Difference between revisions of "Autorité"

From Anarchopedia
Jump to: navigation, search
m (Autorité naturelle)
(L'autorité de la science)
 
(90 intermediate revisions by 13 users not shown)
Line 1: Line 1:
 
{{ébauche anarchiste}}
 
{{ébauche anarchiste}}
L''''autorité''' (du latin "''auctoritas''"{{Ref|auctoritas}}) renvoit à divers sens. L'un des sens étymologique est celui du droit, utilisé dans la rome antique, donnant un pouvoir de décision au Sénat, sur la société et les individus (la magistrature étant l'executif du droit au sein de la société).
+
L''''autorité''' (du latin "''auctoritas''") est un phénoméne social qui se situe dans un rapport de [[domination]] : '''commandement''' / '''obéissance'''. Ce rapport provient de l'augmentation du pouvoir d'une personne/entité, décidé par d'autres personnes/groupes, du fait de ces ancêtres, de ses "vertus" publiques, de ses succés militaires, ou à la suite d'élections la ménant à un rôle de commandement dans une société [[hiérarchie|hiérarchique]]. Dans la rome antique, l'''auctoritas'' est l'augmentation d'un acte juridique ou d'un droit par le Sénat, la magistrature étant l'executif du droit au dessus de la société et sur les individus.
  
L'autorité, de par cette etymologie, est donc l'institution faisant du droit un principe intangible permettant de s'approprier, petit à petit, par la législation continue, le pouvoir juridique sur la société (donc les individus). Il y a donc "L'autorité judiciaire", qui définit les lois, et la "magistrature", qui tend à faire executer le droit, ou à surveiller son application.
+
== Autorité et Coercition ==
  
 +
Au travers de l'histoire, les autorités se préservent par la coercition et l'aliénation de diverses formes (empiriques : Rome antique ; religieuses : église romaine, peuples incas ; etc) et pour diverses raisons (prestige, peur de la mort, etc).
  
De par l'histoire, l'autorité s'est réalisé et se réalise selon diverses formes et pour diverses raisons. Depuis l'apparition de l'autorité (donc etymologiquement de la loi immuable et du droit intangible définit par les [[hiérarchie|hiérarches]]) et puis de l'[[État]]...
+
===Lois intangibles/principes fondateurs===
  
Néanmoins, les anarchistes refusent toute autorité extérieure (et coercitives) à l'autorité définit, pour et par l'individu lui même. Les anarchistes refusent la domination des uns sur les autres (et inversement), mais les anarchistes désirent que les individus soient maitres de leur propre vie, de leurs propres choix, qu'ils s'émancipent de toute autorité extérieure à leur propre autorité individuelle, qu'ils deviennent libres...
+
L'autorité est donc l'institution de [[hiérarchie|hiérarches]] faisant de leur principe un droit intangible permettant ainsi de s'approprier/d'augmenter, petit à petit, par la législation graduelle, le pouvoir juridique sur la société dans son ensemble, et donc le droit de commander et de se faire obéir. Ainsi donc nait le principe d'"autorité", qui définit les lois, et la "magistrature", qui tend à exécuter, ou à surveiller son application au sein de la société, voire à réprimer pour les faire respecter.
  
=== Autorité et société ===
+
Leurs principes sont le ferment qui leur permettent de protéger l'existence de leur autorité passée, présente ou future. Le principe, selon les systèmes, peut être [[Dieu]], dans le cas d'une autorité religieuse ([[théocratie]]), peut être le [[Monarque]] (l'élu de dieu), dans le cas d'une autorité royale ([[monarchie]]), peut être l'[[élite]] (les élus, savants philosophes, etc), dans le cas d'une autorité "éclairée" ([[aristocratie]]), peut être le [[Peuple]], dans le cas d'une autorité "populaire" ([[démocratie]]), peut être la [[Monnaie]], dans le cas d'une autorité financière ([[ploutocratie]], banques), peut être la [[Nation]] (et ses apôtres), dans le cas d'une autorité nationaliste ([[nationalisme]]), etc...
====domination et concurrence====
+
====complémentarité et entraide====
+
====Lois intangibles/principes fondateurs====
+
====Individu et Société====
+
  
=== Autorité coercitive ===
+
===Autorité dans les rapports sociaux et interpersonnels===
====Institution de décision====
+
{{ébauche}}
=====L'État=====
+
Les relations sociales existantes, au sein des sociétés, conditionnent la concrétisation ou non de l'autorité. Les relations de [[domination]] et de [[concurrence]], par des luttes à l'intérieur d'une société (ennemi intérieur) ou entre des sociétés éloignées (ennemis extérieurs), dûs à des intérêts symboliques ou matériels séparés, favorisent l'apparition ou l'avènement de sociétés basés sur une autorité gérant ces séparations (hétéronomie).
=====L'église=====
+
=====Le capital=====
+
=====L'École=====
+
====Institution Executive====
+
=====Police=====
+
=====Armée=====
+
=====Justice=====
+
=====Médias=====
+
  
=== Autorité libertaire/anarchique ===
+
les séparations dans les relations sociales sont souvent dû au respect d'une morale autoritaire. la morale religieuse est une des morales de séparation de la société en divers groupes, dont les éléments religieux sont élaborés par des hiérarches.
====Autorité naturelle====
+
=====Droit naturel=====
+
=====Éthique=====
+
  
====Autorité ou/et liberté====
+
'''à développer'''
=====Autorité individuelle=====
+
=====Liberté individuelle=====
+
  
==citations==
+
== Institutions de l'Autorité ==
  
<blockquote>«'' L’autorité a régné si longtemps sur les hommes, elle a tellement pris possession de l’humanité, qu’elle a laissé partout garnison dans son esprit. [...] Ils se disent républicains, démocrates et socialistes, et ils n’ont de penchant et ils n’ont d’amour que pour l’autorité au bras de fer, au front de fer, au cœur de fer ; plus monarchistes en réalité que les monarchistes, qui à côté d’eux pourraient presque passer pour des an... archistes. [...] Bien des gens, je le sais, parlent de la liberté sans la comprendre, ils n’en ont ni la science ni même le sentiment. Ils ne voient jamais dans la démolition de l’autorité régnante qu’une substitution de nom ou de personne ; ils n’imaginent pas qu’une société puisse fonctionner sans maîtres ni valets, sans chefs ni soldats [...] L’autorité officielle ou légale, de quelque nom qu’on la décore, est toujours mensongère et malfaisante. Il n’y a de vrai et de bienfaisant que l’autorité naturelle ou anarchique. [...] Autorité naturelle et anarchique, il eut toute la part d’influence à laquelle il pouvait prétendre. Et c’est une autorité qui n’a que faire des prétoriens, car elle est la dictature de l’intelligence ; elle échauffe et elle vivifie. Sa mission n’est pas de garotter ni de raccourcir les hommes, mais de les grandir de toute la hauteur de la tête, mais de les développer de toute la force d’expansion de leur nature mentale. [...] L’autorité gouvernementale, la dictature, qu’elle s’appelle empire ou république, trône ou fauteuil, sauveur de l’ordre ou comité de salut public, qu’elle existe aujourd’hui sous le nom de Bonaparte ou demain sous le nom de Blanqui ; qu’elle sorte de Ham ou de Belle-Isle, qu’elle ait dans ses insignes un aigle ou un lion empaillé... la dictature n’est que le viol de la liberté par la virilité corrompue, par les syphilitiques ''» [[Joseph Déjacque]], dans [http://bibliolib.net/article.php3?id_article=23 A bas les Chefs ! - L’autorité et la paresse.]</blockquote>
+
===Institution de décision===
 +
====L'[[État]]====
 +
====L'[[église]]====
  
<blockquote>«''L'''{{Note|auctoritas}}'' exprime à son tour l'idée d'augmenter l'efficacité d'un acte juridique ou d'un droit.[...] De même le Sénat, grâce à son incomparable prestige, a la vertu d'augmenter la portée de tout acte pour lequel il a donné son accord (son ''auctoritas'').[...] Aucune de ces décisions ne sera prise directement par le Sénat (il n'en a pas le pouvoir). Mais tous ces projets, enrichis de l' ''auctoritas'' du Sénat, sont assurés du succès.[...]''» tiré du livre « Institutions politiques et sociales de l'antiquité » de Michel HUMBERT.</blockquote>
+
====Le [[parlement]]====
 +
====Le [[sénat]]====
 +
====Les banques====
  
<blockquote>«''Nous sommes tous tellement pervertis par une éducation qui dès le bas-âge cherche à tuer en nous l’esprit de révolte et développe celui de soumission à l’autorité ; nous sommes tellement pervertis par cette existence sous la férule de la loi qui régente tout : notre naissance, notre éducation, notre développement, notre amour, nos amitiés, que, si cela continue, nous perdrons toute initiative, toute habitude de raisonner par nous-mêmes. [...] « L’an I de la Liberté » n’a jamais duré plus d’un jour, car après l’avoir proclamé, le lendemain même on se remettait sous le joug de la Loi, de l’Autorité. [...] Pas plus que le capital individuel, né de la fraude et de la violence et développé sous l’auspice de l’autorité, la Loi n’a donc aucun titre au respect des hommes. Née de la violence et de la superstition, établie dans l’intérêt du prêtre, du conquérant et du riche exploiteur, elle devra être abolie en entier le jour où le peuple voudra briser ses chaînes. [...] Que l’on considère enfin quelle corruption, quelle dépravation de l’esprit est maintenue dans l’humanité par cette idée d’obéissance - essence de la loi, - de châtiment, d’autorité ayant le droit de punir, de juger, en dehors de la conscience ; par ces fonctions de bourreaux, de geôliers, de dénonciateurs, -bref, de tous ces attributs de la Loi et de l’Autorité. [...] ''» [[Pierre Kropotkine]], dans [http://bibliolib.free.fr/article.php3?id_article=30 La loi et l’Autorité]</blockquote>
+
===Institution Exécutive===
 +
====Police====
 +
Institution majeure de contrôle et de répression des états modernes, la police est l'instrument de coercition physique et mentale du pouvoir séparé. Sa mission est, par le maintien de la fiction de la légalité, la conservation des relations sociales existantes contre la vie réelle des individus.
 +
:''Voir l'article [[police]].''
 +
====Armée====
 +
====Justice====
 +
====Médias====
 +
:''Voir la [[Critique des mass-médias]]''
 +
 
 +
====L'École====
 +
L'école est un institution étatique ou privée de transmission de l'ordre établi dans les comportements quotidiens, d'entraînement à la soumission volontaire, de conditionnement par l'idéologie dominante (des riches et des puissants). On y apprend à se taire, à ne pas questionner les choses, "puisque ça sortirait du cadre du cour", puisqu'on raterait ainsi les cotes demandées par l'[[État]] dans ses normes de rendement. Des cotes pour la [[compétitivité]], la [[productivité]]. On nous forme à être des travailleurs/euses rentables pour les patrons, et on permet aux riches seuls, d'avoir les positions sociales et [[Hiérarchie|hiérarchiques]] de [[pouvoir]] et d'aisance financière.
 +
 
 +
====La famille====
 +
 
 +
==Les anarchistes et l'autorité==
 +
 
 +
Les anarchistes refusent toute autorité, et recherchent la liberté (au sein d'une société/groupe ou non), que l'on peut définir par le terme d'[[autonomie]] (et donc "responsabilité individuelle"). Ils refusent également la domination des uns sur les autres (et inversement), mais ils désirent que les individus soient maitres de leur propre vie, de leurs propres choix, qu'ils s'émancipent de toute autorité, et qu'ils réalisent leur propre autonomie, qu'ils deviennent libres... Les relations de complémentarité et d'entraide favorisent l'apparition ou l'avènement d'une société basé sur la liberté.
 +
 
 +
Plusieurs autres sociétés et expériences libertaires ont tout de même prouvées, en dehors des théorisations, qu'il était possible, d'assurer des postes demandant la délégation de pouvoir, de façon tout de même [[Horizontalité|horizontale]].
 +
 
 +
===Les Roiá:ners, "chefs" iroquois===
 +
 
 +
Chez les Iroquois, une société [[matrilinéaire]] amérindienne, ceux qui s'occupaient des relations avec les autres clans et nations et les chefs de guerre étaient désignés à leur poste seulement parce qu'ils avaient le support des individus du clan. Ainsi, les roiá:ners relayaient les décisions des clans prises en [[consensus]], plutôt que d'imposer les leurs. Finalement, on peut décrire leur organisation politique comme une [[démocratie directe]] [[Horizontalité|horizontale]].
 +
===[[résistance]]===
 +
===[[Autonomie]]===
 +
===[[complémentarité]]===
 +
===[[entraide]]===
 +
===Droit naturel===
 +
===Responsabilité individuelle===
 +
===L'autorité de la science===
 +
Dans son livre ''Dieu et l'Etat'', [[Bakounine]] critique l'autorité. Cependant, il concède accepter relativement une forme d'autorité rationelle : l''''autorité scientifique'''.
 +
 
 +
:"''S'ensuit-il que je repousse toute autorité ? Loin de moi cette pensée. Lorsqu'il s'agit de bottes, j'en réfère à l'autorité du cordonnier ; s'il s'agit d'une maison, d'un canal ou d'un chemin de fer, je consulte celle de l'architecte ou de l'ingénieur. Pour telle science spéciale, je m'adresse à tel savant.''" - ''Dieu et l'État'', [[Bakounine]]
 +
 
 +
Cette autorité de compétences est nécessaire pour permettre à l'individu de comprendre l'expérience qu'il ne pourrait acquérir à lui seul. Elle est acceptable car elle n'est pas imposée par la force, la superstition ou la tradition, mais par la seule raison.
 +
 
 +
Il ne faut pourtant pas se laisser écraser par cette autorité comblant ses lacunes, mais analyse, évalue, et compare chez plusieurs spécialistes une même proposition, en se réservant le choix de celle qui convient. La foi absolue en un spécialiste serait fatale à la raison et à la liberté de l'individu.
 +
 
 +
:"''Mais je ne m'en laisse imposer ni par le cordonnier, ni par l'architecte, ni par le savant. Je les écoute librement et avec tout le respect que méritent leur intelligence, leur caractère, leur savoir, en réservant toutefois mon droit incontestable de critique et de contrôle. Je ne me contente pas de consulter une seule autorité spécialiste, j'en consulte plusieurs ; je compare leurs opinions, et je choisis celle qui me parait la plus juste.''" - ''Dieu et l'Etat'', [[Bakounine]]
 +
 
 +
Il est également nécessaire de ne pas accorder de statut particulier aux spécialistes, sans quoi l'on verrait l'apparition d'une classe d'usurpateur abusant de ce statut et faussant la réalité scientifique.
 +
 
 +
:"''Je me résume. Nous reconnaissons donc l'autorité absolue de la science parce que la science n'a d'autre objet que la reproduction mentale, réfléchie et aussi systématique que possible, des lois naturelles qui sont inhérentes à la vie tant matérielle qu'intellectuelle et morale, tant du monde physique que du monde social, ces deux mondes ne constituant dans le fait qu'un seul et même monde naturel. En dehors de cette autorité uniquement légitime, parce qu'elle est rationnelle et conforme à la liberté humaine, nous déclarons toutes les autres autorités mensongères, arbitraires, despotiques et funestes.''" - ''Dieu et l'État'', [[Bakounine]]
 +
 
 +
Il sera en complet desaccord avec l'idee d'un quelconque gouvernement scientifique :
 +
 
 +
:"''la science, c'est la boussole de la vie ; mais ce n'est pas la vie. La science est immuable, impersonnelle, générale, abstraite, insensible, comme les lois, dont elle n'est rien que la reproduction idéale, réfléchie ou mentale, c'est-à-dire cérébrale (pour nous rappeler que la science elle-même n'est rien qu'un produit matériel, d'un organe matériel de l'organisation matérielle de l'homme, le cerveau). La vie est toute fugitive et passagère, mais aussi toute palpitante de réalité et d'individualité, de sensibilité, de souffrances, de joies, d'aspirations, de besoins et de passions. C'est elle seule qui, spontanément, crée les choses et tous les êtres réels. La science ne crée rien, elle constate, et reconnaît seulement les créations de la vie... la science a pour mission unique d'éclairer la vie, non de la gouverner... On peut dire des hommes de la science, comme tels, ce que j'ai dit des théologiens et des métaphysiciens : ils n'ont ni sens ni cœur pour les êtres individuels et vivants. On ne peut pas même leur en faire un reproche, car c'est la conséquence naturelle de leur métier. En tant qu'hommes de science, ils n'ont à faire, ils ne peuvent prendre intérêt qu'aux généralités... La science est l'immolation perpétuelle de la vie fugitive, passagère, mais réelle, sur l'autel des abstractions éternelles... Ce que je prêche, c'est donc, jusqu'à un certain point, la révolte de la vie contre la science, ou plutôt contre le gouvernement de la science''" - ''Dieu et l'État'', [[Bakounine]]
  
 
==Voir aussi==
 
==Voir aussi==
 +
 
===liens internes===
 
===liens internes===
[[Propriété]] - [[État]] - [[Autoritaire]] - [[Liberté]]
+
[[Image:Fuckcat.jpg|145px|right]]
 +
*'''[[FAQAnar:B.1 - Pourquoi les anarchistes sont opposés à l'autorité et à la hiérarchie ?]]'''
 +
*'''[[Citations sur l'autorité et la hiérarchie]]'''
 +
*[[Propriété]] - [[État]] - [[Autoritaire]] - [[hétéronomie]] - [[Domination]] - [[Paternalisme]]
 +
*[[Liberté]] - [[Libertaire]] - [[Autonomie]] - [[Entr'aide]]
 +
*[[Abstention électorale]] - [[Démocratie directe]] - [[Insoumission]]
 +
 
 
===liens externes===
 
===liens externes===
*[http://bibliolib.net/article.php3?id_article=517 ''L'État dans l’histoire''] de [[Gaston Leval]].
 
**[http://bibliolib.net/article.php3?id_article=518 ''L’autorité dans la nature'']
 
*[http://bibliolib.net/article.php3?id_article=23 ''L’autorité — La Dictature'' (''A bas les Chefs !'') et ''L’autorité et la paresse''] de [[Joseph Déjacque]].
 
 
*[http://bibliolib.free.fr/article.php3?id_article=130 ''Autoritaires et Libertaires''] de [[Sébastien Faure]].
 
*[http://bibliolib.free.fr/article.php3?id_article=130 ''Autoritaires et Libertaires''] de [[Sébastien Faure]].
 
*[http://bibliolib.free.fr/article.php3?id_article=30 ''La loi et l’Autorité''] de [[Pierre Kropotkine]].
 
*[http://bibliolib.free.fr/article.php3?id_article=30 ''La loi et l’Autorité''] de [[Pierre Kropotkine]].
 
+
*[http://www.plusloin.org/refractions/textes/refractions6/ideal_libertaire.htm Idéal libertaire et idée du droit naturel] de Alain Perrinjaquet.
 +
*[http://1libertaire.free.fr/Soumission07.html Milgram et la soumission à l'autorité]
 +
*[http://1libertaire.free.fr/militant10.html L’autorité dans les groupes militants, les groupes libertaires ?]
 +
*[http://1libertaire.free.fr/Garas05.html  L'AUTORITE DANS UN REGROUPEMENT MILITANT ANTI-AUTORITAIRE : FREINS À SA DÉNONCIATION, RAISONS D'UNE ACCEPTATION : Syndicat Intercorporatif Anarchosyndicaliste de Caen]
  
 
{{bibliolib|299|Autorité}}
 
{{bibliolib|299|Autorité}}
 +
[[Catégorie:Relations interpersonnelles]]
 +
 +
[[de:Autorität]]
 +
[[en:authority]]
 +
[[es:Autoridad]]
 +
[[it:autorità]]

Latest revision as of 16:32, 28 August 2013

Catégorie:Articles à retravailler L'autorité (du latin "auctoritas") est un phénoméne social qui se situe dans un rapport de domination : commandement / obéissance. Ce rapport provient de l'augmentation du pouvoir d'une personne/entité, décidé par d'autres personnes/groupes, du fait de ces ancêtres, de ses "vertus" publiques, de ses succés militaires, ou à la suite d'élections la ménant à un rôle de commandement dans une société hiérarchique. Dans la rome antique, l'auctoritas est l'augmentation d'un acte juridique ou d'un droit par le Sénat, la magistrature étant l'executif du droit au dessus de la société et sur les individus.

Autorité et Coercition[edit]

Au travers de l'histoire, les autorités se préservent par la coercition et l'aliénation de diverses formes (empiriques : Rome antique ; religieuses : église romaine, peuples incas ; etc) et pour diverses raisons (prestige, peur de la mort, etc).

Lois intangibles/principes fondateurs[edit]

L'autorité est donc l'institution de hiérarches faisant de leur principe un droit intangible permettant ainsi de s'approprier/d'augmenter, petit à petit, par la législation graduelle, le pouvoir juridique sur la société dans son ensemble, et donc le droit de commander et de se faire obéir. Ainsi donc nait le principe d'"autorité", qui définit les lois, et la "magistrature", qui tend à exécuter, ou à surveiller son application au sein de la société, voire à réprimer pour les faire respecter.

Leurs principes sont le ferment qui leur permettent de protéger l'existence de leur autorité passée, présente ou future. Le principe, selon les systèmes, peut être Dieu, dans le cas d'une autorité religieuse (théocratie), peut être le Monarque (l'élu de dieu), dans le cas d'une autorité royale (monarchie), peut être l'élite (les élus, savants philosophes, etc), dans le cas d'une autorité "éclairée" (aristocratie), peut être le Peuple, dans le cas d'une autorité "populaire" (démocratie), peut être la Monnaie, dans le cas d'une autorité financière (ploutocratie, banques), peut être la Nation (et ses apôtres), dans le cas d'une autorité nationaliste (nationalisme), etc...

Autorité dans les rapports sociaux et interpersonnels[edit]