Difference between revisions of "Michel Bakounine"

From Anarchopedia
Jump to: navigation, search
m (Biographie: re-sectionnage)
(Intérêt pour la philosophie)
Line 11: Line 11:
 
=== Intérêt pour la philosophie ===
 
=== Intérêt pour la philosophie ===
 
Après avoir quitté son service militaire, il partie étudier la philosophie à Moscou et commence à fréquenter régulièrement les cercles radicaux. Il se lie d'amitié avec un groupe d'ancien universitaire et engagé dans une étude systématique de la philosophie idéaliste et groupé autour du poète [[Nikolay Stankevich]]. La philosophie de [[Kant]] était initialement centrale dans leur étude, mais progresse vers [[Schelling]], [[Fichte]], et [[Georg Wilhelm Friedrich Hegel|Hegel]]. A l'automne 1835, Bakounine a constitué un cercle philosophique dans sa ville natale de Pryamukhino. Début 1836, Bakounine retourne à Moscou et publie des traductions les livres de Fichte ''Quelques Conférences Concernant les Vacances Scolaires'' et ''Le Chemin vers une Vie Bénite'' qui deviennent ses livres préférés. Sous l'influence de Stankevich, il lit aussi [[Goethe]], [[Shiller]] et [[Hoffmann]].
 
Après avoir quitté son service militaire, il partie étudier la philosophie à Moscou et commence à fréquenter régulièrement les cercles radicaux. Il se lie d'amitié avec un groupe d'ancien universitaire et engagé dans une étude systématique de la philosophie idéaliste et groupé autour du poète [[Nikolay Stankevich]]. La philosophie de [[Kant]] était initialement centrale dans leur étude, mais progresse vers [[Schelling]], [[Fichte]], et [[Georg Wilhelm Friedrich Hegel|Hegel]]. A l'automne 1835, Bakounine a constitué un cercle philosophique dans sa ville natale de Pryamukhino. Début 1836, Bakounine retourne à Moscou et publie des traductions les livres de Fichte ''Quelques Conférences Concernant les Vacances Scolaires'' et ''Le Chemin vers une Vie Bénite'' qui deviennent ses livres préférés. Sous l'influence de Stankevich, il lit aussi [[Goethe]], [[Shiller]] et [[Hoffmann]].
 +
 +
Cette même inspiration encourage Bakounine  à embrasse une immanence religieuse extra-cléricale:
 +
:''Laissons la religion devenir la base et la réalité de nos vies et de nos actions, mais laissons-la être pure et unique religion de la raison divine et de l'amour divin, et pas ... cette religion qui a taché de de dissocié de tout ce qui fait la substance et la vie de la vraie existence morale. ... Regarde le Christ, mon chèr ami; ... Sa vie à été complètement divine, pleine d'abnégation, et Il a fait tout cela pour l'humanité, trouvant Sa satisfaction et Son plaisir dans la dissolution de Son état matériel.''
 +
:''... Parce que nous avons baptisé dans ce monde et nous avons communié avec son amour divin, nous avons le sentiment que nous sommes des créatures divines, que nous sommes libres, et que nous avons été ordonné pour l'émancipation de l'humanité, qui est resté victime des lois instinctives de l'existence inconsciente. ... La liberté absolue et l'amour absolue, ceci est notre but; la libération de l'humanité et du monde entier, ceci est notre but.''<ref>M.A. Bakunin, ''Sobranie sochinenii i pisem'' [Collection de travaux et lettres], ed. by Iu.M. Steklov, 4 vols. </ref>
 +
 +
Il devin de plus en plus influencé par [[Georg Wilhelm Friedrich Hegel|Hegel]] et fournie la première traduction Russe de son travail. pendant cette période, il rencontre les socialistes [[Alexander Herzen]] and [[Nikolay Ogarev]], et les slavophiles [[Konstantin Aksakov]] and [[Piotr Tschaadaev]]. A cette période, il commence a développer son opinion Panslavique. Après de longues altercations avec son père, Bakounine se rend à Berlin en [[1840]]. Son objectif était toujours de devenir professeur d'université, un ''"apotre de la vérité"'' comme lui et ses amis l'imaginait, mais il a tôt fait de rencontrer et rejoindre les ''Jeunes Hégéliens'' (dont [[Max Stirner]] à aussi fait partie), plus tard connue sous le nom de ''Gauche Hégélienne'', et rejoint le mouvement socialiste de Berlin. Dans son essai de [[1842]], '' La réaction en Allemagne'', il argument en faveur du rôle révolutionnaire de la négation, résumé par cette phrase qui conclue son essai:
 +
:''"La joie de la destruction est en même temps une joie créatrice"''
 +
 +
Après trois semestres à Berlin, Bakounine se rend à Dresden où il se lie d'amitié avec [[Arnold Ruge]]. Là bas il lit également le livre de [[Lorenz von Stein]] ''Der Sozialismus und Kommunismus des heutigen Frankreich'' et développe une passion pour le socialisme. Il abandonne son intérêt pour une carrière academique, dévouant toujours plus de son temps à promouvoir la révolution. Le gouvernement Russe, s'étant rendue compte de son radicalisme, ordonne son retour en Russie. Sur le refus de Bakounine, sa propriété fus confisquée. A la place il se rendit avec [[Georg Herwegh]] à Zurich en Suisse.
  
 
=== Suisse, Bruxelles, Paris ===
 
=== Suisse, Bruxelles, Paris ===

Revision as of 23:39, 26 August 2007

Bakounine, Michel