Autogestion
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Au sens littéral, autogestion signifie gestion par soi-même. Ses postulats sont l'affirmation de l'aptitude des humains à s'organiser collectivement.
Historiquement, ce modèle d'organisation a été développé (et expérimenté) par les anarchistes.
Contents
Histoire[edit]
En France, entre 1970 et 1973, Lip, une usine qui fabriquait des horloges à Besançon, fut autogérée après une tentative des actionnaires de fermer l'usine. Les travailleurs en grève reprirent les moyens de production avec l'aide du syndicaliste de la CFDT, Charles Piaget.Certains partis et mouvements politiques comme Tito en Yougoslavie et le PSU se sont revendiqués de l'autogestion, même si dans ce cas le terme est associé au socialisme plus modéré.
On peut considérer certaines structures comme Emmaus comme des communautés autogérées.
L'autogestion est aussi pratiquée fréquemment dans les squats et les universités ou lycées occupés lors de conflits sociaux de grande ampleur. Bon nombre d'artistes à leurs début pratiquent l'autogestion de leur production et distribution. L'Anarcho-punk, une tendance se revendiquant Punk et anarchiste, défend la production de musique comme auto-produite, autogérée et sans profit.
En octobre 2005 eu lieu la première Encuentro Latinoamericano de Empresas Recuperadas (Rassemblement Latino-Américain des Entreprises Récupérées) qui eu lieu à Caracas, Venezuela, avec la représentation de 263 compagnies récupérées de différents pays vivant des situation sociales et économiques similaires. Le rassemblement a eu, comme résultat principal, le "Compromiso de Caracas" (Engagement de Caracas), un texte vindicatif du mouvement.
Pratique[edit]
La condition de base est que les membres d'un projet renoncent à penser, vouloir et décider pour les autres, mais se centrent au contraire sur ce qu'ils veulent pour eux-mêmes, qu'ils assument pleinement dès le départ le caractère personnel et situé de leurs demandes, leur statut de participants.
Les clivages structuraux habituels entre « chefs » et « participants » disparaissent dès le départ, aux niveaux économique, politique, idéologique et psychologique. Le principe de base étant la recherche de consensus.
Un projet autogéré se doit de se doter de structures permettant à chaque participant de faire connaître et valoir ses intérêts. L'autogestion n'implique pas une absence de règles, mais que les règles soient décidées par les personnes concernées. Trouver un consensus satisfaisant est un processus qui demande en général beaucoup de temps de discussion, mais la décision finale convenant aux intéressés, elle sera plus aisément applicable.
L'expérience "autogestionnaire" yougoslave[edit]
Détournement par les libéraux[edit]
Certains libéraux défendent aussi l'autogestion mais une autogestion de marché. Qu'est-ce que l'autogestion de marché ?
Expériences d'autogestion[edit]
- [1] des projets économiques partout en France aujourd'hui : Ambiance bois, Oxalis, Ardelaine, TVAS 17, La Montagne vivra, Le Lycée autogéré de Paris, La Péniche...
- Conseils et occupations d'usines en Italie (1919-20)
- Squats (Ungdomshuset, Le Wagon, Les Tanneries, ...)
- Usines récupérées (FaSinPat, Hôtel Bauen,...)
- Commune libre de Christiania
- Campements libertaires (Campement Autogéré, Camping anarchiste d’été, Rencontres anarchistes intergalactiques,...)
Liens externes[edit]
- [2] autogestion mode d'emploi : pratiques contemporaines
- [3] Tous les chefs ont tort !
- [4] Débat sur les débats
- [5] Outil d'autogestion de projets en ligne
- [6] Historicité et évolution du concept d’autogestion au Québec, Marie-Hélène Drapeau et Anna Kruzynski
Expériences d'autogestion :
- [7]autogestion.coop : autogestion mode d'emploi : l'autogestion économique ici et maintenant
- (autogestion@resist.ca) La journée autogérée, en 2006(au Québec), c'était la 4ième édition et il y avait 2 jours
- [8] Le campement autogéré
- [9] Strike Bike, usine Allemande autogéré.
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