Anarchisme
Catégorie:Anarchisme L'anarchisme est une philosophie qui prône l'abolition de toute forme d'autorité et de domination, et qui appelle à la réalisation (par la lutte et l'association) d'une société libertaire.
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« L'anarchie c'est l'ordre moins le pouvoir » | |||
A - Qu'est-ce que l'anarchisme ? | |||
Introduction Cliquer pour développer
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A.2.1 - Quelle est l'essence de l'anarchisme ?
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A.3.1 - Quelles sont les différences entre les individualistes et les socialistes anarchistes ?
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A.5.1 - La commune de Paris
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Sommaire complet et détaillé | |||
Contents
Étymologie et usages
- Pour plus de détails, voir l'article : Anarchie - ce que l'anarchisme n'est pas -
Le terme anarchisme est issu du mot latin anarchia. "An" est la marque du privatif (sans, privé de, absence de, ...) et "archè" définit ce qui se rapporte à l'autorité, au pouvoir et au rapport social de domination "commandement / obéïssance". Le suffixe isme désigne une doctrine.
Étymologiquement, l’anarchie peut également être expliquée comme l'absence de tout principe premier/transcendental, de toute cause supérieure (Dieu, Nature, Loi, Droit, Nation, Peuple, ...). L'anarchie est une maniére immanente d'être au monde, sans intermédiaire de principe.
Parfois, le mot anarchisme (ou anarchie) est utilisé usuellement, à tort, pour décrire les partisans du chaos, du désordre, des guerres civiles. Cependant, de telles situations correspondraient plutôt à un état d'anomie.
Les anarchistes[1] ne prônent donc absolument pas l'absence d'ordre[2], de règles et de structures organisées, mais un ordre libre[3], organisé et multiple, sans determinisme autoritaire...
Pour éviter cette confusion, entre anarchie et anomie[4], qui entretient une mauvaise compréhension des idées de l'anarchisme, les anarchistes utilisent parfois le terme d'« acratie » [5] ou du terme libertaire[6], comme synonymes d'anarchi.st.e.
L'anarchisme exprime, en soi, une valeur négative (le refus de l'autorité), alors que libertaire exprime une valeur positive (appel à la liberté). Son usage, parmi les anarchistes, est souvent relatif au contexte, mais l'un et l'autre, malgré que leur sens soit identique, sont complémentaires. Faire une différence entre anarchisme et libertaire (ou libertarisme[7]) est devenu un non sens historique.
Philosophie
À la source de la philosophie anarchiste, on retrouve une recherche et une volonté de bien-être[8], d'harmonie et d'émancipation individuelle et sociale [9], vis à vis de toutes autorités (politique[10], économique[11], social[12]). Cette philosophie "nous enseigne que nous pouvons vivre dans une société libéré de toute contrainte"[13][14]. Les rapports sociaux autoritaire (commandement / obéissance), qui sont, de fait, aliénants, oppressifs, nuisibles, générateurs de désordre, et qui entravent inutilement les libertés et initiatives individuelles et collectives[15], seraient également amenés à disparaître de maniére radicale.
Le passage à l'anarchie implique une lutte sociale[16] menant à une rupture radicale avec l'ordre autoritaire. Dans cette perspective d'émancipation vers une société libertaire, l'injustice sociale qui caractérise les sociétés et institutions autoritaire[17] sont à abolir.
Au delà de ces positions et luttes anti-autoritaires, les anarchistes projettent l'organisation[18] d'une société fédéraliste et autogestionnaire, dans laquelle la liberté économique, politique et sociale permettrait à chacun(e)s de réaliser pleinement sa souveraineté individuelle.
Liberté et Organisation
- Pour plus de détails, voir l'article : Liberté -
Les anarchistes pensent qu'une fois la société libérée[19] des entraves artificielles qu'impose l'autorité, un « ordre » s'organiserait librement, et de maniére spontané ou volontaire. L'anarchie est d'ailleurs souvent énoncé comme «Le plus haut degré de liberté et d'ordre auquel l'humanité puisse parvenir»[20], « la plus haute expression de l’ordre »[21], ou comme « l'ordre moins le pouvoir » [22].
Individu et Société
- Pour plus de détails, voir les articles : souveraineté individuelle, liberté sociale / autorité sociale -
Les anarchistes revendiquent la liberté individuelle, au sein d'un ordre social libre[23]. La question essentielle étant la réalisation de la souveraineté individuelle au sein de la société, et l'organisation sociale permettant d'instaurer cette possibilité[24]. Proudhon énonce ainsi cette question : "Il ne s’agit pas de supprimer la liberté individuelle mais de la socialiser".
Comme peut l'exposer bakounine, la liberté que défendent les anarchistes, est avant tout une relation sociale solidaire[25] , évolutive et volontariste, menant petit à petit, vers une plus grande liberté des individus au sein de la société : "Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m'entourent, hommes ou femmes, sont également libres. La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou une négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens vraiment libre que par la liberté des autres, de sorte que, plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent, et plus étendue et plus large est leur liberté, plus étendue et plus profonde devient la mienne. C'est au contraire l'esclavage des autres qui pose une barrière à ma liberté, ou, ce qui revient au même, c'est leur bestialité qui est une négation de mon humanité parce que, encore une fois, je ne puis me dire libre vraiment que lorsque ma liberté, ou ce qui veut dire la même chose, lorsque ma dignité d'homme, mon droit humain, qui consiste à n'obéir à aucun homme et à ne déterminer mes actes que conformément à mes convictions propres, réfléchit par la conscience également libre de tous, me reviennent confirmés par l'assentiment de tout le monde. Ma liberté personnelle ainsi confirmée par la liberté de tous s'étend à l'infini."[26]. Bakounine considére également que pour instaurer un régime de liberté et éviter des régimes d'autorité, la liberté doit s'associer au principe d'égalité (et inversement) : "la liberté sans le socialisme conduit à des priviléges et à l'injustice ; le socialisme sans la liberté conduit à l'esclavage et à la brutalité"[27].
Max Stirner dans son ouvrage "L'unique et sa propriété" (oeuvre redécouverte à la fin du XIX éme siécle) se dressera contre toutes les doctrines, tous les dogmes, toutes les idées [28] qui exigent le sacrifice de l'individu à une cause prétenduement supérieure à lui-même, influencera en partie la philosophie sociale de l'anarchisme par la réhabilitation de l'individu[29].
L'individualisme est prégnant dans tout l'anarchisme, allant d'un individualisme social (nommé habituellement de "sociétaire", "altruiste" ou de "socialiste libertaire", dont bakounine est en quelque sorte la référence), à un individualisme égoïste (nommé couramment d'"égoïstes" ou tout simplement d'"anarchistes individualistes", dont Stirner est généralement la référence). En effet, pour les anarchistes, tout part de l'individu et tout doit lui revenir. l'individu est au centre de la société. Cependant, cet individu est en corrélation constante avec la société, il fait parti de cette association et/ou en est le co-créateur contractuel[30] ; Comme l'énoncait Proudhon: "Plus d'autorité, cela veut dire [...] accord de l'intérêt de chacun avec l'intérêt de tous, identité de la souveraineté collective et de la souveraineté individuelle" et "comme l' individualisme est le fait primordial de l' humanité, l'association en est le terme complémentaire". Néanmoins, comme l'énonce Daniel Guérin, la sensibilité individuelle/sociale fait que "L'anarchiste est, selon le cas, plus individualiste que sociétaire ou plus sociétaire qu'individualiste [...] [cependant] on ne peut concevoir un libertaire qui ne soit pas individualiste" [31]
Fédéralisme Libertaire
- Pour plus de détails, voir les articles : Fédéralisme, liberté politique / autorité politique -
Pour l'union des individus, les libertaires défendent le mode d'organisation associatif[32]. Pour la réunion de groupes associatifs plus étendus, ce mode d'organisation sera repris et dévellopé, sous la forme du fédéralisme[33].
Le fédéralisme que prônent les anarchistes, est une forme d'organisation politique qui se réalise à partir de plusieurs organismes associatifs (syndicats, communes, groupements, etc.), qui conservent leurs libertés propres, et qui s'associent en mandatant l'organisme fédérateur, sur des buts précis et avec des moyens définis.
Cependant, le fédéralisme libertaire laisse aux organismes, associés et fédérés, la possibilité, à tout instant, de la révocation ou de l'amendement d'un mandat fédéral. Le principe de base étant la recherche de consensus ou de l'unanimité. Trouver un consensus satisfaisant est un processus qui demande en général beaucoup de temps de discussion, mais dés que le mandat impératif est finalement défini et qu'il convient aux intéressés, celui-ci est ainsi plus aisément applicable.
En pratique, l'organisme confédéré est mandaté par les organismes fédérateurs, et vice versa. c'est un mode d'organisation qui permet d'agir en complémentarité, sans centre ni marge. Les décisions partent de l'individu et lui reviennent, et chaque groupe reste autonome.
Économies Autogestionnaires
- Pour plus de détails, voir l'article : Économies libertaires, Autogestion, liberté économique / autorité économique -
L'abolition de la propriété privée[34] et la possession des moyens de production[35], uniquement par ceux (individu ou collectif) qui les travaillent sont des points essentiels de la liberté économique que préconisent les anarchistes. Proudhon considére la nécessité de la "suppression de tous les revenus du capital", et préconise qu'au sein de la commune "l'atelier remplace[ra] le gouvernement"[36][37]. En cela, seul le travail (en opposition au capital) se doit d'être la base pour la production et pour la répartition selon les besoins. Les anarchistes s'opposent par cela aux économies autoritaires (et notamment au capitalisme qui est l'économie actuelle), dans lequel un propriétaire (maitre / seigneur / patron) exploite des travailleurs (esclave / serf / salarié) pour se faire une plus-value de capital au détriment de ceux qui ont produits[38][39] ou qui ont des besoins à satisfaire.
Les anarchistes défendent donc l'autogestion, comme l'affirmation de l'aptitude des humains à s'associer (sans relation d'exploitation) pour gerer ensemble les moyens permettant de répondre à leurs besoins. La condition de base est que les membres d'un projet renoncent à penser, vouloir et décider pour les autres, mais qu'ils se centrent au contraire sur ce qu'ils veulent pour eux-mêmes, qu'ils assument pleinement dès le départ le caractère personnel et situé de leurs demandes. Les rapports sociaux d'autorité disparaissent dès le départ, aux niveaux économique, politique et sociales. Un projet autogéré se doit de se doter de structures permettant à chaque participant de faire connaître et valoir ses besoins et désirs.
Les libertaires, selon les tendances, considèrent que la société anarchiste peut se construire selon une économie mutuelliste, collectiviste ou communiste[40], et plus récemment le mouvement écologiste préconise une économie d'auto-subsistance ou de décroissance.
L'économie anarchiste mutualiste est développé initialement par proudhon (et ses successeurs, dont James Guillaume), elle défend l'autogestion fédéraliste et propose l'échange équitable entre deux parties[41]. Selon cette proposition économique, le travail, fondement de la société, devient le levier (l'atelier remplacant le gouvernement.) de la politique, le réalisateur de la liberté. Cette tendance socialiste intégrera l'association internationale des travailleurs, puis, plus tard, elle sera minoré par la proposition collectiviste (qui s'inspirera du mutualisme en y associant un collectivisme révolutionnaire). Nombreux mutualistes proudhoniens seront convaincus par les arguments collectiviste de bakounine, et s'y associeront. Cependant, des anarchistes individualistes et des socialistes libertaires, continueront à défendre le mutualisme libertaire (comme moyen transitoire au sein de la société capitaliste pour aller vers une société socialiste libertaire).
Varlin et bakounine développeront au sein de l'AIT l'idée d'une économie collectiviste. Le collectivisme libertaire, propose l'autogestion et selon des valeurs égalitaires de la société, de par l'adage « À chacun selon son travail ». le coût du travail étant alors mesuré à l'heure ou à la tache. (à développer)
Plus tard, fin 1876, des anarchistes des sections italiennes (Costa, Malatesta, Cafiero et Covelli), au sein du "Bulletin de la Fédération jurassienne" (N° 49), organe de l'AIT anti-autoritaire, préconiseront une économie communiste anarchiste (en opposition ou en complément[42] au collectivisme anti-autoritaire). Un grand nombre de mouvement anarchiste s'associeront alors à cette perspective autogestionnaire communiste (à l'exception des anarchistes espagnols qui jusqu'en 1932 défendront le collectivisme). Le communisme libertaire, part de l'adage « À chacun selon ses besoins, de chacun selon ses capacités », et veut, d'un point de vue économique, partir du besoin des individus afin de produire par la suite le nécessaire pour y répondre.
L'Écologisme libertaire, mouvement ancien[43] mais réactualisé depuis les années 1960's[44], rejette toute forme d'économie industrielle et d'exploitation du monde naturel (mouvement proche de certaines composantes communautaire) dans une mesure plus ou moins importante, et forment un autre pôle économique de la pensée anarchiste. Les anarchistes écologistes proposent, selon la tendance, soit le retour à la nature sous forme de société "primitive", soit la mise sous controle, par les individus associés, de la technologie, ceci par une économie autogéré d'auto-suffisance.
Révolte et Lutte Anti-Autoritaire
- Pour plus de détails, voir l'article : Révolte -
Cette révolte[45], contre l'injustice sociale[46] que produisent les régimes d'autorité, est profondément ancré chez les anarchistes. Elle les conduit à lutter, souvent par l'entr'aide ou la solidarité[47], contre ces régimes, et pour l'avènement d'une société libertaire (Voir Liberté et organisation) où la justice sociale[48] serait mise en application.
C'est pourquoi les anarchistes proposent l'abolition de ce système autoritaire, en commencant par l'organisation de différents moyens de luttes[49] permettant de l'affaiblir, et de maniére inversement proportionnel, de solidariser les révoltés[50]. Une telle lutte prend souvent la forme d'une action directe.
Résistance et Action Directe
- Pour plus de détails, voir l'article : résistance et action directe -
La résistance à l'oppression est une constante chez les anarchistes[51]. Que l'oppression soit politique, économique ou morale, les anarchistes se refusent à toute capitulation devant des autorités de la morale, de l'économie ou de la politique. Et ils tendent à montrer la nocivité de l'autorité[52] et la nécessité de supprimer, détruire, les institutions qui la porte[53], ceci en les désertant ou en les combattant ; les organisations nées de la collaboration entre individus et susceptibles de tenir l'État[54], le Capital et l'Église en échec, sont considérées avec bienveillance, pour autant évidemment qu'elles ne participent pas à une nouvelle oppression.
La résistance passive, à l'autorité, se fait naturellement (de maniére volontaire ou spontané), les individus trainent des pieds au sein des sociétés autoritaires, ils font de l'obstruction au sein de leur lieu de travail (baisse d'activité, arrêts maladies, etc...), oublient de déclarer certains points aux administrations, etc. Les anarchistes veulent que toutes ces résistances passives du quotidien deviennent une résistance consciente et active, pouvant ainsi alors mener à des Action directes affaiblissant l'autorité et permettant graduellement la réalisation de la volonté réélle (liberté politique, économique et sociale) des individus et des associations là où ils se trouvent.
L'autorité sociale étant un support pour que les autorités économiques et politiques (et réciproquement) puissent s'organiser, la philosophie et la pratique libertaire se développera au sein de ces sociétés afin de combattre ces relais sociaux de l'autorité.
Au niveau social, les révoltes de Mai 68 et les mouvements contre-culturels (mouvement beatnik ou Hippie, et les Punks) initieront un renouveau des questions sociales sur ce qui fonde l'autorité sociale. Les Situationnistes, notamment, exposeront leur point de vue radical. Par ailleurs, diverses recherches anthropologiques (pierre Clastres, etc) et sociologiques (épistémologie, Paul Feyerabend, linguistique, Noam chomsky) montreront les mécanismes de transmission coercitives du savoir qui tiennent la société dans des relations autoritaires, et la nécessité de dénoncer et de créer la resistance devant ces méthodes de perpetuation de l'autorité[55]. Les sciences sociales pouvant alors être un moyen de résistance, en tant que conscientisation des rapports sociaux.
Depuis la moitié du XIXe siècle, le patriarcat est vu comme une des manifestations de la hiérarchie dans nos sociétés, l'anarchiste dejacque considérera d'ailleurs "cette question de l'émancipation de la femme" comme "la question d'émancipation de l'être humain des deux sexes". Emma Goldman et Voltairine de Cleyre et d'autres auteurs développeront cette question du féminisme au sein de l'anarchisme, celui ci prendra une grande ampleur à partir des années 60's. En essence, cette théorie voit la lutte anarchiste contre l'autorité patriarcal comme une composante essentielle de la lutte féministe et vice-versa.
Au niveau économique, le sabotage sera une forme de résistance des plus connues (et qui sera popularisé par Émile Pouget), consistant à qui voulait un congé, ou qui voulait travailler moins (ex: lutter contre le patron pour moins d'heures de travail), jetait un sabot dans les machines d'une usine ou d'une ferme, et ainsi ne travaillait plus jusqu'à ce que la machine soit réparé. Plus tard, le terme "sabotage" prendra d'autres sens, l'assimilant à de l'illégalisme. Dans une volonté assez similaire au sabotage, la grève générale[56] est, pour les travailleurs, un outil de blocage et de résistance à la pression productiviste et un moyen de lutte permettant aux ouvriers de prendre confiance en eux face au pouvoir patronal (& co).
La désobéissance civile sera énoncé et pratiqué par thoreau dans un refus de payer des taxes à l'État, prévus pour payer la guerre contre le méxique, et pour protester contre l'esclavage en vigueur dans les États-unis ; ce terme sera utilisé et affirmé plus tard par divers mouvements pour résister à des actions légales de l'État, mais jugées illégitimes par les acteurs de la résistance (anti-OGM, anti-nucléaire, ...). Le Boycott est assez similaire à la désobeissance civile, mais est plutôt utilisé pour sanctionner directement un acteur économique dans sa production et sa distribution. Par exemple, des écologistes utilisent le boycott contre des multinationales qui polluent (en n'achetant pas les produits de ces multinationales - OGM, pesticides -). Un peu dans la même idée que les deux précédentes pratiques, l'Abstention électorale est une résistance active qui tend à délégitimer le pouvoir du suffrage universel, lequel prétend représenter les personnes vivant dans la surface dont le parlement a arbitrairement le pouvoir.
La Désertion ou l'Insoumission sont les moyens, durant une période de guerre, permettant de ne pas participer à des massacres orchestrés par la grande muette... La mutinerie (ici dans le cadre militaire - et non carcéral, même si cela est également un des moyens de résistance -) étant le moyen de libération pour ceux en faisant parti, ou considérant les ordres injustes.
Toutes ces résistances économiques et sociales actives permettent de freiner les avancées de l'autorité au sein de la société, et permettent de rendre visible ces volontés de résistance, et les idées sociales qui les soutendent. L'autorité évidemment se défend par tous les moyens (politique, économique, social, médiatique, ...) dont elle dispose. La répression (médiatique, économique, policiére, militaire, etc), est souvent la seule réponse des autorités (selon le type de gouvernement), à ces mouvements. Néanmoins, l'entr'aide entre tous les révoltés[57] est un facteur essentiel pour parer la répression des autorités, pour hater l'avénement d'une révolution sociale.
Révolution Sociale
- Pour plus de détails, voir l'article : révolution sociale -
Des anarchistes considèrent qu'il faut, au delà de toutes ces résistances actives (à fédérer), préparer moralement, politiquement et économiquement la révolution sociale[58] à venir, ceci afin de s'acheminer vers l'anarchie, et que les individus/sociétés soient prêts à prendre leur liberté en s'organisant sans maîtres et selon leurs besoins et désirs.
Au delà des volontées politiques (fédéralisme, autogestion, ...), économiques (mutualisme, collectivisme, communisme, ...) et sociales (souveraineté individuelle, autonomie...) que désirent les anarchistes au quotidien, ils proposent donc de nombreux moyens révolutionnaire tendant à mener à l'anarchie. La révolution sociale créé les conditions de changements économiques et politiques répondant aux besoins des évolutions de la société. La société, dans toute sa complexité, est alors actrice et ordonnatrice de l'évolution sociale qu'elle veut se donner.
Durant la seconde moitié du XIX éme siécle, le communalisme et l'insurrection seront couramment énoncés par les libertaires comme des moyens révolutionnaire, dont l'insurrection serait la rupture nécessaire avec l'ordre existant et la commune serait l'organisation de base à la réalisation de l'anarchie. Bakounine sera un fervent adepte de l'insurrection communaliste. La commune de paris montrera les possibilitées de telles positions. Plus tard, dans les années 1870's, malatesta, avec d'autres compagnons, experimenteront en italie, dans le benevent, la libération de diverses communes, en brûlant les registres et en proclamant le communisme libertaire. Plus tard, Malatesta proposera le graduellisme révolutionnaire comme méthode d'acheminement vers l'anarchie. Durant la révolution russe, en ukraine, Makhno et ses partisans insurrectionnels permettront de libérer diverses communes (Dans les années 1920's, il énoncera avec d'autres partisans, le plateformisme). Aprés les années 1970's, Wolfi Landstreicher et Alfredo M. Bonanno réaffirmeront l'insurectionnalisme anarchiste.
L'anarcho-syndicalisme proposera diverses variantes quant à la méthode ou à la place que prendra le syndicat ou l'organisation ouvriére dans la lutte révolutionnaire au sein du systéme économique. le syndicalisme révolutionnaire (mouvement largement influencé par les écrits de Émile Pouget, Fernand Pelloutier, etc.)[59] proposera l'apolitisme[60] et l'action directe avec comme idée que le syndicalisme se suffit à lui-même comme moyen de lutte et comme outil post-révolutionnaire (remplacant l'État). La CGT, de france, aura la charte d'amiens (1906) comme idée porteuse d'un syndicalisme révolutionnaire. Par ailleurs, notamment dans la FORA (et en parti au sein de la CNT peu avant la révolution espagnole), le finalisme révolutionnaire (ex : définir la perspective libertaire et communiste de l'organisation) comme méthode et moyen de lutte pour l'accès vers une société anarchiste. Il sera question, dans ce mouvement, de gréve générale expropriatrice, mais également d'insurrections. La révolution espagnole, avec la CNT / FAI, ainsi que la FORA en argentine, réaliseront de nombreuses applications de ces positions.
Lorsque le systéme d'avant la révolution a gardé des partisans et qu'il tend à vouloir reprendre son ancien pouvoir, tout en refusant l'existence de cette révolution et le droit aux individus de s'organiser en autonomie afin de déterminer par eux mêmes leur propre liberté, le recours aux armes par les révolutionnaires est alors nécessaire pour se défendre contre les partisans d'un système oppressif ancien ou nouveau et pour défendre la révolution sociale.
Relations entre courants
Néanmoins, il existe diverses tendances au sein du mouvement anarchiste, parfois anciennes ou récentes, parfois connues ou inconnues... Les tendances de l'anarchisme historique sont également les plus actives politiquement et idéologiquement, et les mieux organisées. Elles peuvent en outre revendiquer un héritage historique très riche, qui a été composé au fil des décennies par un militantisme et un activisme très vivace. Elles constituent encore de nos jours le noyau dur de l'anarchisme actif. Néanmoins, les courants principaux et les plus connus sont les anarcho-syndicalistes, les communistes libertaires, les individualistes libertaires et plus récemment les écologistes libertaires... Ces différentes tendances se rejoignent dans la volonté de mettre en place une société libertaire, où la liberté politique, économique et sociale serait réalisé.
C'est dans l'espace délimité par ces conceptions, forcément peu représentatives de l'ensemble, que se situe la pensée anarchiste.
Aujourd'hui, il existe donc de nombreuses théories anarchistes distinctes. Différents groupes peuvent donc se définir comme anarchistes et néanmoins avoir des positions (au niveau tactique, stratégique, organisationnel, comme au niveau de leur sensibilité politique, économique et social) différentes, voire parfois opposées.
Après la seconde guerre mondiale, apparaissent d'autres approches dans différents domaines : politiques, philosophiques, sociologiques ou littéraires. Ils se démarquent parfois assez radicalement des positions libertaires classiques vues plus haut (voir notamment les Post-modernes).
Cette diversification de la philosophie anarchiste montre que l'anarchisme tend à se diversifier en fonction de l'attachement des penseurs à des sensibilités politiques ou philosophiques différentes. Certes, toutes ces tendances ont en commun de rejeter l'autorité et ses pouvoirs, mais les « programmes » des différents courants sont parfois incompatibles entre eux (mais l'anarchisme n'étant pas monolithique mais fédéraliste, cela n'altère en rien le mouvement).
Au sein du mouvement anarchiste, d'autres mouvements non classiques sont plus ou moins bien accueillis (selon les tendances), certains sont considérés comme un enrichissement de l'anarchisme, d'autres non. Les diverses tendances se rejettent parfois mutuellement (du fait d'analyses et de points de vues différents sur la réalité).
Histoire
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Précurseurs
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L'histoire de l'anarchisme commence par des idées et mouvements précurseurs qui apparaitront à l'antiquité, au moyen-age, à la renaissance et aux alentours de la révolution française. Les cyniques (dont Antisthéne, Diogène de Sinope, et proches), le "mouvement du libre esprit", les anabaptistes, Étienne de La Boétie, jean Meslier, William Godwin, Charles Fourier seront ceux qui permettront le développement d'idées porteuses de l'avènement de l'anarchisme.
Naissance
La naissance de l'anarchisme (en tant que philosophie) est généralement énoncé comme commençant à la publication, en 1840, du livre "qu'est ce que la propriété ?" de Proudhon[61]. Dans cette oeuvre, il se déclarera anarchiste [62]. Dans les œuvres suivantes, il développera des thématiques (fédéralisme, autogestion, mutualisme etc.) qui influenceront le développement de l'ensemble du mouvement anarchiste.
Développement
À travers l'histoire du mouvement libertaire, les anarchistes de par leurs activités de résistance directe et de luttes au sein de la société, permettront le développement de la culture libertaire au travers de la diffusion de sa presse et de sa littérature subversive (Proudhon, Bakounine, ...). Les idées et les pratiques libertaires se faisant connaitre, l'implantation locale du mouvement au sein des divers lieux de lutte (localités ou entreprises), ou de vie, se fera en parallèle.
Proudhon aura une énorme influence sur le mouvement socialiste français mais également au niveau international. Le mouvement proudhonien prendra forme peu après la mort de Proudhon. Au sein des deux premiers congrès (1866-67) de l'association internationale des travailleurs, il y aura une majorité de mutualistes proudhoniens. Durant l'insurrection parisienne, ils auront une force importante au sein de la commune de paris (1871).
Entre 1864 et 1868, Bakounine, qui sera influencé par les thématiques proudhoniennes, prendra de plus en plus des positions anti-autoritaire, anti-théologiques, anti-étatiques, et il développera le coté collectiviste du mutualisme libertaire, position qui sera dés lors nommé comme du "collectivisme libertaire". Après avoir fondé, en 1869, l'internationale "Alliance démocratique sociale", celle ci, dans la même année, se dissout et les divers groupes locaux rejoignent alors l'association internationale des travailleurs. L'entrée de ces groupes amèneront dés lors le collectivisme libertaire à prendre une place majoritaire au sein de l'internationale. Pendant ce temps, en 1871, durant la Commune de Paris, les anarchistes, de par leur influence sociale, démontreront les possibilités créatrices d'une révolution sociale. Dans l'AIT, Les anarchistes défendront l'autonomie des groupes fédérés contre des positions centralistes et pro-autoritaires du conseil de l'internationale. Du fait de ces oppositions internes, les bakouninistes en seront exclus en 1872 de par le "conseil" dirigé par Marx [63], mais la même année les anarchistes créeront l'"internationale anti-autoritaire", pour continuer le travail d'association des travailleurs.
le mouvement anarchiste, suite à un congrès où la propagande par le fait sera proposé, s'impliquera dans divers mouvements insurrectionnels et dans des attentats individuels souvent qualifiés de terroriste. Suite aux attentats à la fin du XIX ème siècle, en France, l'État décrètera les lois scélérates afin d'interdire toute propagande anarchiste. Fin XIX et début XX ème siècle, le mouvement anarchiste reprendra une dynamique révolutionnaire avec son implication dans le mouvement syndical.
Expériences et réalisations
Les idées anarchistes ont été appliquées, à des degrés divers, en divers lieux et dans divers secteurs. De nombreux moyens seront expérimentés, durant des périodes révolutionnaires ou au sein des sociétés autoritaires.
Des Causeries populaires ou des bourses du travail y seront développés comme lieu de débat, de culture, et comme moyen d'organiser la lutte. Par ailleurs, des Squats et des Colonies libertaires (Cecilia, Aiglemont, Vaux, St-Maur, Cempuis, la métropole socialiste d'occident[64] ...) se développeront également comme lieu de vie alternative, en marge de la société, ou comme une contre-société. Les École modernes (école de la ruche, l'Escuela Moderna de Ferrer en Espagne, l'École moderne à New-York par Berkman et plusieurs autres, ...) seront créés afin de développer l'expérience d'une éducation libertaire. Les coopératives (Cosme, ...) comme lieu d'organisation des échanges alimentaires etc.
Les périodes révolutionnaires permettront aux anarchistes de développer simultanément des pratiques libertaires. L'insurrection de la commune de paris (1871) [65] sera une première expérience de révolution sociale, dans laquelle le peuple se prendra en main, en luttant contre les exploiteurs versaillais et en créant de nombreux moyens de libération sociale. En 1911, la révolution mexicaine permettra aux frères Florés Magon l'essai de la création d'une "république socialiste de basse-californie", Émiliano Zapata, en parti inspiré par Florés Magon luttera également pour une libération sociale([66]) dans les régions où il avait une influence. En 1919, en Bavière, les anarchistes Gustav landauer et Erich Müsham (et de nombreux autres) participeront activement à la république soviétique de baviére. Entre 1918 et 1921, pendant la Révolution russe, en Ukraine, le mouvement makhnoviste développera une dynamique de libération insurrectionnelle ayant permis des expériences de communes libres. Toujours en Russie, mais en 1921, à Kronstadt, une révolte éclata devant les pratiques autoritaires des bolchéviques; les aspirations libertaires des marins remettront en cause la dictature du parti communiste, en demandant que le minimum du socialisme soit appliqué, ils obtiendront un non meurtrier. De 1936 à 1938, durant la Révolution espagnole, certaines régions (Catalogne, Andalousie, Levant, Aragon, ...) connurent les expériences des collectivités libertaires. Ce sera la plus grande révolution sociale connue à ce jour, dans laquelle s'établira une nouvelle société, le travail en autogestion, un fédéralisme de base, avec de nombreuses formes économiques (communiste, mutualiste, collectiviste) selon les collectivisations des moyens de productions ou des terres, des écoles libérées de la religion et du capital, une justice populaire contre une justice de classe, une médecine sociale très développées, des services publics communaux fédérés, etc... Durant la guerre 1939-45, en Italie, des résistants créeront une république libertaire prés de Carrare.
La fin ou l'échec de ces expériences sera dû à plusieurs facteurs externes ou internes au mouvement anarchiste, dont la situation politique internationale défavorable, l'absence de soutien populaire ou international, les contraintes impliquées par une situation de guerre révolutionnaire (guerre ou révolution sociale), la répression faite par la bourgeoisie (de tous bords), notamment l'entrave faite par les jacobins et les bolchéviques (Russie, Espagne, France, Italie, etc), des contradictions au sein de la mouvance anarchiste (cas pour l'Espagne).
Cependant, ces expériences sont parvenues à réaliser nombreuses idées anarchistes, dont des expériences dans l'éducation libre, la collectivisation des terres et usines, la liberté politique, etc...
période contemporaine
En d'autres lieux et des périodes plus récentes, certains peuples se sont inspirés en partie de certaines idées libertaires.
Suite aux mouvements contre-culturels (situationnistes, Hippies et proches) de la fin des années 60's et début 70's, de nombreuses collectivités autonomes se créeront en marge de la société moderne. La commune libre Christiania à Copenhague au Danemark sera une expérience d'un squat autonome/autogéré qui commencera en 1971, et qui depuis continue... Dans les villes, par ailleurs, et souvent avec le mouvement autonome, des Squats (Le Wagon, Ungdomshuset, etc) se multiplieront également. De nombreuses communautés de lieu de vie (Dans le Larzac par exemple) et des Eco-Villages (voir la Liste d'Écovillages et d'Écohameaux) apparaitront dans le monde, et il sera souvent question d'autarcie, ou d'autosuffisance, comme mode de gestion des besoins et des moyens, ou alors d'un mixte d'autarcie et d'un minimum de liens avec le système.
En Amérique latine, de nombreux mouvements populaires se lèveront contre l'ordre autoritaire, il y aura, notamment au Mexique, la lutte du Chiapas commencé en 1994 par les zapatistes de l'EZLN qui initiera un mouvement social ; la commune d'Atenco au Mexique (2002-2003) qui vécut sans autorité communale (en l'autogérant), voire la combattit (autant que celle de l'État fédéral) pendant plus de deux ans; non loin de là , en 2006, naitra un fort mouvement insurrectionnel dans l'État du Oaxaca suite à la répression faite à des mouvements légitimes de professeurs en gréves, de ce fait naitra la Commune libre de Oaxaca (la capitale) où la population se prendra en main en toute autonomie, sans partis politiques, néanmoins, comme dans beaucoup de mouvements libérateur, elle fera l'objet d'une répression de la part de paramilitaires (payés par l'État) ; Suite au désastre d'une économie néolibérale en argentine, naitra une insurrection populaire à la fin décembre 2001, où une grande partie de la population manifeste quasi quotidiennement avec pour slogan « Que se vayan todos ! » (« Qu'ils s'en aillent tous ! »), s'organisera en assemblées de quartier, et pratiquera l'autogestion (usines et supermarchés occupés et autogérés).
liens internes
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Relations avec d'autres mouvements
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Notes et références
- ↑ "Nous repoussons toute législation, toute autorité, toute influence privilégiée, patentée, officielle et légale, même sortie du suffrage universel, convaincus qu'elle ne peut jamais tourner qu'au profit d'une minorité dominante et exploitante contre les intérêts de l'immense majorité asservie. Voilà en quoi nous sommes anarchistes." Bakounine
- ↑ Malgré les définitions de nombreux dictionnaires qui semblent partir du présupposé que l'autorité (qu'ils réduisent au terme "gouvernement") est consubstancielle à l'ordre. Sauf qu'à cet ordre présupposé, il manque le qualificatif "autoritaire" (dans son sens premier, lié à l'autorité), en effet, l'autorité est consubstancielle à l'ordre autoritaire. D'aprés le Robert, l'anarchie serait : l'"Absence de gouvernement ; confusion ou désordre qui en résulte", et pour le Littré, ce serait, idem, une "absence (An) de gouvernement (archie) et par suite désordre et confusion", l'absurde et le ridicule revient à une version ancienne du larousse qui énoncera que "la doctrine anarchiste offre un singulier mélange d'illuminisme désintéressé et de violence aveugle et brutale". Il est "intéressant" de remarquer que les définitions données aux termes "autorité" et "autoritarisme" mettent, au contraire, implicitement celui-ci sous un jour favorable.
- ↑ "C'est bien plutôt à l'ordre lui-même, c'est-à -dire à tout État (statut) quel qu'il soit, que la guerre devrait être déclarée, et non pas à tel État déterminé, à la forme actuelle de l'État. Le but à atteindre n'est pas un autre État (l'État démocratique, par exemple), mais l'alliance, l'union, l'harmonie toujours instable et changeante de tout ce qui est et n'est qu'à condition de changer sans cesse" Stirner.
- ↑ Lire Anarchie et anomie de Alain PESSIN, dans Réfraction N°1
- ↑ mot d'origine grecque "akrà tos" équivalent au terme latin "anarkhe"
- ↑ Terme qui sera inventé par Joseph Déjacque construit sur un modèle alors répandu chez les socialistes utopistes par l'usage du terme prolétaire (égalitaire, fraternitaire), et qui apparaît dans une lettre ouverte à P. J. Proudhon, De l'Être-Humain mâle et femelle - Lettre à P. J. Proudhon, publiée à la Nouvelle-Orléans en mai 1857, et ce sera le nom du journal "le libertaire" qu'il éditera à New-York, et Terme, qui lors de la répression anti-anarchiste de la fin du XIX éme siécle sera repris par les journaux
anarchlibertaires. Lire "Joseph Déjacque et la création du néologisme "libertaire" par Vincent Pelosse (1972) - ↑ ne pas confondre avec le terme libertarianisme (mouvement partisan du libéralisme économique et clairement non anarchiste).
- ↑ "Nous désirons la liberté et le bien-être de tous les hommes, de tous les hommes sans exception. Nous voulons que chaque être humain puisse se développer et vivre le plus heureusement possible. Et nous croyons que cette liberté et ce bien-être ne pourront être donnés ni par un homme ni par un parti, mais tous devront en découvrir en eux-mêmes les conditions, et les conquérir. Nous considérons que seule la plus compléte application du principe de la solidarité peut détruire la lutte, l'oppression et l'exploitation, et la solidarité ne peut naître que du libre accord, de l'harmonisation spontané et voulue des interessés" Malatesta (1892), dans "un peu de théorie", tiré du "1018" de l"union générale d'éditions" : textes traduits, réunis et présentés par Israël RENOF
- ↑ "L'homme ne réalise sa libre individualité qu'en se complétant de tous les individus qui l'entourent" Bakounine
- ↑ "Le gouvernement de l'homme par l'homme, c'est la servitude" [...] "Quiconque met la main sur moi pour me gouverner est un usurpateur et un tyran. Je le déclare mon ennemi." - "Etre gouverné c'est être gardé à vue, inspecté, espionné,dirigé, légiféré, reglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni titre ni la science, ni la vertu... Etre gouverné, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonestré, empêché, réformé, redressé, corrigé. C'est, sous pretexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, ranconné, exploité, monopolisé, concusionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendié, vexé, traqué, houspillé, assomé, désarmé, garotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! Et qu'il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, cette ignominie ; des prolétaires qui posent leur candidature à la présidence la République !" Proudhon.
"La centralisation se fortifiant toujours (...), les choses sont arrivées (...) au point que la société et le gouvernement ne peuvent plus vivre ensemble" - "Il n'y a rien, absolument rien dans l'État du haut de la hiérarchie jusqu'en bas, qui ne soit abus à réformer, parasitisme à supprimer, instrument de tyrannie à détruire. Et vous, vous parlez de conserver l'État, d'augmenter les attributions de l'État, de rendre de plus en plus fort l'État! Allez, vous n'étes point un révolutionnaire" Bakounine. - ↑ "Une fois le gouvernement disparu, avec toutes les institutions qu'il protége, une fois la liberté conquise pour tous, ainsi que le droit aux instruments de travail, sans lequel la liberté est un mensonge, nous n'entendons détruire toutes choses qu'au fur et à mesure que nous pouvons en substituer d'autres" Malatesta, dans "le réveil" (1910)
"L'État est fondé sur l'esclavage du travail. Si le travail devient libre, l'État s'écroule" Stirner. - ↑ "Selon nous, tout ce qui tend à détruire l'oppression économique et politique, tout ce qui sert à élever le niveau moral et intellectuel des hommes, à leur donner conscience de leurs droits et de leur forces et à les persuader d'en faire usage eux-mêmes, tout ce qui provoque la haine contre l'oppression et suscite l'amour entre les hommes, nous approche de notre but et est, donc, un bien, sujet à un calcul quantitatif afin d'obtenir , avec une force donnée, le maximum d'effet positif" Malatesta (1892), dans "un peu de théorie", tiré du "1018" de l"union générale d'éditions" : textes traduits, réunis et présentés par Israël RENOF
- ↑ Alexandre Berkman, dans "Qu'est ce que l'anarchisme ?"
- ↑ "États, Constitutions, Églises, etc., se sont toujours évanouis dès que l'individu a levé la tête, car l'individu est l'ennemi irréconciliable de tout ce qui tend à submerger sa volonté sous une volonté générale, de tout lien, c'est-à -dire de toute chaîne" Stirner
- ↑ "Rien n'est faisable par l'initiative, par la spontanéité, par l'action indépendante des individus et des collectivités tant qu'elles seront en présence de cette force colossale dont l'État est investi par la centralisation." Proudhon.
- ↑ "La révolution sociale est une route à parcourir [...] Elle ne pourra s'arrêter que lorsqu'elle aura accompli sa course et aura atteint le but à conquérir : l'Individu libre dans l'humanité libre" Kropotkine, dans "le révolté" (1888)
- ↑ Église, État, Armée, Capitalisme, Patriarcat, Famille, hiérarchie, Centralisme, ...
- ↑ "Nous reconnaissons [la liberté] comme l'unique fondement et comme l'unique créateur légitime de toute organisation, tant économique que politique" Bakounine, dans "Oeuvres" tome I
- ↑ "[l'anarchie se propose] la libération de l'humanité actuellement asservie, au triple point de vue économique, politique et social" Malatesta
- ↑ proudhon, dans (?)
- ↑ Élisée Reclus dans un Discours à la séance solennelle de rentrée du 22 octobre 1895 de l’Université Nouvelle de Bruxelles
- ↑ Léo Ferré, dans (?)
- ↑ "L’ordre et la liberté" de Fayolle
- ↑ "Croyant, sous l'influence de l'éducation autoritaire reçue, que l'autorité est l'âme de l'organisation sociale, pour combattre celle-là ils ont combattu et nié celle-ci (...). L'erreur fondamentale des anarchistes adversaires de l'organisation est de croire qu'une organisation n'est pas possible sans autorité - et de préférer, une fois admise cette hypothése, renoncer à toute organisation plutôt que d'accepter la moindre autorité (...). Si nous croyions qu'il ne pourrait pas y avoir d'organisation sans autorité, nous serions des autoritaires, parce que nous préférerions encore l'autorité qui entrave et rend triste la vie à la désorganisation qui la rend impossible" Malatesta
- ↑ la loi de la solidarité sociale est la premiére loi humaine ; la liberté est la seconde loi. Ces deux lois s'interpenetrant et, étant inséparables, elles constituent l'essence de l'humanité. Ainsi, la liberté n'est pas l'essence de la solidarité ; au contraire, elle en est le développement et, pour ainsi dire, l'humanisation. Michel Bakounine
- ↑ Michel Bakounine, dans L’Empire knouto-germanique (Dieu et l’État), in Å“uvres complètes, vol viii, Champ libre, 1982, p. 173.
- ↑ citation provenant de "Fédéralisme, Socialisme et Antithéologisme" (1867)
- ↑ qu'il qualifiera de "fantomes" : "Ce serait ici le lieu de faire défiler ces fantômes [...] Nous pouvons donc nous borner à en citer quelques-uns en guise d'exemples : ainsi le Saint-Esprit, ainsi la Vérité, le Roi, la Loi, le Bien, la Majesté, l'Honneur, le Bien public, l'Ordre, la Patrie, etc." Lire le CH. les dépossédés
- ↑ "Stirner a réhabilité l'individu à une époque où, sur le plan philosophique, dominait l'anti-individualisme hégélien et où, sur le plan de la critique sociale, les méfaits de l'égoïsme bourgeois avaient conduit la plupart des réformateurs à mettre l'accent sur son contraire : le mot "socialisme" n'est il pas né comme antonyme d'"individualisme" ? Stirner exalte la valeur intrinséque de l'individu « unique », c'est à dire à nul autre pareil, tiré par la nature à un seul exemplaire" Daniel Guérin, dans "l'anarchisme"
- ↑ "Le bien de cette « Société humaine » ne me tient pas au cÅ“ur, à moi l'égoïste ; je ne me dévoue pas pour elle, je ne fais que l'employer ; mais afin de pouvoir pleinement en user, je la convertis en ma propriété, j'en fais ma créature, c'est-à -dire que je l'anéantis et que j'édifie à sa place l'association des Égoïstes." [...] "Ce n'est que dans l'association que votre unicité peut s'affirmer, parce que l'association ne vous possède pas, mais que vous la possédez et que vous vous servez d'elle." [...] "Bref, la société est sacrée et l'association est ta propriété, la société se sert de toi et tu te sers de l'association" Stirner, dans "L'unique et sa propriété"
- ↑ Daniel Guérin dans "l'anarchisme - de la doctrine à l'action -" aux éditions Gallimard "idées nrf" (1965)
- ↑ "Nous avons reconnu que le contrat social par excellence était un contrat de fédération, un contrat synallagmatique et commutatif... dont la condition essentielle est que les contractants se réservent toujours une part de souveraineté et d'action plus grande que celle qu'ils abandonnent." Proudhon, dans "du principe fédératif"
- ↑ Le fédéralisme libertaire sera initialement théorisé par Proudhon : "Dans un système fédéraliste le gouvernement, expression de l'autorité, est insensiblement subalternisé par les représentants ou organes de la liberté, savoir : le pouvoir central par les députés des départements ou provinces, l'autorité provinciale par les délégués des communes, et l'autorité municipale par les habitants ; ainsi, la liberté aspire à se rendre prépondérante, l'autorité à devenir servante de la liberté; et le principe contractuel à se substituer partout, dans les affaires publiques, au principe autoritaire...", dans "Du principe fédératif". Il sera souvent énoncé comme un fédéralisme intégral (économique, politique, social, etc). Plus tard, ce fédéralisme sera notamment dévellopé par Bakounine dans de nombreux domaines.
- ↑ "Tout travail humain résultant nécessairement d'une force collective, toute propriété devient, par la même raison, collective et indivise : en termes plus précis, le travail détruit la propriété" : Proudhon dans son oeuvre "Qu'est ce que la propriété ?" (1840), question à laquelle il répondra "La propriété, c'est le vol !".
"La propriété, comme les libéraux bourgeois la comprennent, mérite les attaques des communistes et de Proudhon" Stirner. - ↑ " La possession individuelle est la condition de la vie sociale ; cinq mille ans de propriété le démontrent : la propriété est le suicide de la société. La possession est dans le droit ; La propriété est contre le droit" : Proudhon. Proudhon variera parfois dans ses déclarations sur la propriété (la soutenant parfois contre la puissance de l'État : lire "théorie de la propriété" CH VI), mais il restera constant à faire la différence entre la possession individuelle et la propriété privée. À ce sujet, lire également "Prise de possession" (1890) de Louise Michel
- ↑ "Nous, producteurs associés ou en voie d'association, nous n'avons pas besoin de l'État (...). L'exploitation par l'État, c'est toujours de la monarchie, toujours du salariat (...). Nous ne voulons pas plus du gouvernement de l'homme par l'homme que de l'exploitation de l'homme par l'homme. Le socialisme est le contraire du gouvernementalisme (...). Nous voulons que ces associations soient (...) le premier noyau de cette vaste fédération de compagnies et de sociétés, réunies dans le commun lien de la république démocratique et sociale." Proudhon.
- ↑ "La base de cette organisation est toute trouvée : ce sont les ateliers et la fédération des ateliers; la création des caisses de résistance, instruments de lutte contre la bourgeoisie, et leur fédération non seulement nationale, mais internationale; la création de chambre de travail, comme en belgique" Bakounine, dans "de la guerre à la commune"
- ↑ "Or ce ferment reproducteur, ce germe eternel de vie, cette préparation d'un fonds et d'instruments de production, est ce que le capitaliste doit au producteur, et qu'il ne lui rend jamais ; et c'est cette dénégation frauduleuse qui fait l'indigence du travailleur, le luxe de l'oisif et l'inégalité des conditions. C'est en cela surtout que consiste ce que l'on a si bien nommé exploitation de l'homme par l'homme." Proudhon, dans "Qu'est ce que la propriété ?"
- ↑ "Le travail, étant seul producteur des richesses sociales, quiconque en jouit sans travailler est un exploiteur du travail d'autrui, un voleur, et le travail étant la base fondamentale de l'humaine dignité, l'unique moyen par lequel l'homme conquiert réellement et crée sa liberté, tous les droits politiques et sociaux ne devront appartenir désormais qu'aux seuls travailleurs." Bakounine.
- ↑ "Dans chaque localité, dans chaque milieu sera résolu le degré de communisme ou de collectivisme ou de mutuellisme qui pourra être atteint" Diego Abad de Santillán. Lire également l'article Anarchisme sans qualificatif, qui explique l'attitude de tolérance proclamé entre les diverses tendances économiques défendues au sein de l'anarchisme, et la nécessité de prendre une position de circonstance selon la situation.
- ↑ "il n'y a plus ni fort ni faible ; il n'existe que des travailleurs dont les facultés et les moyens tendront sans cesse par la solidarité individuelle et la garantie de circulation à s'égaliser". Proudhon.
- ↑ Kropotkine, en 1879, propose "le communisme anarchiste [...] avec le collectivisme comme forme transitoire de la propriété"
- ↑ Élisée Reclus posera de nombreux textes écologistes, notamment dans "la terre" où il expose un point de vue écologiste : "Notre liberté, dans nos rapports avec la terre, consiste à en reconnaitre les lois pour y conformer notre existence. Quelle que soit notre relative facilité d'allures que nous ont conquise notre intelligence et notre volonté propres, nous n'en restons pas moins des produits de la planéte attachés à sa surface comme d'imperceptibilites animacules, nous sommes emportés par tous ses mouvements et nous dépendons de ses lois."
- ↑ Lire notamment "Vers une société écologique" de Murray Bookchin
- ↑ "L'homme s'est émancipé, il s'est séparé de l'animalité et s'est constitué comme homme ; il a commencé son histoire et son dévellopement proprement humain par un acte de désobéissance et de science, c'est à dire par la révolte et par la pensée" Bakounine dans "L'empire Knouto-germanique et la révolution sociale"
- ↑ "L'anarchisme est né d'une révolte morale contre l'injustice sociale" : Malatesta.
- ↑ "Lorsque nous combattons la société actuelle, nous opposons, à la morale bourgeoise individualiste, la morale de la lutte et de la solidarité, et nous cherchons à établir des institutions qui correspondent à notre conception des rapports entre les hommes" Malatesta, dans le réveil du 5 novembre 1904
- ↑ Selon Proudhon, La justice c'est "Le respect spontanément éprouvé et réciproquement garanti, de la dignité humaine, en quelque personne et dans quelque circonstance qu'elle se trouve comprise, et à quelque risque que nous expose sa défense"
- ↑ Voir notamment l'article "Techniques de lutte" qui expose les moyens et techniques de lutte, ici en rapport au syndicalisme, mais ces moyens peuvent également être transposables pour d'autres domaines...
- ↑ Stirner prenant en exemple une gréve de laboureurs salariés : "Il faut que tous les garçons de charrue marchent la main dans la main. Aussi, il n'y a que cet accord qui puisse donner un résultat"
- ↑ "tout anarchiste [...] comprend les fatalités économiques qui obligent aujourd'hui l'homme à lutter contre l'homme [...] Mais [...] sans la révolte de l'individu, s'associant à d'autres individus révoltés pour résister au milieu et chercher à le transformer, ce milieu ne changerait jamais." Malatesta, dans le réveil du 5 novembre 1904
- ↑ "Qui donc, pasteurs des peuples, vous autorise à penser que le problême de la contradiction des interêts et de l'inégalité des facultés ne peut être résolu ? Que la distinction des classes en découle nécessairement ? Et que, pour maintenir cette distinction, naturelle et providentielle, la force est nécessaire, légitime ? J'affirme au contraire, et tous ceux que le monde appelle utopistes, parce qu'ils repoussent votre tyrannie, affirment avec moi que cette solution peut être trouvée" Proudhon, dans "idées générales de la révolution"
- ↑ "Une seule voie vous est ouverte si vous voulez donner tort aux puissants : c'est la force ; dépouillez-les de leur puissance, vous les aurez réellement mis dans leur tort et privés de leurs droits ; sinon, vous ne pouvez rien, vous vous ferez de la bile en silence ou vous serez sacrifiés comme des fous encombrants." Stirner, dans "l'unique et sa propriété"
- ↑ "L'État garantit toujours ce qu'il trouve : aux uns leur richesse, aux autres leur pauvreté ; aux uns la liberté fondée sur la propriété, aux autres l'esclavage, conséquence fatale de leur misére ; et il force les misérables à travailler toujours et à se faire tuer au besoin pour augmenter et pour sauvegarder cette richesse des riches, qui est la cause de leur misére et de leur esclavage. Telle est la vraie nature et la vraie mission de l'État" Bakounine
- ↑ "La Hiérarchie durera tant qu'on croira à des principes, tant qu'on y pensera ou même qu'on les critiquera, car la critique, même la plus corrosive, celle qui ruine tous les principes admis, le fait en définitive encore au nom d'un principe." Stirner
- ↑ Stirner, dans un dialogue entre patron et salarié : "Eh bien, moi je suis ton valet de charrue, et dorénavant, je ne labourerai plus ton champ qu'au prix d'un écu par jour. - Alors, j'en prendrai un autre - Tu n'en trouveras pas, car nous autres, laboureurs, nous ne travaillons plus dans les mêmes condition, et s'il s'en présente un qui demandera moins, qu'il prenne garde à lui !".
- ↑ "S'il y a derrière toi quelques millions d'autres pour te protéger, vous formez ensemble une puissance importante et vous aurez facilement la victoire." Stirner
- ↑ Point d'autorité, point de gouvernement, même populaire : la Révolution est là " - "Toutes les révolutions se sont accomplies par la spontanéité du peuple [...] Une révolution sociale (...) n'arrive pas au commandement d'un maître ayant sa théorie toute faite, ou sous la dictée d'un révélateur" Proudhon, dans "idées générales de la révolution"
- ↑ Lire l'article de Gaston Leval : Bakounine, fondateur du syndicalisme révolutionnaire. À noter que le syndicalisme révolutionnaire n'est pas spécifique à l'anarcho-syndicalisme. Des composantes marxistes, socialistes voire nationalistes ayant eus à utiliser cette forme de syndicalisme.
- ↑ À ce sujet, lire l'article Anarchisme Globaliste contre "syndicalisme révolutionnaire" ou L’Anarcho-Syndicalisme est-il soluble dans le Syndicalisme Révolutionnaire ? qui énoncent la question de l'apolitisme du syndicalisme révolutionnaire vis à vis de l'anarchisme.
- ↑ Malgré quelques uns de ces écrits tardifs (Proudhon énoncera, en mars 1863, dans une correspondance envoyé à Clerc, le fait qu'il ne relisait pas ses anciennes oeuvres et qu'il se pouvait qu'il y ait des "conciliations difficiles" entre ses différentes oeuvres) qui seront rejetés des anarchistes, la plupart des tendances énonceront Proudhon comme le principal fondateur de la doctrine anarchiste
- ↑ « - Qu'êtes vous donc ? - Je suis anarchiste. [...] quoique très ami de l'ordre, je suis dans toute la force du terme, anarchiste. » Proudhon, dans "qu'est ce que la propriété ?" (1840)
- ↑ l'autoritarisme du "conseil" fera disparaitre toutes les forces sociales de l'internationale ; une fois celle ci devenue une coquille vide, le conseil disparaitra à son tour.
- ↑ préciser les débats
- ↑ il y aura de nombreuses autres villes de France qui se soulèveront, mais seront écrasés trop vite.
- ↑ !préciser les divergences avec les anarchistes !
sources sur l'anarchisme
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- "bibliographie de l'anarchisme, par "anarlivres".
- "qu'est ce que la propriété ?" (1840), Proudhon.
- "idées générales de la révolution", Proudhon.
- "du principe fédératif", Proudhon.
- "l'unique et sa propriété", Stirner.
- "L'empire Knouto-germanique et la révolution sociale", Bakounine.
- "Étatisme et anarchie", Bakounine.
- "l'anarchisme - de la doctrine à l'action -", Daniel Guérin, aux éditions Gallimard "idées nrf" (1965)
- "Le mouvement anarchiste en france - tome 1 et 2 -", Jean Maitron.
- "Qu'est ce que l'anarchisme ?", Alexandre Berkman.
- "anarchie / Anarchisme sur "increvables anarchistes".
- "L'encyclopédie Anarchiste" initié par Sébastien Faure.
- "Articles politiques", Malatesta : tiré du "1018" de l"union générale d'éditions" : textes traduits, réunis et présentés par Israël RENOF
- "L'ordre moins le pouvoir - Histoire et actualité de l'anarchisme -", Normand Baillargeon.
- "Histoire de l'anarchisme", jean préposiet.