Difference between revisions of "Anarchisme"

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À travers l'histoire du mouvement [[libertaire]], les anarchistes de par leurs [[#Révolte et Lutte|activités de résistance directe et de luttes]] au sein de la société, permettront le dévellopement de la culture [[libertaire]] au travers de la diffusion de sa [[presse anarchiste|presse]] et de sa littérature [[Subversion|subversive]] (proudhon, bakounine, ...). Les idées et les pratiques libertaires se faisant connaitre, l'implantation locale du mouvement au sein des divers lieux de lutte (localités ou entreprises), ou de vie, se fera en paralléle.  
  
Des [[Causeries populaires]] ou des [[bourses du travail]] y seront dévellopés comme lieu de débat, de culture, et comme moyen d'organiser la lutte. Des [[Squat]]s et des [[Colonies libertaires]] se dévelloperont comme lieu de vie alternative, en marge de la société. Les [[École moderne]]s seront créés afin de dévelloper l'expérience d'une éducatrion libertaire. Les [[Coopération|coopératives]]...
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Des [[Causeries populaires]] ou des [[bourses du travail]] y seront dévellopés comme lieu de débat, de culture, et comme moyen d'organiser la lutte. Des [[Squat]]s et des [[Colonies libertaires]] se dévelloperont comme lieu de vie alternative, en marge de la société. Les [[École moderne]]s seront créés afin de dévelloper l'expérience d'une éducation libertaire. Les [[Coopération|coopératives]], etc...
  
 
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Revision as of 10:58, 24 March 2007

Catégorie:Articles à retravailler Catégorie:Anarchisme L'anarchisme est une philosophie sociale qui prône l'abolition de toute forme d'autorité et de domination, et qui appelle à la réalisation (par la lutte et l'association) d'une société libertaire.

Étymologie et divers sens du terme

- Pour plus de détails, voir l'article : Anarchie -

Le terme anarchisme est issu du mot grec anarchia (άναρχία). "An" est la marque du privatif et "archè" définit ce qui se rapporte à l'autorité et au commandement. Le suffixe isme désigne une doctrine. </BR>

Les anarchistes ne prônent absolument pas l'absence d'ordre, de règles et de structures organisées, mais un ordre libre, organisé et multiple, sans determinisme.

Parfois, le mot (anarchie ou) anarchisme est utilisé usuellement, à tort, pour décrire les partisans du chaos, des guerres civiles et des situations de désordre social. Une telle situation correspondrait à un état d'anomie sociale (situation organisé par les pouvoirs en place).

Pour éviter cette confusion entre anarchie et anomie, confusion qui entretient une mauvaise compréhension des idées de l'anarchisme, les anarchistes utilisent parfois le terme d'« acratie » (mot d'origine latine équivalent au terme anarchie - d'origine grecque -) ou du terme libertaire (défenseur de la liberté), comme synonymes d'anarchiste.

Fondements Philosophiques

À la source de la philosophie anarchiste, on retrouve une volonté d'émancipation individuelle et sociale, vis à vis de toutes autorités. Cette philosophie nous apprend qu'il est possible de vivre dans une société libéré de toute contrainte.

Dans cette perspective d'émancipation vers la société libertaire, l'injustice sociale qui caractérise les sociétés hiérarchiques (Capitalisme, Patriarcat, Famille, ...) et les institutions centralisées ou autoritaire (Église, État, Armée...), sont à abolir. Les rapports sociaux autoritaire, qui sont aliénants, oppressifs, nuisibles, générateurs de désordre, et qui entravent inutilement les libertés et initiatives individuelles et collectives, seraient également amenés à disparaître. Une fois la société libérée de ces entraves artificielles, des anarchistes pensent qu'un « ordre » s'établirait de maniére spontané, d'autres anarchistes pensent que cet ordre s'organiserait de maniére volontaire.

Ce rejet de l'autorité aboutit donc à un projet d'organisation sociale sans hiérarchie ni subordination, fondée sur la gestion directe de sa propre vie, où chacun est libre de participer à la vie commune, tout en conservant son autonomie individuelle.

En fait, les systèmes politiques contemporains étant très souvent munis d'un pouvoir centralisé, le passage à l'anarchie implique un changement radical, par la lutte, en rupture avec le cadre traditionnel du systéme.

Liberté et Organisation

- Pour plus de détails, voir l'article : Liberté -

Les anarchistes revendiquent la liberté et se positionnent clairement en opposition contre l'autorité. Ils ne revendiquent pas la liberté absolue ou la liberté purement individuelle (qui tend à nier celle des autres par une morale libérale ou aristocratique) ; qui peuvent mener à diverses tyrannies ou exploitations... mais pour la liberté et l'autonomie individuelle de chacun associé à l'égalité sociale et s'inscrivant dans l'organisation d'une société libre.

la liberté que défendent les anarchistes, comme peut l'exposer bakounine, est avant tout une pratique solidaire qui évolue, petit à petit, vers une plus grande liberté de chacunE et de touTEs : "Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m'entourent, hommes ou femmes, sont également libres. La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou une négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens vraiment libre que par la liberté des autres, de sorte que, plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent, et plus étendue et plus large est leur liberté, plus étendue et plus profonde devient la mienne. C'est au contraire l'esclavage des autres qui pose une barrière à ma liberté, ou, ce qui revient au même, c'est leur bestialité qui est une négation de mon humanité parce que, encore une fois, je ne puis me dire libre vraiment que lorsque ma liberté, ou ce qui veut dire la même chose, lorsque ma dignité d'homme, mon droit humain, qui consiste à n'obéir à aucun homme et à ne déterminer mes actes que conformément à mes convictions propres, réfléchit par la conscience également libre de tous, me reviennent confirmés par l'assentiment de tout le monde. Ma liberté personnelle ainsi confirmée par la liberté de tous s'étend à l'infini.".

Bakounine considére également que pour se renforcer et éviter des régimes autoritaires, la liberté doit s'associer au principe d'égalité économique et social (et inversement) : "la liberté sans socialisme c'est la barbarie, le socialisme sans liberté c'est la caserne'".

Le rejet des contraintes qui entravent l'individu, dans ses désirs ou ses besoins, aboutit à une remise en cause des institutions qui créent et perpétuent ces contraintes. Les politiques Étatistes, les économies capitalistes et les morales religieuses font parties de ces mouvements institutionnels que les anarchistes combattent ou veulent abattre.

Fédéralisme

- Pour plus de détails, voir l'article : Fédéralisme -

Autogestion

- Pour plus de détails, voir l'article : Autogestion -

Révolte et Lutte

- Pour plus de détails, voir l'article : Révolte -

Cette révolte, profondément ancré chez les anarchistes, contre l'injustice sociale, les conduit à lutter solidairement contre l'Autorité (qui perpétue cette injustice), sous toutes ces formes, et pour l'avènement d'une société libertaire, dans laquelle les libertés individuelles pourraient se développer harmonieusement et formeraient la base de l'organisation sociale et des relations économiques et politiques.

C'est pourquoi les anarchistes proposent l'abolition de ce système autoritaire, en commencant par l'organisation de différents moyens de luttes permettant de l'affaiblir, et de maniére inversement proportionnel, de solidariser les révoltés. Une telle lutte prend souvent la forme d'une action directe.

Résistance et action directe

- Pour plus de détails, voir l'article : résistance et action directe -

La résistance à l'oppression est une constante chez les anarchistes. Que l'oppression soit politique, économique ou morale, les anarchistes se refusent à toute capitulation devant des autorités de la morale, de l'économie ou de la politique. Et ils tendent à montrer la nocivité de l'autorité et la nécessité de la résistance à son encontre, et de la destruction du systéme qui le porte.

La résistance passive se fait naturellement au sein des sociétés autoritaires, les individus trainent des pieds, font de l'obstruction durant leur travail (sans ordres de gréves), font semblant de tomber malades dés qu'ils désirent un peu de repos, etc. Les anarchistes veulent que toutes ces résistances passives du quotidien deviennent une résistance consciente et active, pouvant ainsi alors mener à des actions directes affaiblissant l'autorité et permettant la réalisation de la volonté réélle (liberté politique) des individus là où ils se trouvent.

Le sabotage sera une forme de résistance des plus connues, consistant à qui voulait un congé, ou qui voulait lutter contre le patron pour moins d'heures de travail, jetait un sabot dans les machines d'une usine ou d'une ferme, et ainsi ne travaillait plus jusqu'à ce que la machine soit réparé. Plus tard ce terme prendra d'autres sens, notamment en france durant la seconde guerre mondiale, concernant les résistants qui sabotaient le matériel de l'armée allemande ou des polices vichystes. Dans une volonté assez similaire au sabotage, la grève générale est un outil de résistance à la pression productiviste et un moyen de lutte permettant aux ouvriers de prendre confiance face au pouvoir patronal (& co).

La désobéissance civile sera énoncé et pratiqué par thoreau dans un refus de payer des taxes prévus par l'État pour payer la guerre contre le méxique ; ce terme sera utilisé et affirmé plus tard par divers mouvements pour résister à des actions légales de l'État, mais jugées illégitimes par les acteurs de la résistance. Le Boycott est assez similaire à la désobeissance civile, mais est plutôt utilisé pour sanctionner un acteur économique dans son pouvoir de production et de distribution. Par exemple, des écologistes utilisent le boycott contre des multinationales qui polluent (en n'achetant pas les produits de ces multinationales). Un peu dans la même idée que la désobeissance civile et du boycott, l'Abstention électorale est une résistance active qui tend à délégitimer le pouvoir du suffrage universel, qui prétend représenter les personnes vivant dans la surface dont le parlement a arbitrairement le pouvoir.

La Désertion ou l'Insoumission sont les moyens, durant une période de guerre, permettant de ne pas participer à des massacres orchestrés par la grande muette... La mutinerie (ici dans le cadre militaire - et non carcéral, même si cela est également un des moyens de résistance -) étant le moyen de libération pour ceux en faisant malgré eux parti, ou considérant les ordres injustes.

Toutes ces résistances actives permettent de freiner les avancées de l'autorité au sein de la société, et permettent de rendre visible ces volontés de résistance, et les idées sociales qui les soutendent. La répression est souvent la seule réponse des autorités (de toute sorte), à ces mouvements.

À travers l'histoire du mouvement libertaire, les anarchistes de par leurs activités de résistance directe et de luttes au sein de la société, permettront le dévellopement de la culture libertaire au travers de la diffusion de sa presse et de sa littérature subversive (proudhon, bakounine, ...). Les idées et les pratiques libertaires se faisant connaitre, l'implantation locale du mouvement au sein des divers lieux de lutte (localités ou entreprises), ou de vie, se fera en paralléle.

Des Causeries populaires ou des bourses du travail y seront dévellopés comme lieu de débat, de culture, et comme moyen d'organiser la lutte. Des Squats et des Colonies libertaires se dévelloperont comme lieu de vie alternative, en marge de la société. Les École modernes seront créés afin de dévelloper l'expérience d'une éducation libertaire. Les coopératives, etc...

révolution sociale

- Pour plus de détails, voir l'article : révolution sociale -