Difference between revisions of "Pédagogie"

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[[Catégorie:Pédagogie]]
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[[Catégorie:Éducation]]
{{ébauche}}
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{{PÉducation}}
La '''pédagogie''' peut désigner, selon les auteurs, la ''« science de l'éducation »'', les ''méthodes d'éducation'' ou encore la ''méthode de l'éducation''.
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Ce terme dérive du [[grec]] ''παιδαγογια'', de ''παιδος'' (''paidos'') « l'enfant » et ''αγω'' « conduire, mener, accompagner, élever ». Dans l'antiquité, le ''pédagogue'' était un esclave qui accompagnait l'enfant à l'école, lui portait ses affaires, mais aussi lui faisait réciter ses leçons et faire ses devoirs.
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Dans le domaine de l'éducation les penseurs ont pris la désagréable habitude de donner des sens différents aux mots, sans toujours les préciser. Il en résulte une grande confusion sur les termes relatifs à l'éducation : le mot pédagogie est souvent confondu avec ceux d'[[éducation]], de [[didactique]] et d'[[enseignement]]. Il désigne par extension toutes les méthodes d'enseignement et d'éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre un savoir quelconque. Dans ce sens, la pédagogie désigne la pratique.
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La pédagogie est un mot remontant à [[1495]], d'après le dictionnaire [[le Robert]]. L'[[Académie française]] l'admet depuis [[1762]].
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[[it:Pedagogia]]
 
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== Différentes approches  ==
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*[[Apprentissage par problèmes]]
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*[[Coaching]]
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*[[Docimologie]]
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*[[Théories pédagogiques modernes]]
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*[[Andragogie]]
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*[[E-learning]]
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==Socio-constructivisme et motivation==
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Le socio-constructivisme repose sur l'idée selon laquelle l'acquisition de connaissances durables est favorisée par le fait d'être situé dans un champ social.
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La motivation à l'acquisition des connaissances est démultipliée par le fait d'avoir à gérer des relations sociales: rapports conflictuels. par exemple dont la résolution va de pair avec la résolution du problème cognitif.
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Ainsi, le fait d'avoir à confronter les points de vue entre deux personnes qui partent de conceptions a priori opposées favorise l'émergence d'un processus de négociation au plan cognitif, mais aussi relationnel, et à l'issue de ce processus, les acteurs du conflit s'approprient véritablement une solution élaborée en commun.
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La motivation sociale apparaît, donc comme un puissant stimulant de la motivation cognitive.
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== Histoire ==
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===Antiquité===
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La pédagogie est apparue en Chine, en Mésopotamie, et chez les [[hébreu|Hébreux]]. Dans ces civilisations, la pédagogie est centrée sur la [[lecture]] et l'[[écriture]]. Son but est de former de bons et loyaux serviteurs de l'[[État]].
+
[[L'Iliade]] et [[L'Odyssée]] d'[[Homère]] proposent une pédagogie fondée sur l'exemple, avec le courage et l'honneur.
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L'éducation mêle la formation sportive et [[militaire]] à la pratique de la [[musique]] et de la [[danse]].
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====Sparte et Athènes====
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Pour beaucoup d'historiens, le concept d'[[école]] commence à [[Athènes]].
+
À [[Sparte]], l'éducation est [[militaire]] et communautaire (éducation spartiate).
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L'éducation athénienne délaisse la [[guerre]] au profit du [[sport]] et de l'[[idéal de perfection corporelle]]. Athènes ajoute la [[musique]], l'[[écriture]], la [[littérature]], la [[poésie]], la [[philosophie]].
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+
Les professeurs sont le [[pedotribe]] (professeur de [[gymnastique]]), le [[citariste]] (maître de [[chanson|chant]]), le  [[grammatiste]] (le maître d'école) ou le [[grammairien]] (le professeur de grec).
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À partir de 14 ans, si les moyens financiers de la famille le permettent, les garçons vont au [[gymnase]] (les filles restent au [[gynécée]]).
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====Les sophistes====
+
Au [[Ve siècle|V{{e}} siècle]] av. J.-C., apparition de l'école des [[Sophiste|sophistes]].
+
'''référence''' :
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[http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/anti/educatio/edathen2.htm L'éducation nouvelle]
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Pour les [[sophiste]]s, l'important n'est pas la vérité, mais le vraisemblable.
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À partir du [[Ve siècle|V{{e}} siècle]] av. J.-C., la pédagogie devient plus intellectuelle.
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Les professeurs vont de [[cité]] en cité pour apprendre aux jeunes de bonne famille comment faire une [[carrière]] d'[[homme d'État]]. La formation d'[[Orateur]] prend une place importante avec la littérature et les [[mathématiques]], au détriment de la [[morale]].
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====Socrate====
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[[Socrate]] ([[-469|469 av. J.-C.]] - [[-399|399 av. J.-C.]]), lui, souhaite développer la morale, au moyen du [[dialogue]].
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====Platon====
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Pour [[Platon]] ([[-428|428 av. J.-C.]]-[[-348|348 av. J.-C.]]), disciple de [[Socrate]], seul l'État a pour rôle de former des [[citoyen]]s.
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C'est Platon qui créa le premier lieu d'éducation : l'Académie. Il a réuni tous les grands penseurs de son époque à Athène afin de former les futurs décideurs. En créant l'Académie, Platon voulait en quelque sorte institutionnaliser l'éducation supérieure qui existait déjà de façon sporadique.
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====Aristote====
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Chez [[Aristote]] ([[-384|384 av. J.-C.]]-[[-322|322 av. J.-C.]]), l'éducation des enfants relève de la formation à la vertu et à la vie citoyenne, la tâche du pédagoge consiste à former l'homme en tant que citoyen responsable, ainsi que cela se trouve expliqué dans [[Éthique à Nicomaque]].
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====L'éducation hellénistique====
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(de la mort d'[[Alexandre]] [[-323|323 av. J.-C.]] - à la conquête romaine [[-168|168 av. J.-C.]])
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Au fur et à mesure, l'idéal pédagogique des États hellénistes devient la possession d'une culture encyclopédique (omniscience).
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C'est la culture des sept arts libéraux ([[grammaire]], [[rhétorique]], [[dialectique]], [[arithmétique]], [[géométrie]], [[musique]] et [[astronomie]]).
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====L'éducation à l'époque romaine====
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(de la conquête d'Alexandre, milieu du II{{e}} siècle av. J.-C. à la destruction de [[Corinthe]] en [[-146|146 av. J.-C.]])
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Fin du III{{e}} siècle av. J.-C. : premières écoles à Rome.
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'''référence''' : [http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Rome_antique--Leducation_dans_la_Rome_antique_par_Gabriel_Compayre L'éducation dans la Rome antique par Gabriel Compayre]
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Un empereur Romain converti au christianisme fit changer les choses. L'[[Église]] prit en main l'éducation.
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=====Les écoles païennes=====
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=====Le catéchuménat=====
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voir [[catéchuménat]]
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===Moyen Âge===
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(de la chute de l'[[Empire romain d'Occident]] en [[476|476]] à la renaissance).
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Au [[Moyen Âge]], l'éducation reste marquée par l'idéal grec ([[chasse]], [[tournoi de jeux]], musique...),
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mais la lecture et l'écriture sont réservées aux jeunes filles.
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La religion chrétienne est également omniprésente.
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Aux époques [[mérovingienne]]s et [[carolingienne]]s, les [[monastère]]s sont les premières [[école]]s.
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Au Moyen Âge, le sport et l'esthétique sont dépréciés.
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===Renaissance===
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Des transformations radicales se produisent avec l'[[humanisme (sens ancien)|humanisme]].
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[[Rabelais]] propose un idéal du dépassement de soi.
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L'accent est alors mis sur l'aspect moral, plutôt que religieux. On réaffirme l'importance de l'éducation physique.
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Au [[XVIIe siècle|XVII{{e}} siècle]], l'éducation consiste à séparer l'enfant du monde corrompu des adultes (collège de jésuite).
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Pour le tchèque [[Comenius]], la pédagogie doit être utile et pour tous.
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Au [[XVIIIe siècle|XVIII{{e}} siècle]], on revient contre l'enfermement. On veut former les jeunes au monde contemporain.
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En France :
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au [[siècle des lumières]] l'enseignement est assuré par des maîtres nommés par l'État, dans des établissements d'État.
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À ce moment, [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]] écrit ''Émile ou de l'éducation'' (l'enfant doit être soustrait à la société).
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[[Diderot]] et [[Jean-Antoine-Nicolas de Caritat|Condorcet]] souhaitent la généralisation de l'instruction.
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En Suisse, [[Johann Heinrich Pestalozzi]] est considéré comme l'un des meilleurs pédagogues de son temps.
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Il souhaite aider l'enfant dans ''la vie réelle'', mais en la différenciant suivant les [[classe sociale|classes sociales]]. Pour lui, la [[famille]] est le meilleur milieu éducatif.
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Au [[XIXe siècle|XIX{{e}} siècle]], [[Ernest Renan]] et [[Auguste Comte]], et l'Anglais Spencer la formation scientifique est l'élément de base de la pédagogie.
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En Allemagne : [[Paul Natrop]] et [[Georg Kerschensteiner]].
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Chaque individu doit se former à une fonction déterminée. La communauté doit développer la solidarité,
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l'[[instruction civique]] le respect de l'autorité, et le sentiment patriotique.
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===XX{{e}} siècle===
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Au [[XXe siècle|XX{{e}} siècle]], la notion de pédagogie change.
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La pédagogie devient une pratique, un ensemble de méthodes.
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Les pédagogues s'efforcent d'utiliser des éléments de [[psychologie]], c'est notamment l'éclosion du mouvement de l'[[éducation nouvelle]] qui considère l'éducation comme un acte global de construction de la personne et non comme une simple retransmission de connaissances.
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En Europe occidentale, on prend en compte l'enfant.
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En URSS, c'est la dimension sociale.
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Aux États-Unis, avec [[John Dewey]], elle est [[pragmatique]], [[expérimentale]], volontariste et socialisante.
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L'[[Apprentissage Collaboratif]]
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La [[médecine]] vient aider la pédagogie.
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[[Maria Montessori]], à Rome, crée la méthode portant son nom pour influencer la psychologie sensori-motrice des écoles maternelles.
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En France, l'inspecteur [[Roger Cousinet]], avec une méthode de travail libre par groupes, cherche à établir un climat de confiance et de compréhension réciproque. [[Célestin Freinet]] est un autre acteur important de l'évolution des pratiques pédagogiques françaises, mais l'engagement [[Libertaire]] de ses travaux leur ont longtemps empêché une reconnaissance officielle.
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De nos jours, le sens de pédagogie renvoie davantage à la manière dont va se faire la formation d'un enfant qu'au contenu proprement dit de cette formation. Il s'agit tantôt des processus mis en œuvre dans l'acquisition de connaissances, tantôt de l'attitude et de l'action du pédagogue, de celui qui accompagne.
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C'est à partir de ces conceptions que se comprennent et se classent les différents courants de pédagogies.
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En ce sens, il s'agit des techniques mises en œuvre dans une action formative ou d'enseignement. Le mot technique englobant ici l'usage que le pédagogue fait de son premier outil : lui-même.
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À partir de là, les principales voies qui s'ouvrent à l'élaboration d'une pédagogie sont de différencier que les savoirs seront instruits à un élève ou construits par une personne.
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Les savoirs instruits sont reliés à la notion d'enseignement, alors que les savoirs construits font appel à l'autonomie de l'enfant.
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En ce sens, la pédagogie n'est pas uniquement l'œuvre de l'enseignant. Elle serait plutôt l'ensemble des moyens – consciemment mis en œuvre ou non – de la communauté éducative - les co-éducateurs : la famille, l'école, les centres de loisirs, les clubs, sont autant de sphères où l'enfant fréquente des « pédagogues ». C'est le débat qu'a lancé l'équipe des « Carrefours de l'éducation », à Perpignan, en octobre 2003.
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---'' le paragraphe suivant provient de [[éducation]], il faudrait le reclasser, mais où ? ''----
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Certaines personnes estiment que l'éducation ne doit pas être imposée, sans quoi elle se révèle tôt ou tard inefficace et mauvaise pour l'individu, qui se sent opprimé. La libération peut se faire sans violence, mais elle se fait plus souvent avec.
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<br />D'après elles, l'éducation doit se faire en groupe, sans supériorité, sans maître, tout le monde doit être élève. Le fait de déclarer savoir plus qu'un autre est déjà une mauvaise éducation, l'enseignement de la supériorité.
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Certains courants se réclament de « l'éducation nouvelle », de Freinet à Montessori en passant par Rebbeca Wild. D'autres contestent la notion même de pédagogie.
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==Voir aussi==
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*[[École de Summerhill]]
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*[[La Maison d'enfants de Sèvres]]
+
*[[Catherine Baker]]
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*[[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]] et [[Madame d'Épinay]]
+
*[[Philippe Meirieu]]
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*[[Les écoles alternatives]]
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*[[Le Unschooling]]
+
*[[Effet Pygmalion]]
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*[[Pierre Pastré]]
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==Lien externe==
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*[http://www.lamaisondesevres.org La Maison d'enfants de Sèvres]
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[[ar:تربية]]
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[[da:Pædagogik]]
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[[bg:Педагогика]]
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[[ca:Pedagogia]]
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[[da:Pædagogik]]
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[[de:Pädagogik]]
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[[en:Pedagogy]]
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[[es:Pedagogía]]
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[[ja:教育学]]
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[[ka:პედაგოგიკა]]
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[[ms:Pedagogi]]
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[[pl:Pedagogika]]
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[[zh:教育学]]
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{{Wikipedia}}
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Catégorie:Éducation

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