Difference between revisions of "Anarchisme"

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(Fédéralisme)
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la liberté que défendent les anarchistes, comme peut l'exposer [[bakounine]], est avant tout une pratique [[solidarité|solidaire]] qui évolue, petit à petit, vers une plus grande liberté de chacunE et de touTEs : "''Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m'entourent, hommes ou femmes, sont également libres. La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou une négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens vraiment libre que par la liberté des autres, de sorte que, plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent, et plus étendue et plus large est leur liberté, plus étendue et plus profonde devient la mienne. C'est au contraire l'esclavage des autres qui pose une barrière à ma liberté, ou, ce qui revient au même, c'est leur bestialité qui est une négation de mon humanité parce que, encore une fois, je ne puis me dire libre vraiment que lorsque ma liberté, ou ce qui veut dire la même chose, lorsque ma dignité d'homme, mon droit humain, qui consiste à n'obéir à aucun homme et à ne déterminer mes actes que conformément à mes convictions propres, réfléchit par la conscience également libre de tous, me reviennent confirmés par l'assentiment de tout le monde. Ma liberté personnelle ainsi confirmée par la liberté de tous s'étend à l'infini.''".  
 
la liberté que défendent les anarchistes, comme peut l'exposer [[bakounine]], est avant tout une pratique [[solidarité|solidaire]] qui évolue, petit à petit, vers une plus grande liberté de chacunE et de touTEs : "''Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m'entourent, hommes ou femmes, sont également libres. La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou une négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens vraiment libre que par la liberté des autres, de sorte que, plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent, et plus étendue et plus large est leur liberté, plus étendue et plus profonde devient la mienne. C'est au contraire l'esclavage des autres qui pose une barrière à ma liberté, ou, ce qui revient au même, c'est leur bestialité qui est une négation de mon humanité parce que, encore une fois, je ne puis me dire libre vraiment que lorsque ma liberté, ou ce qui veut dire la même chose, lorsque ma dignité d'homme, mon droit humain, qui consiste à n'obéir à aucun homme et à ne déterminer mes actes que conformément à mes convictions propres, réfléchit par la conscience également libre de tous, me reviennent confirmés par l'assentiment de tout le monde. Ma liberté personnelle ainsi confirmée par la liberté de tous s'étend à l'infini.''".  
  
Bakounine considére également que pour se renforcer et éviter des régimes [[autoritaire]]s, la liberté doit s'associer au principe d'égalité économique et social (et inversement) : "''la liberté sans socialisme c'est la barbarie, le socialisme sans liberté c'est la caserne'".
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Bakounine considére également que pour se renforcer et éviter des régimes [[autoritaire]]s, la liberté doit s'associer au principe d'égalité économique et social (et inversement) : "''la liberté sans socialisme c'est la barbarie, le socialisme sans liberté c'est la caserne''".
  
 
Le rejet des [[contrainte]]s qui entravent l'individu, dans ses désirs ou ses besoins, aboutit à une remise en cause des institutions qui créent et perpétuent ces contraintes. Les politiques [[Étatisme|Étatistes]], les économies [[Capitalisme|capitalistes]] et les morales [[Religion|religieuses]] font parties de ces mouvements institutionnels que les anarchistes combattent ou veulent abattre.  
 
Le rejet des [[contrainte]]s qui entravent l'individu, dans ses désirs ou ses besoins, aboutit à une remise en cause des institutions qui créent et perpétuent ces contraintes. Les politiques [[Étatisme|Étatistes]], les économies [[Capitalisme|capitalistes]] et les morales [[Religion|religieuses]] font parties de ces mouvements institutionnels que les anarchistes combattent ou veulent abattre.  
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Le '''fédéralisme''', que prônent les anarchistes, est une forme d'[[organisation politique]] qui se réalise à partir de plusieurs organismes ([[association]]s, [[syndicat]]s, groupements, individus, etc.), qui conservent leurs libertés/pouvoirs propres, et s'associent en mandatant/déléguant d'autres libertés/pouvoirs à l'organisme rassembleur (organisations fédérales, ou fédération générale...).
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Le fédéralisme que prônent les anarchistes, est une forme d'[[organisation politique]] qui se réalise à partir de plusieurs organismes ([[association]]s, [[syndicat]]s, communes, groupements, individus, etc.), qui conservent leurs libertés/pouvoirs propres, et qui s'associent en mandatant l'organisme fédérateur de moyens définis et révocables.
  
Les fédérations sont souples, laissant la liberté aux organismes fédérés de faire la rupture du pacte d'association. notamment parce qu'elles limitent les représentations directes auprès des organes communs.
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Les fédérations libertaires sont souples, laissant la liberté aux organismes fédérés quant à la rupture ou l'amendement d'un mandat fédéral.
  
Le fédéralisme a été soutenu par [[Pierre-Joseph Proudhon|Proudhon]] et par tous les anarchistes dans son ensemble.
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Le fédéralisme libertaire sera théorisé par [[Pierre-Joseph Proudhon|Proudhon]] comme un fédéralisme intégral (économique, politique, social, etc).
  
 
En pratique, l'organisme confédé est mandaté par les organismes fédéraux, et vice versa.
 
En pratique, l'organisme confédé est mandaté par les organismes fédéraux, et vice versa.
Les [[fédération]]s participent aux décisions, mais collectivement et non individuellement.
 
 
Chaque collectivité fédérale est dotée de compétences, et d'une organisation propre.
 
  
 
====Autogestion====
 
====Autogestion====
 
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===Révolte et Lutte===
 
===Révolte et Lutte===
 
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Revision as of 18:10, 24 March 2007

Catégorie:Articles à retravailler Catégorie:Anarchisme L'anarchisme est une philosophie sociale qui prône l'abolition de toute forme d'autorité et de domination, et qui appelle à la réalisation (par la lutte et l'association) d'une société libertaire.

Étymologie et divers sens du terme

- Pour plus de détails, voir l'article : Anarchie -

Le terme anarchisme est issu du mot grec anarchia (άναρχία). "An" est la marque du privatif et "archè" définit ce qui se rapporte à l'autorité et au commandement. Le suffixe isme désigne une doctrine. </BR>

Les anarchistes ne prônent absolument pas l'absence d'ordre, de règles et de structures organisées, mais un ordre libre, organisé et multiple, sans determinisme.

Parfois, le mot (anarchie ou) anarchisme est utilisé usuellement, à tort, pour décrire les partisans du chaos, des guerres civiles et des situations de désordre social. Une telle situation correspondrait à un état d'anomie sociale (situation organisé par les pouvoirs en place).

Pour éviter cette confusion entre anarchie et anomie, confusion qui entretient une mauvaise compréhension des idées de l'anarchisme, les anarchistes utilisent parfois le terme d'« acratie » (mot d'origine latine équivalent au terme anarchie - d'origine grecque -) ou du terme libertaire (défenseur de la liberté), comme synonymes d'anarchiste.

Fondements Philosophiques

À la source de la philosophie anarchiste, on retrouve une volonté d'émancipation individuelle et sociale, vis à vis de toutes autorités. Cette philosophie nous apprend qu'il est possible de vivre dans une société libéré de toute contrainte.

Dans cette perspective d'émancipation vers la société libertaire, l'injustice sociale qui caractérise les sociétés hiérarchiques (Capitalisme, Patriarcat, Famille, ...) et les institutions centralisées ou autoritaire (Église, État, Armée...), sont à abolir. Les rapports sociaux autoritaire, qui sont aliénants, oppressifs, nuisibles, générateurs de désordre, et qui entravent inutilement les libertés et initiatives individuelles et collectives, seraient également amenés à disparaître. Une fois la société libérée de ces entraves artificielles, des anarchistes pensent qu'un « ordre » s'établirait de maniére spontané, d'autres anarchistes pensent que cet ordre s'organiserait de maniére volontaire.

Ce rejet de l'autorité aboutit donc à un projet d'organisation sociale sans hiérarchie ni subordination, fondée sur la gestion directe de sa propre vie, où chacun est libre de participer à la vie commune, tout en conservant son autonomie individuelle.

En fait, les systèmes politiques contemporains étant très souvent munis d'un pouvoir centralisé, le passage à l'anarchie implique un changement radical, par la lutte, en rupture avec le cadre traditionnel du systéme.

Liberté et Organisation

- Pour plus de détails, voir l'article : Liberté -

Les anarchistes revendiquent la liberté et se positionnent clairement en opposition contre l'autorité. Ils ne revendiquent pas la liberté absolue ou la liberté purement individuelle (qui tend à nier celle des autres par une morale libérale ou aristocratique) ; qui peuvent mener à diverses tyrannies ou exploitations... mais pour la liberté et l'autonomie individuelle de chacun associé à l'égalité sociale et s'inscrivant dans l'organisation d'une société libre.

la liberté que défendent les anarchistes, comme peut l'exposer bakounine, est avant tout une pratique solidaire qui évolue, petit à petit, vers une plus grande liberté de chacunE et de touTEs : "Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m'entourent, hommes ou femmes, sont également libres. La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou une négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens vraiment libre que par la liberté des autres, de sorte que, plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent, et plus étendue et plus large est leur liberté, plus étendue et plus profonde devient la mienne. C'est au contraire l'esclavage des autres qui pose une barrière à ma liberté, ou, ce qui revient au même, c'est leur bestialité qui est une négation de mon humanité parce que, encore une fois, je ne puis me dire libre vraiment que lorsque ma liberté, ou ce qui veut dire la même chose, lorsque ma dignité d'homme, mon droit humain, qui consiste à n'obéir à aucun homme et à ne déterminer mes actes que conformément à mes convictions propres, réfléchit par la conscience également libre de tous, me reviennent confirmés par l'assentiment de tout le monde. Ma liberté personnelle ainsi confirmée par la liberté de tous s'étend à l'infini.".

Bakounine considére également que pour se renforcer et éviter des régimes autoritaires, la liberté doit s'associer au principe d'égalité économique et social (et inversement) : "la liberté sans socialisme c'est la barbarie, le socialisme sans liberté c'est la caserne".

Le rejet des contraintes qui entravent l'individu, dans ses désirs ou ses besoins, aboutit à une remise en cause des institutions qui créent et perpétuent ces contraintes. Les politiques Étatistes, les économies capitalistes et les morales religieuses font parties de ces mouvements institutionnels que les anarchistes combattent ou veulent abattre.

Fédéralisme