Errico Malatesta
Malatesta, Errico Malatesta, Errico
Errico Malatesta (né en Italie, le 14 décembre 1853, mort le 12 juillet 1932). Errico Malatesta sera un propagandiste et un révolutionnaire anarchiste trés actif tout au long de sa vie. Il se réclamera plus particuliérement de la tendance de l'anarchisme communiste Il posera au sein du mouvement anarchiste une place énorme par sa capacité critique et pratique.
Biographie :
Malatesta rencontrera trés tôt les forces de répression. À l'âge de 14 ans, après avoir écrit une lettre au roi Victor-Emmanuel II, se plaignant de l'injustice locale, il sera inquiété par la police, mais à cause de son âge, il sera laissé libre.
Il fera des études de médecine à l'université de Naples, où il rencontrera d'abord le républicanisme mazzinien, mais il sera expulsé de l'université du fait qu'en 1871, il adhère à la Première Internationale et devient le secrétaire de la Section italienne. La même année, il apprendra la mécanique et l'électricité.
En 1872, durant le congrès de Saint-Imier, pour la création de l'internationale anti-autoritaire, il rencontrera le révolutionnaire libertaire Michel Bakounine.
Durant les quatre années suivantes, il aidera à diffuser la propagande internationaliste en Italie, il sera emprisonné deux fois pour ses activités.
Le communisme anarchiste fut proclamé pour la première fois à la Fédération italienne de l'AIT anti-autoritaire au congrès de Florence de 1876 par Costa, Malatesta, Cafiero et Covelli. ce positionnement fut pris en opposition au collectivisme qui était la position officielle de l'AIT anti-autoritaire (l'influence de Michel Bakounine) de cette époque.
En avril 1887, Malatesta, Carlo Cafiero, le Russe Sergius Stepniak et une trentaine d'autres commençèrent une insurrection dans le Bénévent, prenant les villages de Létino et Gallo sans un combat. Les révolutionnaires brulèrent les registres communaux sur la propriété et déclarèrent la fin du règne du roi, et ils furent accueillis par la population avec enthousiasme ; même un prêtre local montra son appui. Aprés avoir quitté Gallo, cependant, ils furent arrêtés par les troupes gouvernementales et mis en prison pendant 16 mois avant d'être acquittés.
Après un certain nombre d'attaques terroristes contre la famille royale italienne et leurs amis, la police commenca à garder sous une surveillance constante les radicaux et révolutionnaires. Bien que les anarchistes clament n'avoir aucun lien avec ces attaques, Malatesta, en tant que militant pour la révolution sociale, était inclus dans cette surveillance. Après son retour de Naples, il sera obligé de quitter l'Italie, et commencera une longue période d'exil.
Il alla en Égypte brièvement, visitant quelques amis italiens, mais il sera expulsé par le consul italien, à cause de son implication dans les révoltes anticoloniales survenues en Égypte. Aprés avoir travaillé sur un bateau français, et s'être vu refusé son entrée en Syrie, en Turquie et en Italie, il pourra cependant débarquer à Marseille, d'où il partira pour la Suisse, à Genève (à ce moment-là un haut lieu de l'anarchisme). Il fraternisa avec Élisée Reclus et Pierre Kropotkine, et les aida pour le journal La révolte. Mais il fut expulsé de Suisse, il partit vers Londres en 1880, en passant par la Roumanie, Paris et la Belgique.
Principes politiques
Malatesta développera dans ses différents écrits, des principes révolutionnaires anarchistes, tels le volontarisme, le gradualisme révolutionnaire et bien d'autres principes (à compléter).
Il expérimentera divers principes révolutionaires dont l'insurrectionalisme (dans le Bénévent, mais aussi dans d'autres pays, où il dû s'exiler).
Il fut trés critique vis-à -vis du syndicalisme révolutionnaire que défendait Pierre Monatte, il exprima son point de vue sur cette question au congrès international anarchiste d'Amsterdam en 1907 [1].
Il critiqua également la plateforme d'Archinov (Makhno participa à son élaboration), cette plateforme étant une proposition d'organisation avec de nouveaux principes, et qui fut lancé par le groupe russe Dielo Trouda (pourchassé par les bolchéviques) en exil. Malatesta remarqua dans « la plateforme », des principes peu libertaires dans le fond, sur la responsabilité collective (par exemple), et quant au fonctionnement sur les prises de décisions peu claires, laissant le champ vide à de possibles prises de pouvoir... [2]
Liens externes
- http://increvablesanarchistes.org/articles/biographies/malatesta_bio.htm
- http://melior.univ-montp3.fr/ra_forum/fr/individus/malatesta_errico/index2.html
Textes
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