Difference between revisions of "Anarchisme"
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Au delà des volontées politiques ([[fédéralisme]], [[autogestion]], ...), économiques ([[mutualisme]], [[collectivisme libertaire|collectivisme]], [[communisme libertaire|communisme]], ...) et sociales ([[souveraineté individuelle]], [[autonomie]]...) que désirent les anarchistes au quotidien, ceux ci tiennent à préparer et organiser la révolution sociale. Ils proposent donc de nombreux moyens révolutionnaire tendant à mener à l'anarchie. | Au delà des volontées politiques ([[fédéralisme]], [[autogestion]], ...), économiques ([[mutualisme]], [[collectivisme libertaire|collectivisme]], [[communisme libertaire|communisme]], ...) et sociales ([[souveraineté individuelle]], [[autonomie]]...) que désirent les anarchistes au quotidien, ceux ci tiennent à préparer et organiser la révolution sociale. Ils proposent donc de nombreux moyens révolutionnaire tendant à mener à l'anarchie. | ||
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Lorsque le systéme d'avant la révolution a gardé des partisans et qu'il tend à vouloir reprendre son ancien pouvoir, tout en refusant l'existence de cette révolution et le droit aux individus de s'organiser en autonomie afin de déterminer par eux mêmes leur propre liberté, le recours aux armes par les révolutionnaires est alors nécessaire pour se défendre contre les partisans d'un système oppressif ancien ou nouveau et pour défendre la révolution sociale. | Lorsque le systéme d'avant la révolution a gardé des partisans et qu'il tend à vouloir reprendre son ancien pouvoir, tout en refusant l'existence de cette révolution et le droit aux individus de s'organiser en autonomie afin de déterminer par eux mêmes leur propre liberté, le recours aux armes par les révolutionnaires est alors nécessaire pour se défendre contre les partisans d'un système oppressif ancien ou nouveau et pour défendre la révolution sociale. |
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Catégorie:Anarchisme L'anarchisme est une philosophie qui prône l'abolition de toute forme d'autorité et de domination, et qui appelle à la réalisation (par la lutte et l'association) d'une société libertaire.
Étymologie
- Pour plus de détails, voir l'article : Anarchie -
Le terme anarchisme est issu du mot grec anarchia (άναÏχία). "An" est la marque du privatif et "archè" définit ce qui se rapporte à l'autorité et au rapport social "commandement / obéïssance". Le suffixe isme désigne une doctrine.
Les anarchistes ne prônent absolument pas l'absence d'ordre, de règles et de structures organisées, mais un ordre libre, organisé et multiple, sans determinisme autoritaire.
Parfois, le mot (anarchie ou) anarchisme est utilisé usuellement, à tort, pour décrire les partisans du chaos, des guerres civiles et des situations de désordre social. De telles situations correspondraient à un état d'anomie social, qui est en fait organisé par les pouvoirs en place.
Pour éviter cette confusion entre anarchie et anomie, confusion qui entretient une mauvaise compréhension des idées de l'anarchisme, les anarchistes utilisent parfois le terme d'« acratie » (mot d'origine latine équivalent au terme anarchie - d'origine grecque -) ou du terme libertaire (défenseur de la liberté), comme synonymes d'anarchiste.
Philosophie
À la source de la philosophie anarchiste, on retrouve une volonté d'émancipation individuelle et sociale, vis à vis de toutes autorités[1]. Cette philosophie nous apprend qu'il est possible de vivre dans une société libéré de toute contrainte. Les rapports sociaux autoritaire (commandement / obéissance), qui sont, de fait, aliénants, oppressifs, nuisibles, générateurs de désordre, et qui entravent inutilement les libertés et initiatives individuelles et collectives, seraient également amenés à disparaître.
En fait, le passage à l'anarchie implique un changement radical, par la lutte, en rupture avec le cadre traditionnel du systéme. Dans cette perspective d'émancipation vers une société libertaire, l'injustice sociale qui caractérise les sociétés hiérarchiques et les institutions centralisées et autoritaire [2], sont à abolir.
Au delà de ces positions et luttes anti-autoritaires, les anarchistes projettent l'organisation d'une société fédéraliste et autogéré, où existe la liberté économique et politique, et où la souveraineté individuelle est garantie.
Liberté et Organisation
- Pour plus de détails, voir l'article : Liberté -
Les anarchistes pensent qu'une fois la société libérée des entraves artificielles qu'impose l'autorité, un « ordre » libre s'organiserait de maniére spontané, ou de maniére volontaire. l'anarchie est souvent énoncé comme « la plus haute expression de l’ordre », ou comme « l'ordre moins le pouvoir ».
Les anarchistes revendiquent la liberté individuelle, au sein d'un ordre social libre. proudhon énonce ainsi cette question : "Il ne s’agit pas de supprimer la liberté individuelle mais de la socialiser". Ils ne revendiquent donc pas la liberté absolue ou la liberté purement individuelle (qui tend à nier ou cloisonner la liberté des autres par une morale atomiste, libérale ou aristocratique), qui, de plus, peuvent mener à diverses tyrannies ou exploitations.
Individu et Société
- Pour plus de détails, voir les articles : souveraineté individuelle, liberté sociale / autorité sociale -
La question sociale essentielle, pour les anarchistes, est la souveraineté individuelle face à l'autorité sociale [3].
Comme peut l'exposer bakounine, la liberté que défendent les anarchistes, est avant tout une relation sociale évolutive et volontariste, menant petit à petit, vers une plus grande liberté des individus au sein de la société : "Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m'entourent, hommes ou femmes, sont également libres. La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou une négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens vraiment libre que par la liberté des autres, de sorte que, plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent, et plus étendue et plus large est leur liberté, plus étendue et plus profonde devient la mienne. C'est au contraire l'esclavage des autres qui pose une barrière à ma liberté, ou, ce qui revient au même, c'est leur bestialité qui est une négation de mon humanité parce que, encore une fois, je ne puis me dire libre vraiment que lorsque ma liberté, ou ce qui veut dire la même chose, lorsque ma dignité d'homme, mon droit humain, qui consiste à n'obéir à aucun homme et à ne déterminer mes actes que conformément à mes convictions propres, réfléchit par la conscience également libre de tous, me reviennent confirmés par l'assentiment de tout le monde. Ma liberté personnelle ainsi confirmée par la liberté de tous s'étend à l'infini.". Bakounine considére également que pour renforcer un régime de liberté et éviter des régimes d'autorité, la liberté doit s'associer au principe d'égalité économique et social (et inversement) : "la liberté sans socialisme c'est la barbarie, le socialisme sans liberté c'est la caserne".
Max Stirner de par son ouvrage "L'unique et sa propriété" (oeuvre redécouverte à la fin du XIX éme siécle), dans lequel il se dresse contre toutes les doctrines, tous les dogmes qui exigent le sacrifice de l'individu à une cause prétendue supérieure à lui-même, influencera en partie la philosophie sociale de l'anarchisme et notamment l'égoïsme éthique d'anarchistes individualistes.
L'individualisme est prégnant dans tout l'anarchisme, allant d'un individualisme social, à un individualisme égoïste. Pour les anarchistes, tout part de l'individu et tout doit lui revenir. l'individu est au centre de la société. Cependant, cet individu n'est pas indépendant du reste de la société, il fait parti de cette association et en est le co-créateur contractuel.
L'autorité sociale étant un support pour que les autorités économiques et politiques (et réciproquement) puissent s'organiser, la philosophie et la pratique libertaire se dévellopera au sein de ces sociétés afin de combattre ces relais sociaux de l'autorité.
Fédéralisme Autogestionnaire
- Pour plus de détails, voir les articles : Fédéralisme, Autogestion, liberté politique / autorité politique -
Le fédéralisme que prônent les anarchistes, est une forme d'organisation politique qui se réalise à partir de plusieurs organismes (associations, syndicats, communes, groupements, individus, etc.), qui conservent leurs libertés/pouvoirs propres, et qui s'associent en mandatant, de moyens définis et révocables, l'organisme fédérateur.
Le fédéralisme libertaire laisse la liberté aux organismes fédérés quant à la révocation ou l'amendement d'un mandat fédéral. Il n'imite pas le fédéralisme étatique, dans le fait, que la fédération libertaire n'est en aucun cas un gouvernement, chaque groupe restant autonome. C'est une coexistence d'autonomies.
Le fédéralisme libertaire sera théorisé par Proudhon comme un fédéralisme intégral (économique, politique, social, etc).
En pratique, l'organisme confédéré est mandaté par les organismes fédéraux, et vice versa. c'est un mode d'organisation qui agit en complémentarité, sans centre ni marge. Les décisions partent de l'individu et lui reviennent.
L'autogestion, que défendent les anarchistes, est l'affirmation de l'aptitude des humains à s'associer pour gerer ensemble leurs affaires.
La condition de base est que les membres d'un projet renoncent à penser, vouloir et décider pour les autres, mais qu'ils se centrent au contraire sur ce qu'ils veulent pour eux-mêmes, qu'ils assument pleinement dès le départ le caractère personnel et situé de leurs demandes, leur statut de participants.
Les rapports sociaux d'autorité entre « chefs » et « participants » disparaissent dès le départ, aux niveaux économique, politique, idéologique et psychologique. Le principe de base étant la recherche de consensus ou de l'unanimité.
Un projet autogéré se doit de se doter de structures permettant à chaque participant de faire connaître et valoir ses besoins et désirs. L'autogestion n'implique pas une absence de règles, mais que les règles soient décidées directement par les personnes concernées. Trouver un consensus satisfaisant est un processus qui demande en général beaucoup de temps de discussion, mais dés que le mandat impératif est finalement défini et qu'il convient aux intéressés, celui-ci est ainsi plus aisément applicable.
Économies libertaires
- Pour plus de détails, voir l'article : Économies libertaires, liberté économique / autorité économique -
L'abolition de la propriété et la possession des moyens de production, uniquement par ceux (individu ou collectif) qui les travaillent, sont des points essentiels de la liberté économique que préconisent les anarchistes. Proudhon considére la nécessité de la "suppression de tous les revenus du capital", et où seul le travail se doit d'être la base pour la répartition des richesses. Ils s'opposent par cela aux économies autoritaires (et notamment au capitalisme qui est l'économie actuelle), dans lequel un propriétaire (maitre / seigneur / patron) exploite des prolétaires (esclave / serf / salarié) par le travail pour se faire un surplus de capital au détriment de ceux qui travaillent.
Les libertaires, selon les tendances, considèrent que la société anarchiste peut se construire selon une économie mutuelliste, collectiviste ou communiste, et plus récemment écologiste.
L'économie anarchiste mutualiste est dévellopé initialement par proudhon (et ses successeurs, dont James Guillaume), elle défend l'autogestion fédéraliste et propose l'échange équitable entre deux parties. Selon cette tendance économique, le travail, fondement de la société, devient le levier de la politique, le réalisateur de la liberté. Cette tendance intégrera l'association internationale des travailleurs, puis elle sera minoré par la tendance collectiviste (qui prétendra dépasser le mutualisme). Cependant, des anarchistes individualistes, ainsi que des socialistes libertaires, continueront à défendre le mutualisme libertaire.
Varlin et bakounine dévelloperont au sein de l'AIT l'idée d'une économie collectiviste. Le collectivisme libertaire, propose une gestion collective égalitariste de la société, selon l'adage « À chacun selon son travail ». le coût du travail est mesuré à l'heure ou à la tache.
Plus tard, d'autres anarchistes (Costa, Malatesta, Cafiero et Covelli), au sein de la Fédération italienne de l'AIT anti-autoritaire au congrès de Florence de 1876, préconiseront une économie communiste anarchiste (en opposition au collectivisme anti-autoritaire et pour son dépassement). Un grand nombre de mouvement anarchiste s'associeront alors à cette perspective communiste (à l'exception des anarchistes espagnols qui jusqu'en 1932 défendront le collectivisme). Le communisme libertaire, part de l'adage « À chacun selon ses besoins, de chacun selon ses capacités », et veut, d'un point de vue économique, partir du besoin des individus afin de produire par la suite le nécessaire pour y répondre.
L'Écologisme libertaire, mouvement ancien mais réactualisé depuis les années 1960's, rejette toute forme d'économie industrielle et d'exploitation du monde naturel (mouvement proche de certaines composantes communautaire) dans une mesure plus ou moins importante, et forment un autre pôle économique de la pensée anarchiste. Les anarchistes écologistes proposent, selon la tendance, soit le retour à la nature (sous forme de société primitive dont des Auteurs : Fredy Perlman, John Zerzan, John Moore, etc.), soit la mise sous controle par les individus de la technologie (Auteurs : Murray Bookchin, ...).
Révolte et Lutte anti-autoritaire
- Pour plus de détails, voir l'article : Révolte -
Cette révolte, profondément ancré chez les anarchistes, contre l'injustice sociale que produit les régimes d'autorité, les conduit à lutter, souvent par l'entr'aide ou la solidarité, contre ces régimes, et pour l'avènement d'une société libertaire, dans laquelle les libertés individuelles pourraient se développer harmonieusement et formeraient la base de l'organisation sociale et des relations économiques et politiques (Voir Liberté et organisation). Comme l'expose Proudhon, La justice c'est "Le respect spontanément éprouvé et réciproquement garanti, de la dignité humaine, en quelque personne et dans quelque circonstance qu'elle se trouve comprise, et à quelque risque que nous expose sa défense"
C'est pourquoi les anarchistes proposent l'abolition de ce système autoritaire, en commencant par l'organisation de différents moyens de luttes permettant de l'affaiblir, et de maniére inversement proportionnel, de solidariser les révoltés. Une telle lutte prend souvent la forme d'une action directe.
Résistance et action directe
- Pour plus de détails, voir l'article : résistance et action directe -
La résistance à l'oppression est une constante chez les anarchistes. Que l'oppression soit politique, économique ou morale, les anarchistes se refusent à toute capitulation devant des autorités de la morale, de l'économie ou de la politique. Et ils tendent à montrer la nocivité de l'autorité et la nécessité de la résistance à son encontre, et de la destruction du systéme qui le porte. les institutions autoritaires doivent être supprimés, en les désertant ou en les combattant ; les organisations nées de la collaboration entre individus et susceptibles de tenir l'État en échec, sont considérées avec bienveillance, pour autant évidemment qu'elles ne participent pas à l'oppression étatique.
La résistance passive se fait naturellement (de maniére volontaire ou spontané), les individus trainent des pieds au sein des sociétés autoritaires, ils font de l'obstruction au sein de leur travail (baisse d'activité, arrêts maladies, etc...), oublient de déclarer certains points aux impôts, etc. Les anarchistes veulent que toutes ces résistances passives du quotidien deviennent une résistance consciente et active, pouvant ainsi alors mener à des Action directes affaiblissant l'autorité et permettant la réalisation de la volonté réélle (liberté politique) des individus là où ils se trouvent.
Le sabotage sera une forme de résistance des plus connues (et qui sera popularisé par Émile Pouget), consistant à qui voulait un congé, ou qui voulait lutter contre le patron pour moins d'heures de travail, jetait un sabot dans les machines d'une usine ou d'une ferme, et ainsi ne travaillait plus jusqu'à ce que la machine soit réparé. Plus tard ce terme prendra d'autres sens, notamment en france durant la seconde guerre mondiale, concernant les résistants qui sabotaient le matériel de l'armée allemande ou des polices vichystes. Dans une volonté assez similaire au sabotage, la grève générale est un outil, en général syndical, de résistance à la pression productiviste et un moyen de lutte permettant aux ouvriers de prendre confiance en eux face au pouvoir patronal (& co).
La désobéissance civile sera énoncé et pratiqué par thoreau dans un refus de payer des taxes à l'État, prévus pour payer la guerre contre le méxique, et pour protester contre l'esclavage en vigueur dans les États-unis ; ce terme sera utilisé et affirmé plus tard par divers mouvements pour résister à des actions légales de l'État, mais jugées illégitimes par les acteurs de la résistance (anti-OGM, anti-nucléaire, ...). Le Boycott est assez similaire à la désobeissance civile, mais est plutôt utilisé pour sanctionner directement un acteur économique dans sa production et sa distribution. Par exemple, des écologistes utilisent le boycott contre des multinationales qui polluent (en n'achetant pas les produits de ces multinationales - OGM, pesticides -). Un peu dans la même idée que les deux précédents actes, l'Abstention électorale est une résistance active qui tend à délégitimer le pouvoir du suffrage universel, lequel prétend représenter les personnes vivant dans la surface dont le parlement a arbitrairement le pouvoir.
La Désertion ou l'Insoumission sont les moyens, durant une période de guerre, permettant de ne pas participer à des massacres orchestrés par la grande muette... La mutinerie (ici dans le cadre militaire - et non carcéral, même si cela est également un des moyens de résistance -) étant le moyen de libération pour ceux en faisant malgré eux parti, ou considérant les ordres injustes.
Toutes ces résistances actives permettent de freiner les avancées de l'autorité au sein de la société, et permettent de rendre visible ces volontés de résistance, et les idées sociales qui les soutendent. L'autorité évidemment se défend par tous les moyens (politique, économique, social, médiatique, ...) dont elle dispose. La répression (médiatique, économique, policiére, militaire, etc), est souvent la seule réponse des autorités (selon le type de gouvernement), à ces mouvements.
révolution sociale
- Pour plus de détails, voir l'article : révolution sociale -
Des anarchistes considèrent qu'il faut, au delà de toutes ces résistances actives, préparer l'avènement d'une révolution sociale en fédérant toutes ces résistances, ceci afin de s'acheminer vers l'anarchie, et que les individus/sociétés se préparent à prendre la liberté de s'organiser sans maîtres et selon leurs besoins et désirs.
Lorsqu'une société, dans son ensemble, choisit de lutter pour un changement radical, la révolution devient sociale. Elle s'oppose donc aux révolutions politiques qui ne tendent qu'à changer de pouvoir. Cependant, la révolution sociale créé les conditions de changements économiques et politiques répondant aux besoins de la société. La société, dans toute sa complexité, est alors actrice et ordonnatrice de l'évolution sociale qu'elle veut se donner.
Au delà des volontées politiques (fédéralisme, autogestion, ...), économiques (mutualisme, collectivisme, communisme, ...) et sociales (souveraineté individuelle, autonomie...) que désirent les anarchistes au quotidien, ceux ci tiennent à préparer et organiser la révolution sociale. Ils proposent donc de nombreux moyens révolutionnaire tendant à mener à l'anarchie.
Durant la seconde moitié du XIX éme siécle, le communalisme et l'insurrection seront couramment énoncés par les libertaires comme des moyens révolutionnaire, dont l'insurrection serait la rupture nécessaire avec l'ordre existant et la commune serait l'organisation de base à la réalisation de l'anarchie. Bakounine sera un fervent adepte de l'insurrection communaliste. La commune de paris montrera les possibilitées de telles positions. Plus tard, dans les années 1870's, malatesta, avec d'autres compagnons, experimenteront en italie, dans le benevent, la libération de diverses communes, en brûlant les registres et en proclamant le communisme libertaire. Plus tard, Malatesta proposera le graduellisme révolutionnaire comme méthode d'acheminement vers l'anarchie. Durant la révolution russe, en ukraine, Makhno et ses partisans insurrectionnels permettront de libérer diverses communes. Aprés les années 1970's, Wolfi Landstreicher et Alfredo M. Bonanno réaffirmeront l'insurectionnalisme anarchiste. L'anarcho-syndicalisme proposera le syndicalisme révolutionnaire (mouvement largement influencé par les écrits de Émile Pouget, Fernand Pelloutier, etc.), puis plus tard, associé à un finalisme révolutionnaire comme méthode et moyen de lutte pour l'accès vers une société anarchiste. Il sera question, dans ce mouvement, de gréve générale expropriatrice, mais également d'insurrections. La révolution espagnole, avec la CNT / FAI, ainsi que la FORA en argentine, réaliseront de nombreuses applications de cette position.
Lorsque le systéme d'avant la révolution a gardé des partisans et qu'il tend à vouloir reprendre son ancien pouvoir, tout en refusant l'existence de cette révolution et le droit aux individus de s'organiser en autonomie afin de déterminer par eux mêmes leur propre liberté, le recours aux armes par les révolutionnaires est alors nécessaire pour se défendre contre les partisans d'un système oppressif ancien ou nouveau et pour défendre la révolution sociale.
Relations entre courants
Néanmoins, il existe diverses tendances au sein du mouvement anarchiste, parfois anciennes ou récentes, parfois connues ou inconnues... Néanmoins, les courants principaux et les plus connus sont les socialistes libertaires, les individualistes libertaires et plus récemment les écologistes libertaires...
C'est dans l'espace délimité par ces conceptions, forcément peu représentatives de l'ensemble, que se situe la pensée anarchiste.
Aujourd'hui, il existe donc de nombreuses théories anarchistes distinctes. Différents groupes peuvent donc se définir comme anarchistes et néanmoins avoir des positions (au niveau tactique, stratégique, organisationnel, comme au niveau de leur sensibilité politique, économique et social) différentes, voire parfois opposées.
Ces différentes tendances/courants se rejoignent dans la volonté de mettre en place une société libertaire, où la liberté politique, économique et sociale serait la règle, c'est-à -dire qu'aucune institution (syndical, communautaire, droit, ou autre) ou individu n'aurait à contraindre des formes d'organisation libertaire différente.
Après la seconde guerre mondiale, apparaissent d'autres approches dans différents domaines : politiques, philosophiques, sociologiques ou littéraires. Ils se démarquent parfois assez radicalement des positions libertaires classiques vues plus haut.
Cette diversification de la philosophie anarchiste montre que l'anarchisme tend à se disperser en fonction de l'attachement des penseurs à des sensibilités politiques ou philosophiques très diverses. Certes, toutes ces tendances ont en commun de rejeter le pouvoir et l'autorité, mais les « programmes » des différents courants sont parfois incompatibles entre eux (mais l'anarchisme n'étant pas monolithique mais fédéraliste, cela n'altère en rien au mouvement).
Les tendances de l'anarchisme historique (anarchisme socialiste/syndicaliste/proudhonien/communiste et individualiste stirnerien) sont également les plus actives politiquement et idéologiquement, et les mieux organisées. Elles peuvent en outre revendiquer un héritage historique très riche, qui a été composé au fil des décennies par un militantisme et un activisme très vivace. Elles constituent encore de nos jours le noyau dur de l'anarchisme actif.
Au sein du mouvement anarchiste, d'autres mouvements non traditionnels sont plus ou moins bien accueillis (selon les tendances), certains sont considérés comme un enrichissement de l'anarchisme, d'autres non.
Néanmoins, les diverses tendances se rejettent parfois mutuellement (du fait d'analyses et de points de vues différents sur la réalité), des individualistes libertaires pouvant rejeter les socialistes libertaires, et réciproquement.
Relations avec d'autres mouvements
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Histoire
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- Pour plus de détails, voir l'article : Histoire de l'anarchisme -
Durant l'antiquité, plusieurs écoles dévellopérent ces questions d'ordre social, il y eut notamment les cyniques (dont Diogène de Sinope, et proches) qui rejeterrent individuellement l'autorité sociale.
Durant le moyen age et la renaissance, l'église chrétienne ayant une forte autorité sociale (se considérant intermédiaire entre dieu et les humains), de nombreux héretiques (dont des "premiers chrétiens" et des anabaptistes préférant une relation directe avec "dieu") la refusérent ; aprés la fin du XIX éme siécle, divers individus anarchistes ou/et chrétiens (Auteurs : Émile Armand, Léon Tolstoï, Jacques Ellul, Ivan Illich, etc.) se réclameront du christianisme et de l'anarchie. Néanmoins, les anarchistes, dans leur ensemble, du fait de l'athéisme qui les caractérisent, refuseront tout lien avec le christianisme.
Depuis la moitié du XIXe siècle, le patriarcat est vu comme l'une des premières manifestations de la hiérarchie dans nos sociétés, l'anarchiste dejacque considérera d'ailleurs "cette question de l'émancipation de la femme" comme "la question d'émancipation de l'être humain des deux sexes". Emma Goldman et Voltairine de Cleyre et d'autres auteurs dévelloperont cette question du féminisme au sein de l'anarchisme, celui ci prendra une grande ampleur à partir des années 60's. En essence, cette théorie voit la lutte anarchiste contre l'autorité sociale comme une composante essentielle de la lutte féministe et vice-versa.
les révoltes de Mai 68 et les mouvements contres culturels initieront un renouveau des questions sociales sur ce qui fonde l'autorité sociale. Les Situationnistes exposeront leur point de vue, et diverses recherches anthropologiques (pierre Clastres, etc) et sociologiques (épistémologie, Paul Feyerabend, linguistique, Noam chomsky) montreront les mécanismes de transmission coercitives du savoir qui tiennent la société dans des relations autoritaires, et la nécessité de dénoncer ces méthodes de perpetuation de l'autorité.
À travers l'histoire du mouvement libertaire, les anarchistes de par leurs activités de résistance directe et de luttes au sein de la société, permettront le dévellopement de la culture libertaire au travers de la diffusion de sa presse et de sa littérature subversive (proudhon, bakounine, ...). Les idées et les pratiques libertaires se faisant connaitre, l'implantation locale du mouvement au sein des divers lieux de lutte (localités ou entreprises), ou de vie, se fera en paralléle.
Des Causeries populaires ou des bourses du travail y seront dévellopés comme lieu de débat, de culture, et comme moyen d'organiser la lutte. Des Squats et des Colonies libertaires se dévelloperont comme lieu de vie alternative, en marge de la société. Les École modernes seront créés afin de dévelloper l'expérience d'une éducation libertaire. Les coopératives, etc...
Personnalités
- Pour plus de détails, voir l'article : Liste de personnalités anarchistes (ou assimilées) -
À la genèse de l'anarchisme utilitariste, on trouve les travaux pionniers de William Godwin qui, en 1793, publie Enquête sur la justice politique et son influence sur la morale et le bonheur, œuvre largement inspirée par la Révolution française. Il y propose une critique radicale de la société et de toutes les formes de gouvernements, qui, selon lui, empêchent l'épanouissement des individus et mènent ceux qui en usent à leur corruption. Au delà de son oeuvre "Qu'est ce que la propriété ?" (1840), auquel il répond : "c'est le vol", le mutualisme de proudhon aménera au développement des idées sociales autogestionnaires et fédéralistes. Les travaux de Max Stirner (même si ils ne seront redécouvert qu'à la fin du XIX éme siécle) auront également un rôle très important dans le développement de l'égoisme éthique de l'anarchisme individualiste. Celui-ci publie en 1845 L'Unique et sa propriété, une œuvre qui s'inscrit durablement, de par ses critiques des divers libéralismes, dans la pensée individualiste anarchiste. Bakounine développera les idées sociales de proudhon, et proposera la gestion collective des moyens de productions. Kropotkine proposera le communisme libertaire, et malatesta un anarchisme volontariste et associationniste.
Expériences historiques
Les idées anarchistes ont été appliquées, à des degrés divers :
En périodes révolutionnaires
- En 1871, durant la Commune de Paris (qui est cependant tout autant revendiquée par les socialistes que les communistes).
- En 1911, durant la révolution méxicaine, essai de création d'une "république socialiste de basse-californie", notamment par les fréres florés magon.
- En 1919, en Baviére, les anarchistes Gustav landauer et Erich Müsham participent activement à la république soviétique de baviére.
- Entre 1918 et 1921, pendant la Révolution russe, en Ukraine, le mouvement makhnoviste dévellope une dynamique de libération ayant permis des éxpériences de communes libres
- En 1921, à Kronstadt, révolte et expérience de la commune libre de kronstadt.
- De 1936 à 1938, durant la Révolution espagnole, dans certaines régions (Catalogne, Andalousie, Levant, Aragon, ...), éxperiences des collectivitées libertaires.
- Durant la guerre 1939-45, en italie, création, par des résistants, d'une république libertaire prés de Carrare.
En périodes non révolutionnaires
- Au brésil, en 1891, dans le parana, création de la colonie de la Cecilia.
- Au paraguay, en 1896, Création de la coopérative Cosme.
- Au méxique, en 1881, création de la métropole socialiste d'occident.
- En espagne, fin du 19e siécle, création de l'école moderne par Francisco Ferrer
- En france, fin 19e et début 20e siécle, création diverses de colonies libertaires (aiglemont, vaux, saint-maur, cempuis ...)
- En france, dans les années 1920, création de l'école de la ruche (prés de rambouillet).
sur ces diverses expériences
L'échec de ces expériences sera dû à plusieurs facteurs externes ou internes au mouvement anarchiste, dont la situation politique internationale défavorable, l'absence de soutien populaire ou international, la répression de la bourgeoisie, les contraintes impliquées par une situation de guerre révolutionnaire, l'entrave mise par les jacobins et les bolchéviques, des contradictions au sein de la mouvance anarchiste (cas pour l'espagne).
Cependant, ces expériences sont parvenues à réaliser nombreux des principes anarchistes, dont des expériences dans l'éducation libre, la collectivisation des terres et usines, la liberté politique, etc...
Période Contemporaine
En d'autres lieux et des périodes plus récentes, certains peuples se sont inspirés en partie de certains principes libertaires :
- la lutte du Chiapas commencé en 1994 par les zapatistes de l'EZLN.
- la commune d'Atenco au Mexique (2002-2003) qui vécut sans autorité communale, voire la combattit (autant que celle de l'État) pendant plus de deux ans et autogéra la commune ;
- les communes libres de Kabylie (depuis 2001) ;
- la crise argentine depuis fin décembre 2001, où une grande partie de la population manifeste quasi quotidiennement avec pour slogan « Que se vayan todos ! » (« Qu'ils s'en aillent tous ! »), s'organise en assemblées de quartier, et pratique l'autogestion (usines et supermarchés occupés et autogérés) [1], [2] et [3] ;
- La commune libre Christiania à Copenhague au Danemark, expérience d'un squat autonome/autogéré ;
- Diverses expériences lors de la révolte de mai 68.
- Eco-Village, Liste d'Écovillages et d'Écohameaux
- Free party
- l'informatique libre
- Rassemblement Rainbow
- Squats
→ voir Histoire de l'anarchisme
Notes
- ↑ L'autorité politique, l'autorité économique et l'autorité sociale, ...
- ↑ Église, État, Armée, Capitalisme, Patriarcat, Famille, ...
- ↑ dont les principes sont oppressifs ou aliénants : religions, idéologies, humanisme, morale, sexismes, ethnocentrisme, nationalisme, capitalisme, etc... qui peuvent amener une autorité - chef charismatique ou autre despote - au pouvoir afin de sauvegarder cette autorité sociale
liens internes
Présentation de tous les thémes
Relations avec d'autres thémes
- Urbanisme et anarchisme
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Ce que les anarchistes rejettent
Autorité - Capitalisme - État - Capitalisme d'État - Hiérarchie - Homophobie - Clergé - Propriété - Racisme - Spécisme - Sexisme - Marxisme - Socialisme d'État - Réformisme - Nationalisme - Libéralisme - Totalitarisme - Fascisme - Social-démocratie - Guerre - Technocratie - Bureaucratie - Impôt - Service militaire - Conscription...
Liens externes
Textes
- De Max Stirner :
- →"L'Unique et sa propriété" (traduction Reclaire et Lasvignes)
- De Pierre-Joseph Proudhon :
- De Pierre Kropotkine :
- De Michel Bakounine :
- De Errico Malatesta :
- →"L'anarchie"
- De Elisée Reclus :
- De Gaston Leval :
- De Voline :
Quelques Sites anarchistes
- Increvables Anarchistes, Bibliothèque d'images, d'articles et de textes
- Entremonde.net, tout les articles libertaire du web au jour le jour.
- Bibliolib, Bibliothèque Libertaire (textes des penseurs anarchistes)
- Collectif Anarkhia (Montréal)
- @narlivres, Site bibliographique des ouvrages anarchistes ou sur l'anarchisme
- infokiosques, site des infokiosques francophones, proposant des « brochures subversives à lire, imprimer, propager »
- R.A. forum, Recherches sur l'anarchisme
- A - Infos, Agence de presse anarchiste
- L'assiette au beurre, Journal Anarchiste illustré de la belle epoque
- They Lie We Die, Portail anarchiste
critiques
- "Arlequin anarchiste ou la vertu récompensée" : Critique du mouvement libertaire français par 'Le Cercle social' (21 avril 2001) ; suite à l'appel de l'unité du mouvement libertaire.
- Compte rendu de "La droite révolutionnaire 1885-1914" de Zeev Sternhell (liens entre syndicalisme révolutionnaire et fascisme)
- {Use|Usage} Prandin {regularly|routinely|frequently|on a regular basis|consistently} {to {get|obtain|end up|acquire}|to obtain} {the most|one of the most} {benefit|profit}. {Get|Obtain|Acquire} your {prescription|prescribed} #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] {refilled|filled up|re-filled|replenished} {before|prior to|just before} you {run out of|lack|lose} {medicine|medication} {completely|totally|entirely}. Propecia {{needs|requires|really needs} to|has to|should} be taken {constantly|continuously|regularly|frequently} in order to {support|sustain|assist} your {progress|development|progression|improvement}. {If you {decide|choose|determine} to {stop|quit} the {treatment|therapy|procedure} you {will|will certainly} {lose|shed} all the #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] hair you {managed|handled|took care of} to re-grow within one year {period|duration}. |, if you {decide|choose|determine} to {stop|quit} the {treatment|therapy|procedure} you {will|will certainly} {lose|shed} all the hair you {managed|handled|took care of} to re-grow within one year {period|duration}. Your {{health|wellness|health and wellness|safety} {care|treatment}|healthcare|medical} {provider|service provider|company|supplier|carrier} {will|will certainly} {increase|enhance|raise|boost|improve} your #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] Sildenafil {dosage|dose|quantity} in {case|situation|instance} it is not {efficient|effective|reliable} for the {first|initial|very first} time. It {can|could} be {also|likewise|additionally} {used|utilized|made use of} for {patients|clients|people} {diagnosed|identified|figured out|detected} #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] with {benign|harmless|curable} prostatic hyperplasia. {A total|A total amount} #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] of 249 {patients|clients|people|individuals} {who|that|which} were treatment-naПЉve or {who|that|which} {had|had actually} {received|gotten|obtained} {limited|restricted|minimal} {treatment|therapy} with antidiabetic {therapy|treatment} in the past were randomized to {receive|get|obtain} 22 weeks of {treatment|therapy} with either Amaryl (n=123) or {placebo|sugar pill|inactive medicine} (n=126) in a multicenter, randomized, double-blind, placebo-controlled, dose-titration {trial|test}. The most {common|typical|usual} ones {include|consist of|feature} {headache|frustration|problem|hassle}, {upset {stomach|tummy|belly}|indigestion}, {warmth|heat} or {redness|soreness|inflammation} in your face, {stuffy|stale} #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] nose and memory {problems|issues|troubles}. In {patients|clients|people|individuals} {who|that|which} {develop|establish|create} {{an allergic|a sensitive|a hypersensitive} {reaction|response}|an allergy} from clonidine transdermal system, {substitution|alternative|replacement} of {oral|dental} clonidine hydrochloride {may|might|could} {also|likewise|additionally} {elicit|generate|bring about} {{an allergic|a sensitive|a hypersensitive} {reaction|response}|an allergy} #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] ({including|consisting of} {generalized|generalised} Template:rash). Verapamil clearance #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] {values|worths} {suggest|recommend} that {patients|clients|people|individuals} with liver {dysfunction|disorder} {may|might|could} {attain|achieve|obtain|acquire} {therapeutic|restorative|healing} verapamil plasma {concentrations|focus|attentions} with one third of the {oral|dental} {daily|everyday|day-to-day} {dose|dosage} {required|needed} for {patients|clients|people|individuals} with {normal|typical|regular} liver {function|feature}. The {amount|quantity} of {fat|fatty tissue|fat deposits|fats} #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] you {get|getting|obtain} {should|ought to|can|must|need to} be {divided|split|separated|broken down} {equally|similarly|just as} {between|in between} the {three|3} {meals|dishes} you have {{during|throughout} the day|throughout the day}. If you are {not {sure|certain}|unsure|uncertain} {about|regarding|concerning} the {name|location|label} of the {medicine|medication} you are {using|utilizing|withing|making use of} - {talk to|speak with|speak to|talk with|get in touch with} your {{health|wellness|health and wellness} {care|treatment}|healthcare|medical} {provider|service provider|company|supplier|carrier} #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] or your {pharmacist|pharmacologist} to see if {any of|any one of} your {drugs|medicines} {can|could} {potentially|possibly} {cause|trigger|create|induce} {interactions|communications}. There are #file_links<>links/imp_files/newspm.txt",1,S] {also|likewise|additionally} {a number of|a variety of|a lot of} {medications|medicines} that {can|could} {interact|communicate|connect} with Deltasone - and you {will|will certainly} {let|allow|permit} your {doctor|physician|medical professional} {{know|understand} {about|regarding|concerning}|learn about|understand about|find out about} them if you are {using|utilizing|making use of} {any of|any one of} them {at the {moment|minute}|currently|presently|right now}. The Ghost of Anarcho-syndicalism, Murray Bookchin : une critique de l'anarcho-syndicalisme
- Critiques anarcho-communiste de L’Anarcho-Syndicalisme (et du Syndicalisme Révolutionnaire)