Difference between revisions of "Révolution mexicaine"
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La [[lutte armée]] eut comme déclencheur la fraude électorale perpétrée en 1910 par Porfirio DÃaz, qui s'était maintenu de manière quasi ininterrompue à la présidence du Mexique depuis [[1876]]. Il avait été le promoteur d'une industrialisation et d'une pacification du pays, mais, par la surexploitation de la classe paysanne et ouvrière, la concentration de la richesse, du pouvoir politique et l'accès à l'éducation étaient réservées à une poignée de familles qui possédaient de grandes exploitations agricoles et quelques entreprises étrangères, principalement françaises, britanniques et états-uniennes d'Amérique. | La [[lutte armée]] eut comme déclencheur la fraude électorale perpétrée en 1910 par Porfirio DÃaz, qui s'était maintenu de manière quasi ininterrompue à la présidence du Mexique depuis [[1876]]. Il avait été le promoteur d'une industrialisation et d'une pacification du pays, mais, par la surexploitation de la classe paysanne et ouvrière, la concentration de la richesse, du pouvoir politique et l'accès à l'éducation étaient réservées à une poignée de familles qui possédaient de grandes exploitations agricoles et quelques entreprises étrangères, principalement françaises, britanniques et états-uniennes d'Amérique. | ||
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Revision as of 11:04, 8 January 2014
Catégorie:Révolution mexicaine
La Révolution mexicaine (en espagnol Revolución Mexicana) est une insurrection armée, sociale et culturelle faites par diverses bandes dont des anarchistes, des nationalistes et des socialistes qui commença au Mexique en 1910 avec l'appui des Etats-Unis en réaction à la dictature du général "Porfirio DÃaz" et qui culmina officiellement avec la promulgation d'une nouvelle constitution sept années plus tard, bien que les éruptions de violences continuèrent jusqu'à la fin des années 1920. Le mouvement eut un grand impact dans les cercles ouvriers, agricoles et anarchistes puisque la "Constitution mexicaine de 1917" fut la première au monde à reconnaître les garanties sociales et les droits des conventions collectives.
La lutte armée eut comme déclencheur la fraude électorale perpétrée en 1910 par Porfirio DÃaz, qui s'était maintenu de manière quasi ininterrompue à la présidence du Mexique depuis 1876. Il avait été le promoteur d'une industrialisation et d'une pacification du pays, mais, par la surexploitation de la classe paysanne et ouvrière, la concentration de la richesse, du pouvoir politique et l'accès à l'éducation étaient réservées à une poignée de familles qui possédaient de grandes exploitations agricoles et quelques entreprises étrangères, principalement françaises, britanniques et états-uniennes d'Amérique. Les classes moyennes avides de pouvoir accéder aux postes gouvernementaux furent parmi les leaders de l'insurrection. Lors des élections de 1910, DÃaz avait comme adversaire "Francisco I. Madero", un entrepreneur richissime éduqué à l'étranger qui pensait résoudre les problèmes du pays en le démocratisant, DÃaz donna l' ordre d'arrêter Madero, mais ce dernier avec des compagnons partit aux États-Unis et fera l'"appel de San Luis".
Divers révolutionnaires et chefs populaires répondirent à l'appel, sans qu'ils ne forment un mouvement homogène ni n'aient les mêmes ambitions. Par exemple les petits propriétaires terriens spoliés par les réformes libérales e Benito Juárez menés par le général Emiliano Zapatadans le minuscule état de Morelos réclamaient les terres qui leur avaient été volées, tandis que les troupes de Francisco Villa dit "Pancho", rallié par Madero contre un grade de colonel dans l'armée fédérale étaient constituées d'éléments issus des classes moyennes. La lutte contre le gouvernement central dura peu puisque DÃaz démissionna après cinq mois, craignant une guerre civile et l'intervention des Etats-Unis, mais cela déclencha une guerre civile entre les factieux et les idéologues qui couta la vie à plus d'un million de mexicains, ce qui représentait 10 % de la population de l'époque.
À la démission de DÃaz un gouvernement provisoire dirigé par "Francisco León de la Barra" qui transmit la présidence à Madero en 1911, néanmoins deux annés plus tard Madero serait victime d'un coup d'État fomenté par le général Victoriano Huerta. Le gouvernement éphémère maderiste avait été incapable de pacifier le pays et les potentats locaux maintenaient la lutte contre le nouveau pouvoir fédéral. Pour diminuer les affrontements sanglants ,"Venustiano Carranza", le gouverneur de l'état septentrional de "Coahuila" forma l'exécutif constitutionnel Ejército Constitucionalista afin de pacifier le pays adopta la plus grande partie des demandes sociales exigées par les rebelles dans une nouvelle constitution de nature progressite. Carranza a réussi à mettre en forme les textes, mais son désir de pacifier le pays fut plus fort que son habileté à résoudre les problèmes qui étaient à l'origine de la violence, aussi un par un les rebelles furent assassinés (par le gouvernement carranza)le plus connu étant Emiliano Zapata.
Le gouvernement de Carranza dura peu. Le général "Ãlvaro Obregón", qui était ministre de la guerre et la marine, se souleva pour présenter sa candidature officielle dans les élections fédérales qui arrivaient, il fut tué le 21 mai 1920. Obregón assuma le pouvoir et démontra non seulement qu'il était un militaire habile, mais qu'il savait terminer la pacification de la majeure partie du pays, sinon un politicien adroit qui fut, contrairement à la Constitution de 1917, le mandataire des multiples syndicats et centrales ouvrières. Obregón sans doute voulait se faire réélire, mais il fut assassiné par un extrémiste catholique manipulé par Calles et aidé par ses sbires. Il eut pour successeur le général "Plutarco ElÃas Calles", qui appliquant a la lettre la Constitution de 1917 provoqua la "Guerra Cristera" et fonda le "Partido Revolucionario Institucional" (PRI), qui se maintiendrait à la présidence de la république pour plus de 70 ans.
D'autres personnages qui se sont illustrés dans ce conflit
- Les militaires Lázaro Cárdenas del RÃo, Abelardo L. RodrÃguez et Manuel Ãvila Camacho, qui plus tard seraient élus présidents.
- Les intellectuels José Vasconcelos, Manuel Gómez MorÃn.
- Les écrivains Mariano Azuela et MartÃn Luis Guzmán.
Voir aussi
Liens externes
- Museo Nacional de la Revolución
- Influencias anarquistas en la Revolución Mexicana, par Jason Wehling
- La révolution mexicaine 1910 / 1920
- Textes et discours de Ricardo Flores Magon paru dans Regeneracion pendant la révolution Mexicaine
- REDIRECT Modèle:Wikipedia
