Cela signifie pratiquer une politique de discrimination extrême : (...) en faveur de ceux qui présentent les plus grandes qualités humaines d'expertise, de caractère et de compatibilité culturelle. (...) en outre, (...) cela implique que l'immigrant doit présenter non seulement une connaissance de [notre] langue mais encore des capacités intellectuelles générales supérieures (au-dessus de la moyenne) et des qualités de caractère compatibles avec notre système de valeurs — avec pour résultat prévisible une tendance systématique à favoriser l'immigration des Européens.
individualistes ?
FAQAnar:G - Introduction |
Des partisans du mouvement "anarcho"-capitaliste se revendiquent abusivement de l'anarchisme individualiste (qui serait le lien qui l'unirait à l'anarchisme), cependant avec un peu d'honnêté, on peut remarquer qu'autant Lysander Spooner que Benjamin Tucker rejetaient le salariat capitaliste et ses conséquences sociales.
Malgré leur volonté de récupération de la mouvance individualiste de l'anarchisme d'amérique du nord (Spooner, tucker et autres), on ne peut que comprendre et considérer l'"anarcho"-capitalisme comme un individualisme libéral et non comme un Individualisme Anarchiste. De ce fait, les « anarcho » -capitalistes ne sont pas reconnus, comme anarchistes.
Anti étatistes ?
FAQAnar:F.6 - L'"anarcho"-capitalisme est il contre l'État ? |
Leurs intentions libérales radicales de fin de l'État, est semblable à celles de certains socialistes radicaux -marxistes & co- qui prétendent également à la fin de l'État (tout en l'utilisant). Cependant, ils ne sont contre l'état (en changeant de terme) que pour s'approprier ses fonctions, notamment par des associations de défense. Pour lutter contre l'État, certains comme Hermann-Hoppe sont sécessionnistes, d'autres comme Friedman sont réformistes.
Une autre absurdité est le fait que "murray rothbard" désigne le libéral "gustave de molinari" (qui rejettait l'anarchisme) comme le précurseur de l'"anarcho"-capitalisme, notamment pour avoir proposé la mise en concurrence des gouvernements, hors molinari proposait la gestion libérale par des États minimaux, s'inspirant du panarchisme.
Certains ont ainsi des positions sur des sujets sensibles proches de celles des courants républicains conservateur, ils peuvent défendre également le monarchisme (voire le fascisme) plutôt que la démocratie.
Rothbard réclamera la création d'un parti populiste : « la chose importante pour nous, les paleopopulistes, est que nous trouvions un candidat dés que possible, qui mènera et développera la cause et le mouvement du populisme de droite, en augmentant le niveau de la vieille, libre, décentralisée, et strictement limitée République ».
Il se trouve, dans les faits, que les libertariens/"anarcho"-capitalistes forment des partis politiques, qui se révèlent n'être, selon la tendance, que des soutiens pour des partis centristes de droite ou conservateurs (droite, extrême-droite) Concernant le refus des impots, Rothbard défendra le mouvement poujadiste ; donc ils soutiennent de fait l'existence de l'État en participant à ses outils de légitimation. Leur but, en rentrant dans le jeu de l'autorité politique, est l'appui de leur autorité économique, et ils s'excluent ainsi de leurs prétentions anarchistes.
Ils sont pour la création d'agents de police anarcho-capitaliste, d'agents judiciaires anarcho-capitaliste, etc[1]...
esclavagistes ?
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FAQAnar:F.2.2 - Les capitalistes-"libertarians" supportent-ils l'esclavage ? |
Leur soutien à la propriété privée capitaliste, ou tout simplement au capitalisme, fait qu'ils n'ont rien contre le pouvoir que les propriétaires ont concernant des locataires ou des salariés. D'ailleurs, dans de nombreux ouvrages, ils admettent l'esclavage comme une possibilité.
Leur doctrine défend également le "droit" des enfants à travailler (La position de Friedman n'est pas unique. Hermann-Hoppe nous dit ainsi : "En interdisant le travail des enfants, on prend de l'argent aux familles avec enfants pour le donner à ceux qui n'en ont pas"), la prostitution libre, le droit de donner ses organes sans entraves, etc.
Ce sont, selon eux, des conséquences logiques du droit naturel, et du droit de contracter librement. Leurs penseurs s'opposent aussi à toute forme de redistribution des richesses, car celle-ci est assimilée à un vol.
des libéraux ?
Friedman y répond parfois par la négative (p 193), Que des institutions donnent naissance à une société libertarienne, c'est ce qui reste à prouver. Dans certaines conditions, cela ne sera pas possible. Notamment, car selon lui, dans une telle société, le droit est produit sur un marché (p 194). En fait, le débat donne lieu à des opinions assez variables. Pour les "anarcho"-capitalistes, leur doctrine est incluse dans le libéralisme. Pour les libéraux minarchistes, c'est mitigé. Pourquoi ? Car certains libéraux minarchistes, ou certains objectivistes, considèrent que l'"anarcho"-capitalisme ne conduirait pas à un monde où les principes libéraux seraient respectés. Ayn Rand et Robert Nozick font partie de cette catégorie : pour eux, la gestion de la violence par un État est la condition minimale pour que les droits individuels soient respectés. Dans tous les cas, il est incontestable que l'"anarcho"-capitalisme est issu de la doctrine et du mouvement libéral. Certains penseurs "anarcho"-capitalistes rejettent l'apport d'Adam Smith et du libéralisme classique, d'autres comme Friedman s'en réclament (p XVIII). Naturellement, comme ils rejettent l'interventionnisme qui entrave le capitalisme actuel, ils sont opposés à d'autres formes de libéralisme qui le soutient. Les libéraux rejettent quant à eux l'"anarcho"-capitalisme dans la mesure où le rôle qu'ils assignent à l'État n'est pas respecté dans la doctrine "anarcho"-capitaliste : sécurité, services publics, redistribution.
Des anarchistes ?
FAQAnar:F.1 - Les "anarcho"-capitalistes sont-ils vraiment des anarchistes ? |
Pour établir la distinction entre les deux mouvements, il faut bien différencier la façon dont les "anarcho"-capitalistes se représentent leur doctrine et la façon dont ils la positionnent par rapport à d'autres doctrines politiques, du positionnement réel de cette doctrine, ou tout au moins du positionnement qui fait consensus chez la plupart des gens (le point de vue commun). Ainsi, pour les national-socialistes, leur mouvement était une forme de socialisme (le « vrai » dans les discours, séduction oblige), mais bien sûr, la plupart des historiens ont prouvé le contraire à maintes reprises. Il importe donc d'exposer les deux points de vue, le point de vue interne, celui des "anarcho"-capitalistes, et celui qui fait autorité, et d'indiquer lequel fait autorité. En ce qui concerne l'"anarcho"-capitalisme, le mouvement est rejeté officiellement par tous les organes "officiels" de l'anarchisme (fédérations anarchistes, collectifs, mouvements, etc.), et de plus, le point de vue courant est d'assimiler l'anarchisme à la lutte (entre autres) contre le capitalisme. C'est donc ce point de vue qui fait autorité. Selon Friedman, en effet l'"anarcho"-capitalisme est une forme d'anarchisme, en ce sens qu'il veut la suppression de l'État considéré comme un organisme d'agression prétendument légitime. Le rejet de l'Etat par les "anarcho"-capitalistes est une facade, ils veulent en fait s'attribuer les fonctions de l'état par des associations de défense ; D'ailleurs, ils ne rejettent pas la hiérarchie (fondement des sociétés autoritaires) et, n'ont donc, rien d'anarchistes.
Citations
- "bien qu’ils affirment que le "vrai capitalisme" n’existe pas (parce que toutes les formes existantes de capitalisme sont étatiques), ils affirmeront que toutes les bonnes choses que nous avons — la technologie médicale avancée, le choix des produits pour le consommateur, etc... — sont néanmoins dues au "capitalisme."
- "Tous les arguments des anarcho-capitalistes reposent sur l’usage de la définition d’anarchisme et/ou anarchie, telle qu’on a la trouve dans le dictionnaire - ils ramènent l’anarchisme à une "opposition au gouvernement", et uniquement cela."
- "ce n’est pas parce que quelqu’un emploie une étiquette que cela signifie qu’il soutient les idées liées à cette étiquette. Et c’est le cas avec l’"anarcho"-capitalisme — ses idées sont en désaccord avec les idées principales liées à toutes les formes d’anarchisme traditionnel."
- "En plus de cette capacité d’être sélective au sujet de l’histoire et des résultats du capitalisme, leur théorie a une grande "clause échappatoire." Si les employeurs riches abusent de leur puissance ou restreignent les droits de la classe ouvrière (comme ils ont toujours fait), alors ils (selon l’idéologie) "libertarienne" cessent d’être des capitalistes ! Ceci est basé sur la fausse intuition qu’un système économique qui se fonde sur la force ne peut pas être capitaliste. C’est très pratique, car on peut affranchir l’idéologie du blâme de n’importe quelle oppression (excessive) qui résulterait de sa pratique. Ainsi les individus sont toujours à blâmer, et non le système qui a produit des occasions pour l’abus, et qu’elles ont librement saisies."
- "La conception de la liberté que promeut un libertarien est une pièce maitresse de son argumentaire. Or celle-ci est également on ne peut plus éloignée de positions anarchistes. Cette liberté est la liberté individuelle de n'être pas entravé: c'est la liberté dite négative, conçue d'une manière purement individuelle et garantie par un système de protection que certains veulent privé tandis que d'autres reconnaissent qu'un État sera nécessaire à son maintien. Or cette liberté, qui ignore tout des circonstances, est d'une confondante pauvreté. Le salarié contraint de se vendre y est présumé libre. C'est la liberté libre du renard dans le poulailler libre, c'est celle de ces villes grillagées derrière lesquelles se réfugient les plus riches citoyens américains pour échapper au chaos qu'ils ont créé, c'est la liberté qui s'accroit avec l'esclavage d'autrui."
- "Les anarchistes, là -dessus? Je ne peux pas rendre justice à leur position en quelques lignes, pas plus que je n'ai pu exposer complètement celle des libertariens. Disons simplement que les anars refusent ce qui est impliqué sous le nom de propriété dans les exemples qui précèdent. Et ils se placent donc dans la lignée de Rousseau qui écrivait : " Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire, Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eussent point épargné au Genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous et que la Terre n'est à personne."
- Norman Baillargeon, avril 2000, dans «Une polémique 123» Réponse à Martin Masse.
- "L’anarcho-capitalisme, à mon avis, est un système doctrinal qui, si jamais il était mis en application, mènerait aux formes de tyrannie et d’oppression qui ont peu de contre-parties dans l’histoire humaine. Il n’y a pas la plus légère possibilité que ces (de mon point de vue, affreuse) idées soient mises en application, parce qu’elles détruiraient rapidement n’importe quelle société qui aurait fait cette erreur colossale. L’idée du 'contrat libre’ entre le potentat et son sujet affamé est une difficile plaisanterie, peut-être que c'est une valeur pour quelques moments dans une conférence universitaire explorant les conséquences (de mon point de vue, absurdes) de ces idées, mais nulle part ailleurs."
- Noam Chomsky sur l'anarchisme, entrevue avec Tom Lane (1996).
- leur principe économique et social peut se résumer en « De chacun selon sa crédulité, à chacun, selon son avarice. »
Voir aussi
Liens externes
- (en) critique anarchiste de l'"Anarcho" capitalisme
- (en) critique du libertarianisme
- [1] [2] [3] réponses de Norman Baillargeon aux libertariens/"anarcho"-capitalistes.
- base de liens opposés à l'"anarcho"-capitalisme
Liens internes
- Libéralisme autoritaire | Libertarianisme
- Capitalisme | Libéralisme | Anti-libertarien
- Ayn Rand
- ce que l'anarchisme n'est pas
- ↑ Society Without Coercion - 1969 - Jarret Wollstein