Difference between revisions of "Anarchisme et franc-maçonnerie"
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+ | Les anarchistes envisagent la construction d'une société d'hommes et de femmes libres, égaux et fraternels. La franc-maçonnerie appelle de ses vœux une société libre, égale et fraternelle... D'ailleurs, il se trouve que certaines obédiences engagent leurs membres à mettre ces principes en pratique au-delà des portes du temple. Voici un premier point de convergence. | ||
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+ | L’anarchisme dispose d'un socle philosophique reposant avant tout sur la primauté de l’homme par rapport à tout système social. Il en est sa mesure-étalon. L'anarchisme appelle à la révolution sociale à partir d'une démarche individuelle et collective. La franc-maçonnerie considère que le changement commence chez l'individu par un travail sur lui-même. Ensuite et seulement après,celui-ci pourra contribuer au changement. La franc-maçonnerie appelle à une révolution individuelle. Ce parcours qui transforme l'être humain emprunte des chemins différents, c'est donc un second point de convergence partielle, mais donc aussi de divergence partielle. | ||
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+ | ''« Le pouvoir est maudit »'' affirmait la sœur et camarade [[Louise Michel]]. [[Léo Campion]] dans son livre : ''« Le drapeau noir, l’équerre et le compas »'' a esquissé cette interpénétration des hommes et des mouvements. L’anarchiste digne de ce nom reste souvent un frère ou une sœur qui s’ignore et le franc-maçon, quant à lui, présente un « profil », une démarche, sinon une éthique qui s’apparente souvent à celle d’un libertaire. | ||
+ | L’anarchiste comme le franc-maçon restent des constructeurs d’idées et d’utopies : l'un avec la perspective matérialiste d'une révolution sociale et politique, l'autre plus souvent emprunt par un réformisme idéaliste. Si la démarche diverge, il reste toutefois une volonté commune de transformation. Un désir partagé de création anime les tenants de ces deux philosophies de libération de l'Homme. Ici, on l’appelle propagande ou éducation populaire libertaire, là travail de construction maçonnique. Ces deux démarches exigent, chacune à leur manière, un effort de remise en question, l'existence du doute et un travail de recherche. Des efforts où rien n'est jamais acquis et par lesquels nous sommes en permanence comme Sisyphe condamner à rouler notre rocher avec le ferme espoir qu’il restera, un jour, arrimé en haut de la colline. Les maçons comme les libertaires ne prétendent pas détenir la Vérité, tout juste quelques bribes leur permettant de pousser les portes et de tenter de libérer l’humanité de ses ténèbres. | ||
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+ | Ce n'est pas le fruit du hasard que cette formule célèbre du frère et camarade [[Eugène Pottier]], auteur de ''L'Internationale'' : ''« Ni Dieu, ni césar, ni tribun »''. Ce n'est pas non plus un hasard si le frère et militant [[Elisée Reclus]] définissait l’anarchisme ''« comme la plus haute expression de l’ordre »''. Il s'agit d'une formule employée aussi en franc-maçonnerie pour la qualifier. Par elle, ne faut-il pas voir la forme la plus aboutie d'une société organisée aspirant aux plus hautes valeurs morales ? | ||
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+ | La franc-maçonnerie et l’anarchisme sont des philosophies ouvertes, rejetant les a-priori, les certitudes confortables et tout monolithisme de pensée. En matière d’éducation, ces militants de l’utopie furent à la pointe des combats et d’expériences nouvelles : [[Francisco Ferrer]] en paya de sa vie. Comme lui, d’autres libertaires et francs-maçons frayèrent le chemin à des libertés désormais évidentes mais qui, au départ, ne l'étaient pas. De bien fragiles droits qui peuvent facilement et à tout moment rebasculer dans l’autre sens... | ||
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+ | Enfin, et ce sera notre conclusion, si des anarchistes peuvent être des francs-maçons, naturellement l'inverse n'est pas vrai. Si les éthiques se rejoignent, le recrutement en franc-maçonnerie s'établit sur un brassage qui recouvre d'autres sensibilités populaires. N'oublions pas lors de la Commune de Paris, en 1871, que de chaque côté de la barricade se trouvaient des francs-maçons engagés dans les deux camps ? | ||
+ | --[[Utilisateur:Robo27|Robo27]] 30 juillet 2013 Ã 13:36 (UTC) | ||
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− | *[[Michel Bakounine]] initié franc-maçon | + | *[[Michel Bakounine]] initié franc-maçon en 1845, il s'affilia à la loge italienne ''Il Progresso Social''. |
*[[Léo Campion]] initié à la loge ''Les Amis philanthropes'' le 7 avril 1930 à Bruxelles. | *[[Léo Campion]] initié à la loge ''Les Amis philanthropes'' le 7 avril 1930 à Bruxelles. | ||
*[[Giuseppe Fanelli]] | *[[Giuseppe Fanelli]] | ||
− | *[[Francisco Ferrer]] initié en 1890 | + | *[[Sébastien Faure]] initié le 28 juin 1884 à la loge "Vérité" du GODF à Bordeaux. |
− | *[[ | + | *[[Francisco Ferrer]] initié en 1884 à la loge "Verdad" à Barcelone, puis s'affilie le 26 mars 1890 à la loge du Grand Orient de France "Les vrais Experts". |
+ | *[[Gaston Leval]] membre de la loge "La Chaîne d'Union" du GODF à Paris. | ||
*[[Errico Malatesta]], qui refusera d'être initié, son idée était «'' de faire revenir la F. M. à ses débuts idéalistes et d'en faire une véritable société révolutionnaire ''» ; il y entrera le 19 octobre 1875, et en ressortira en avril 1876. | *[[Errico Malatesta]], qui refusera d'être initié, son idée était «'' de faire revenir la F. M. à ses débuts idéalistes et d'en faire une véritable société révolutionnaire ''» ; il y entrera le 19 octobre 1875, et en ressortira en avril 1876. | ||
*[[Louise Michel]] initiée le 13 septembre 1904 dans la la Loge ''La Fraternité Universelle'' (Grande Loge Symbolique Ecossaise mixte et maintenue). | *[[Louise Michel]] initiée le 13 septembre 1904 dans la la Loge ''La Fraternité Universelle'' (Grande Loge Symbolique Ecossaise mixte et maintenue). | ||
− | *[[Pierre Joseph Proudhon]] initié | + | *[[Pierre Joseph Proudhon]] initié le 8 janvier 1847 à la loge "SPUCAR" à Besançon. |
− | *[[Élie Reclus|Élie]] et [[Elisée Reclus]]: | + | *[[Élie Reclus|Élie]] et [[Elisée Reclus]]: Ils furent initiés en 1860 à la Loge "les Émules d’Hiram", Elisée y resta environ un an. Il donnera de nombreuses conférences sur l'anarchie dans les loges françaises et belges. |
− | *[[Jules Vallès]] initié Franc-Maçon à la loge "La Justice | + | *[[Paul Robin]] membre de la loge "Thélème" du GODF. |
+ | *[[Jules Vallès]] initié Franc-Maçon à la loge "La Justice 133" du GODF. | ||
+ | *[[Voline]] initié à la loge "Clarté" du GODF à Paris; | ||
*[[René Bianco d'Acierno]] | *[[René Bianco d'Acierno]] | ||
*[[Eleuterio Quintanilla]] adhère à une loge de Gijón en [[1933]]. | *[[Eleuterio Quintanilla]] adhère à une loge de Gijón en [[1933]]. | ||
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Entre divergences et convergences[edit]
La dynamique développée par toute société autoritaire vise à favoriser tout ce qui peut séparer et diviser les individus, en particulier les structures de lutte et de réflexion dont ils se dotent. Les religions dominantes et tous les extrémismes, notamment d'extrême-droite, rejettent avec violence ces deux mouvements d'émancipation que sont l'anarchisme et la franc-maçonnerie. Il nous semble superflu de rappeler l'histoire ou des faits d'actualité. Même si l'humanisme maçonnique ne recouvre pas l'ensemble des positions libertaires, nous nous devons de ne pas perdre de vue cette utilisation récurrente et entretenue de ces ferments de sape et de division.
Les anarchistes envisagent la construction d'une société d'hommes et de femmes libres, égaux et fraternels. La franc-maçonnerie appelle de ses vœux une société libre, égale et fraternelle... D'ailleurs, il se trouve que certaines obédiences engagent leurs membres à mettre ces principes en pratique au-delà des portes du temple. Voici un premier point de convergence.
L’anarchisme dispose d'un socle philosophique reposant avant tout sur la primauté de l’homme par rapport à tout système social. Il en est sa mesure-étalon. L'anarchisme appelle à la révolution sociale à partir d'une démarche individuelle et collective. La franc-maçonnerie considère que le changement commence chez l'individu par un travail sur lui-même. Ensuite et seulement après,celui-ci pourra contribuer au changement. La franc-maçonnerie appelle à une révolution individuelle. Ce parcours qui transforme l'être humain emprunte des chemins différents, c'est donc un second point de convergence partielle, mais donc aussi de divergence partielle.
« Le pouvoir est maudit » affirmait la sœur et camarade Louise Michel. Léo Campion dans son livre : « Le drapeau noir, l’équerre et le compas » a esquissé cette interpénétration des hommes et des mouvements. L’anarchiste digne de ce nom reste souvent un frère ou une sœur qui s’ignore et le franc-maçon, quant à lui, présente un « profil », une démarche, sinon une éthique qui s’apparente souvent à celle d’un libertaire. L’anarchiste comme le franc-maçon restent des constructeurs d’idées et d’utopies : l'un avec la perspective matérialiste d'une révolution sociale et politique, l'autre plus souvent emprunt par un réformisme idéaliste. Si la démarche diverge, il reste toutefois une volonté commune de transformation. Un désir partagé de création anime les tenants de ces deux philosophies de libération de l'Homme. Ici, on l’appelle propagande ou éducation populaire libertaire, là travail de construction maçonnique. Ces deux démarches exigent, chacune à leur manière, un effort de remise en question, l'existence du doute et un travail de recherche. Des efforts où rien n'est jamais acquis et par lesquels nous sommes en permanence comme Sisyphe condamner à rouler notre rocher avec le ferme espoir qu’il restera, un jour, arrimé en haut de la colline. Les maçons comme les libertaires ne prétendent pas détenir la Vérité, tout juste quelques bribes leur permettant de pousser les portes et de tenter de libérer l’humanité de ses ténèbres.
Ce n'est pas le fruit du hasard que cette formule célèbre du frère et camarade Eugène Pottier, auteur de L'Internationale : « Ni Dieu, ni césar, ni tribun ». Ce n'est pas non plus un hasard si le frère et militant Elisée Reclus définissait l’anarchisme « comme la plus haute expression de l’ordre ». Il s'agit d'une formule employée aussi en franc-maçonnerie pour la qualifier. Par elle, ne faut-il pas voir la forme la plus aboutie d'une société organisée aspirant aux plus hautes valeurs morales ?
La franc-maçonnerie et l’anarchisme sont des philosophies ouvertes, rejetant les a-priori, les certitudes confortables et tout monolithisme de pensée. En matière d’éducation, ces militants de l’utopie furent à la pointe des combats et d’expériences nouvelles : Francisco Ferrer en paya de sa vie. Comme lui, d’autres libertaires et francs-maçons frayèrent le chemin à des libertés désormais évidentes mais qui, au départ, ne l'étaient pas. De bien fragiles droits qui peuvent facilement et à tout moment rebasculer dans l’autre sens...
Enfin, et ce sera notre conclusion, si des anarchistes peuvent être des francs-maçons, naturellement l'inverse n'est pas vrai. Si les éthiques se rejoignent, le recrutement en franc-maçonnerie s'établit sur un brassage qui recouvre d'autres sensibilités populaires. N'oublions pas lors de la Commune de Paris, en 1871, que de chaque côté de la barricade se trouvaient des francs-maçons engagés dans les deux camps ? --Robo27 30 juillet 2013 à 13:36 (UTC)
dans la revue "Noir et Rouge"[edit]
La revue Noir et Rouge a relancé le débat sur "l’incompatibilité entre l’action révolutionnaire et l’esprit maçonnique de fraternisation de classe." (p.92)
Quel est donc le principe fondamental de la Franc-Maçonnerie ? On lit dans la brochure no 2 du Foyer philosophique (cycle 54—55), sous la plume d’un membre du Grand Collège des Rites : « la mission essentielle de la Franc-Maçonnerie a été définie avec précision lors de sa fondation. Son but est d’assurer la concorde entre les hommes ; elle rejette ce qui divise et veut ce qui unit. Sa méthode est d’assembler en toute cordialité, afin qu’ils se connaissent, s’estiment et se pénètrent, tous les hommes de haute valeur morale qui, en raison de leurs divergences spirituelles, ou de leur état social se seraient sans elle, ignorés ou méconnus. » Il résulte de cette déclaration que la Franc-Maçonnerie veut ignorer la condition sociale de ses membres. Ce qui signifie qu’elle veut ignorer l’existence des classes sociales. Un ouvrier peut être aussi bien franc-maçon qu’un banquier et pourquoi pas, un préfet de police. Certes, les grands tenants du régime économique sont plutôt cléricaux, mais, le général Joffre a été franc-maçon et, plus près de nous, M. Baylot, Préfet de Police de triste mémoire, qui faisait matraquer les ouvriers. Il nous est permis de sourire quand nous apprenons par la déclaration du Grand Orient que ces gens : « les plus opposés et aux religions les plus diverses » se réunissent dans les Loges : « pour y travailler EN COMMUN à l’émancipation de l’esprit humain, à l’indépendance des peuples, et AU BONHEUR SOCIAL DE L’HUMANITÉ. » !
Guy Bourgeois, "Franc-Maçonnerie et mouvement libertaire", Noir et Rouge n°5 (printemps 1957)
citations anarchistes favorables à la franc-maçonnerie[edit]
"Si les Maçons anarchistes sont une infime minorité, la vocation libertaire de la Maçonnerie est indéniable (…) elle est la seule association à laquelle puisse adhérer celui qui n'adhère à rien". (Léo Campion)
"Aussi est-il regrettable que des anarchistes sectaires excommunient la Franc-Maçonnerie au nom d'un pseudo-dogme de l'Anarchie (comme si l'Anarchie était anti-tout alors quelles est à -tout) et que les Maçons sous-évolués excommunient l'Anarchie au nom d'un pseudo-dogme de la Maçonnerie (comme si la Maçonnerie n'était que tradition, alors qu'elle est tradition, dialogue et progrès). Ces attitudes sont d'autant moins admissibles qu'au contraire l'Anarchie comme la Franc-Maçonnerie, anti-dogmatiques par essence, sont l'une comme l'autre tout le contraire d'un dogme. Elles qui ont en commun le culte de la Liberté et le sens de la Fraternité, avec comme but l'émancipation de l'Homme". (Léo Campion)
"En sortant de ses ateliers mystiques pour porter sur la place publique son étendard de paix, qui défie la force, en affirmant en plein soleil les idées dont elle gardait les symboles dans l'ombre depuis des siècles, la Franc-Maçonnerie a réuni au nom de la Fraternité la bourgeoisie laborieuse et le prolétariat héroïque… Merci à elle. Elle a bien mérité de la République et de la Révolution." (Jules Vallès)
"Un milieu comme la Franc-Maçonnerie, dont les principes fondamentaux sont : la tolérance, la fraternité, la liberté de pensée, le respect de la personne humaine, dont l'objet principal est l'éducation des individus et la formation d'une élite, ne peut pas être inutile au progrès de l'Humanité. Et de cela les anarchistes, moins que quiconque, ne doivent douter, vu l'importance qu'ils attachent à l'éducation". (René Valfort)
Liste non-exhaustive d'anarchistes francs-maçons[edit]
- Michel Bakounine initié franc-maçon en 1845, il s'affilia à la loge italienne Il Progresso Social.
- Léo Campion initié à la loge Les Amis philanthropes le 7 avril 1930 à Bruxelles.
- Giuseppe Fanelli
- Sébastien Faure initié le 28 juin 1884 à la loge "Vérité" du GODF à Bordeaux.
- Francisco Ferrer initié en 1884 à la loge "Verdad" à Barcelone, puis s'affilie le 26 mars 1890 à la loge du Grand Orient de France "Les vrais Experts".
- Gaston Leval membre de la loge "La Chaîne d'Union" du GODF à Paris.
- Errico Malatesta, qui refusera d'être initié, son idée était « de faire revenir la F. M. à ses débuts idéalistes et d'en faire une véritable société révolutionnaire » ; il y entrera le 19 octobre 1875, et en ressortira en avril 1876.
- Louise Michel initiée le 13 septembre 1904 dans la la Loge La Fraternité Universelle (Grande Loge Symbolique Ecossaise mixte et maintenue).
- Pierre Joseph Proudhon initié le 8 janvier 1847 à la loge "SPUCAR" à Besançon.
- Élie et Elisée Reclus: Ils furent initiés en 1860 à la Loge "les Émules d’Hiram", Elisée y resta environ un an. Il donnera de nombreuses conférences sur l'anarchie dans les loges françaises et belges.
- Paul Robin membre de la loge "Thélème" du GODF.
- Jules Vallès initié Franc-Maçon à la loge "La Justice 133" du GODF.
- Voline initié à la loge "Clarté" du GODF à Paris;
- René Bianco d'Acierno
- Eleuterio Quintanilla adhère à une loge de Gijón en 1933.
Bibliographie[edit]
- "Franc-maçonnerie et anarchisme", Noir et rouge, n° 5, printemps 1957 [1]
- Gaston Leval, Cahiers de l’humanisme libertaire, n° 99, février 1964
- Noir et rouge, n° 23, février 1963 dans Anthologie, 1956-1970 de Noir et Rouge, Acratie et Amis de Spartacus, 1982, p. 258-264
- Noir et rouge, n° 27, juin 1964 dans Anthologie, 1956-1970 de Noir et Rouge, Acratie et Amis de Spartacus, 1982, p. 258-264
- Edouard Boeglin, Anarchistes francs-maçons et autres combattants de la liberté, Editions Bruno Leprince, 1998
- Léo Campion, "Le drapeau noir, l'équerre et le compas : les anarchistes dans la franc-maçonnerie", Alternative libertaire (Saint-Pierre d'Oléron), réédition 2006
Liens externes[edit]
- Noir et Rouge n°5 (printemps 1957), spécial Franc-maçonnerie et anarchisme
- Anarchisme et Franc-Maçonnerie, publié dans L'anarchisme : une utopie nécessaire ? de Jacques Cécius
- Michel Bakounine et la Franc-maçonnerie, Michel Bakounine (publié par Max Nettlau en 1895 « Biblio. Sociologique » nº 4), Noir & Rouge n°7/8 (été/automne 1957)
- Site anarchiste et franc-maçon, Fraternité libertaire, qui renvoie à la loge « Fraternelle anarchiste - le Linceul noir »